Colère des paysan(ne)s de Taliouine :
comment le safran est transformé
en source de malheur !
en source de malheur !
Taliouine au sein de l’Anti Atlas et le Haut Atlas,
deux grandes réserves d’eau (jbel Siroua
à 3 304 m d'altitude et jbel Toubkal à 4165 m d'altitude),
est une région purement paysanne. L’agriculture du Safran est une
caractéristique de sa culture, une qualité de récolte de produit agricole
Bio : L’Or Rouge du Maroc ! On l’appelle comme ça au domaine du
commerce touristique. A chaque année au saison d’automne, les femmes paysannes
de Taliouine ont une activité spécifique à la récolte de cette matière, c’est
une activité socio-culturelle qui a de profondes racines dans l’histoire
paysanne de la région. La saison de cette récole est une harmonie renvoie
aux simultanéités de chants d'amour et travail de la femme paysanne : à
l’aube, son panier à la main vers les champs d’exploitation proche de
l’esclavage. La fleur de couleur violée doit être enlevée avant qu’elle
soit enfermée par l’effet de la chaleur des rayons du soleil. Un lourd travail
l’attend à la maison après la récolte : elle passe des nuits blanches à
séparer les étamines de la fleur : le Safran.
Le travail de la femme paysanne est une activité comme d’autres
activités durant sa vie, elle l’a fait apprendre à ses filles qui se
préparent pour le mariage et le travail sans salaire. La plus part des femmes
paysannes qui travaillent aux champs du Safran, ne reçoivent pas de sou et
restent pendant toute leur vie dépendantes de l’exploitation de sa sieur
et son sang par l’homme. Ce dernier porte une partie de la récolte chaque
semaine au Souk (marché) : un petit revenu qui serre à payer les
frais de la nourriture de la famille pendant une semaine mais, qui dépend
de la décision des grands commerçants du Safran qui délimitent le prix de
vente à chaque jour du Souk. Une double exploitation de la force du travail de
la femme paysanne aux champs et à la maison, en plus d’une valeur ajoutée aux
poches des grands commerçants pour augmenter leur capital.
Au nom de la liberté du travail et des prix, le capital
impérialiste intervient pour récupérer le taux de revenu que le capital
comprador ne peut pas dominer. La marge de revenu qui est depuis longtemps
restée aux paysan(ne)s n’est pas normal dans le système capitaliste financier.
Des études scientifiques sur l’Or Rouge du Maroc ont été montées aux
laboratoires des pays impérialistes,
l’entité sioniste est en tête de ce complot de massacre de végétaux naturelle Bio ! Le safran naturelle constitue pendant des millénaires ses propres conservations de survivre. Il a la capacité de se multiplier dans la terre de Taliouine, conserver ses caractères génétiques spécifiques et constituer une espèce caractéristique marocaine. La sauvagerie pousse les hommes de la science sionistes à détruire tout ce que la nature a pu constituer il y a des millénaires ! Tout cela pour mettre la main du capital impérialiste sur les ressources naturelles d’un pays appauvri par le capital comprador. Les deux capitaux sont aujourd’hui bien reliés en intégrant le capital comprador dans le système capitaliste impérialiste pour bien assurer une bonne exploitation sauvage des paysan(ne)s et de la femme paysanne en particulier, en suite détruire toute production végétale naturelle Bio !
Dar le Safran (la maison du Safran) est construite à
Taliouine en 2011 par le capital comprador local soutenu par le capital
impérialiste, après avoir complété toutes les formalités systématiques
scientifiques et commerciales pour détruire la matière végétale naturelle de
Taliouine : le Safran. Dar le Safran est une bourse commerciale de cette
matière, l’inauguration de cet établissement en 10 novembre 2011 la
vaille du jour de la victoire de la révolte tunisienne, constitue le début
d’une ère de la vie du Safran marocain. La mafia constituée dans la région
depuis 1956 à l’aube de l’indépendance formel/nouvelle occupation, pour servir
les intérêts du régime comprador est maintenant atteint ses hauts degrés. Après
avoir met sa main sur les biens publics de Taliouine, la finance de la
municipalité et 15 communes rurales est soumise au vol systématique appliqué
par un groupe qui constitue la mafia installé au sein des conseils communaux.
