Plaintes concernant le financement,
pour des dizaines de milliards de dollars, de projets d'investissement
provoquant des violations massives des droits économiques et sociaux des petits
paysans et des professionnels forestiers.
A messieurs :
Le Secrétaire Général des Nations
Unies
Le Secrétaire Général du Comité des
Droits de l'Homme des Nations Unies
Le Secrétaire Général de
l'Organisation Internationale du Travail
Le Secrétaire Général de l'Union
Marocaine du Travail
Le président d’Instance des Barreaux
du Maroc
Le Procureur Général du Roi, Chef du
Paquet Général à Rabat
Contre les banques suivantes :
Le Fonds Monétaire International
La Banque Mondiale
L'Agence Européenne de Développement
L'Agence Française de Développement
La Banque Africaine de Développement
La Banque Allemande de Développement
Le Fonds Saoudien de Développement
Le Fonds Abou Dhabi pour le
Développement
Le Fonds Qatar pour le Développement
Le syndicat national des petits
paysans et professionnels forestiers, filière de l'Union Marocaine du Travail,
considère que les banques ci-dessus sont impliquées dans des délits financiers qui sont des
violations flagrantes des droits des petits paysans et professionnels forestiers
du Maroc, ce qui a un impact grave sur les fondements de la liberté en
démocratie.
Ces délits aboutissent à la disparition des libertés
publiques, en particulier la liberté d'expression, d'opinions et de
protestations : les militants syndicalistes, les militants de de droits
humains, les associations, les journalistes, les blogueurs et tous ceux qui ont
une opinion libre contre ces violations des droits de humains, sont exposés à
la répression et à la détention.
Par les politiques financées par ces
banques conduisent le peuple marocain subit la dégradation à tous les niveaux
des droits économiques, sociaux et culturels, malgré la disponibilité de leurs
qualifications économiques énormes au Maroc, suffisantes pour assurer sa
prospérité et l’accès à une vie décente. Mais l'intervention illégale de ces
banques à travers l'adoption d'accords sans rapport avec le vrai développement
des forces laborieuses, signés dans les salons et les couloirs des ministères
qui manquent de transparence et ignorent l'intérêt du peuple marocain. De plus,
ils ne stipulent aucune obligation légale contraignante envers les signataires en cas d’échec et de
provocation de déséquilibres administratifs et financiers qui peuvent avoir des
impacts négatifs sur sa vie. Ce sont des accords illégaux incompatibles avec le
droit international aux droits humains, en particulier le respect de l'environnement, au développement
et à la sécurité alimentaire qui exige l’accès au droit à la terre en condition
préalable à tout projet qui envisage le développement dans le monde rural.
Le résultat catastrophique de ces politiques
du profit de ces banques sur la vie du peuple marocain a été fatal, se
traduisant par la propagation de la corruption administrative et financière
dans les ministères et les institutions de l'État, et la disparition des
libertés, ce qui se manifeste par la
répression de la révolte d’Al-Hoceima et d'autres soulèvements, et la détention
politique demilitants syndicaux de droits humains, des fils des petits paysans
et des professionnels forestiers qui sont condamnés à des centaines d'années de
prison, y compris des mineurs. En face ce cette répression, les auteurs de
délits financiers sont protégés par les
partis politiques du gouvernement, et ouvrent la voie à l'exclusion, le pillage
des biens publics et l’investissement de ces fonds volés dans les domaines
industriels et agricoles, provoquant la persécution des petits paysans et des
professionnels forestiers expulsés de leurs terres collectives et privés, par
la mafia foncière et les faux témoins.
Ces banques soutiennent ces
politiques de répression et d'intimidation contre le peuple marocain qui se bat
pour le développement et de contrôle de ses richesses, et contre la corruption
et le vol d'argent public investi dans des banques étrangères, ce qui dégrade
sa vie à force de payer des dettes sans fin !
On vous site des dossiers majeurs qui
traduisent cette situation :
1- Le Cactus d'Ait Amran dans le sud
du Maroc, planté illégalement à partir de documents falsifiés, sur 80000
hectares de terres de petits paysans et de professionnels forestiers à Sidi
Ifni. Ces fonds sont pillés par la mafia foncière et ces projets conduisent
aujourd'hui à une massive guerre biologique par le soi-disant insecte écarlate.
2- Le Safran de Taliouine dans la
région du mont Siroua au sud du Maroc, dont les fonds sont affectés à la maison du Safran – Bourse du Safran,
exploitée par la mafia des commerçants du safran qui importe du safran génétiquement modifié et le
commercialise comme étant originaire du mont Siroua, ce qui élimine les caractéristiques
génétiques du vrai Safran marocain, développé depuis des milliers d'années.
3- La Biosphère de l’Arganier au sud
du Maroc, patrimoine humain universel reconnu par l'UNESCO, dont les forêts
sont détruites dans la plaine du Souss, victimes de la guerre biologique par
l’importation de la version génétiquement modifiée. Et en plus, la destruction
de la nappe phréatique se vide par l’implantation d’agrumes et de primeurs dont
75% des exportations partent du Maroc vers l'Europe, ce qui représente aussi
une exportation de l'Eau !
4- Le cannabis dans le nord du Maroc,
est exploité par la mafia de la drogue pour s'enrichir. Appelée le kif, la
plante authentique de la région est soumise à la guerre biologique par
l’invasion de la version génétiquement modifiée, importée afin de doubler la
production estimés à 23 milliards de dollars chaque année ; et enfin, pour
blanchir cet argent, elle occupe les terres des petits paysans et
professionnels forestiers dans les plaines du Maroc , en les persécutant : plus
de 12 000 poursuites contre eux dans les brigades de la gendarmerie et les
tribunaux.
5- Les palmeraies dans les oasis de
Drâa Tafilat dans le Sud-est, occupées par la mafia foncière qui implante
dans leurs domaines la version
génétiquement modifiée pour une double production provoquant une guerre
biologique contre les palmiers d'origine bio-naturelle.
6- Les ressources minières : phosphate, or, argent, et autres minéraux
dans les terres collectives des petits paysans et professionnels forestiers
sont exploitées par des sociétés de transactions et le holding royal ; leurs
revenus sont transmis à des banques étrangères.
7- La pêche maritime, occupée par des
sociétés de transactions et des hommes d'État qui détruisent massivement les
ressources marines, ce qui a une influence désastreuse sur les petits pêcheurs,
petits paysans sans terres, dépossédés de leur droit à la pêche, ce qui empêche
le citoyen marocain de profiter de
produits alimentaires vitaux,dont les prix ont considérablement été augmentés,
dégradant le revenu individuel du citoyen marocain.
8- Le mont Siroua au sud, soumis à la
destruction par la société canadienne Maya Gold exploitant massivement la mine
d’argent et polluant les eaux de son bassin qui alimentent le barrage Mokhtar
Soussi, le barrage Aoulouz et le cours d'eau de la plaine du Souss où se trouve
le centre d'agrumes et de primeurs exportés vers l'Europe.
9- Les forêts de Cèdres, près des
lacs d'Aglamam Azgzadans le Moyen Atlas qui alimentent la vallée d’Om Rabi, le
barrage Al Hansali, les plaines de Tadla et Doukkala, et