Les coopératives et les associations paysannes sont dirigés par les acteurs de
ce groupe qui a d’influence sur toute la vie des paysan(ne)s pauvres de
Taliouine.
Une association est constitué pour diriger le vol dans
la dite Dar le Safran par les chefs de la mafia, après avoir volé l’argent de
la coopération Souktana à chaque fois de la restructuration de son bureau
depuis les années 1970. Plusieurs autres coopératives sont constituées
aujourd’hui par l’intervention du capital comprador : une vaste marge
de vol des biens des paysan(ne) est ouverte devant cette mafia pour ne pas
donner de chance à toute fuite d’argent qui peut être récupéré par les
paysan(ne)s. Les paysan(ne)s sont maintenant obligés de rendre leurs
produits à Dar le Safran et attendre des mois et des mois le revenu de la
vente. De 30 dirhams (2,7 euros) un gramme du Safran en 2011 à 12 dirhams (1,1 euros) les
années suivantes. C’est vraiment une catastrophe pour l’économie des pauvres
paysan(ne)s qui ne peuvent pas arriver à comprendre le complot monté contre
leurs intérêt par le capital comprador soutenu par le capital impérialiste, par
la mafia du Safran soutenue par le lobby sioniste.
Une façon de destruction du Safran qui très catastrophique est la
commercialisation des bulbes du Safran de Taliouine. Le lobby sioniste
organise l’achat des bulbes du Safran de Taliouine pour mettre sa main sur
cette espèce naturelle Bio. Pendant deux années, il arrive par l’aide de la
mafia du Safran de Taliouine de faire circuler les faux bulbes génétiquement
modifiés, qui ne contient pas le caractère génétique de
multiplication : reste stérile pour obliger les paysan(ne)s à acheter la
marchandise sioniste. Quelle crime commis par les hommes de la science sioniste
envers la nature et l’Homme ! Les pauvres malheureux paysan(ne)s sont
choqués par cette catastrophe qui condamne leur propre matière végétale
naturelle et Bio. Après avoir ouvrir l’agriculture du Safran dans d’autres
régions, Errachidia, Oujda, Midelt, El Houz … le Safran ne reste plus une
caractéristique végétale naturelle de Taliouine. Les bulbes génétiquement
modifiés ouvrent l’exploitation sauvage de l’eau, la terre et les ressources
naturelles de Taliouine, par le capital impérialistes. Le seul moyen de lutter
est de soulever les femmes paysannes pour leurs droits du travail, dans
l’avenir l’exploitation des ouvrières agricoles sera multiplié ce qui
nécessitera un mouvement ouvrière organisé.
Depuis 2008 la mafia du Safran organise le dite
festival du Safran soutenue par le capital comprador pour réaliser le programme
destructif impérialo-sioniste. C’est une occasion de réunir tous les
constituants du système d’exploitation sauvage des ressources végétaux
naturelles, des sociétés, coopératives et des associations y ont participé pour
applaudir ce programme. Des recettes, des plats et des cadeaux (Paquets de
Safran) remisent aux acteurs de cette guerre menée contre le Bio : l’ensemble
constitue l’harmonie renvoie aux simultanéités de chants de mort et de
boucherie de la force du travail de la femme paysanne aux champs du Safran. A
l’occasion de chaque festival des jeunes de Taliouine tentent d’exprimer leur
colère de ce qui se passe dans cette région isolée, chômage au sein des jeunes,
analphabétisme surtout au sein des femmes, manque de service de centre de santé,
insuffisance des enseignants et de classes d’enseignement, isolement des douars
(groupements d’habitants isolés dans les montagnes), manque d’assainissement…
La peur règne dans les montagnes à cause de la terreur des forces de répression
(gendarmes, agents des autorités), le tribunal de première instance de
Taroudant est systématiquement un appareil de répression qui soutient cette
terreur.
Lahoucine Amal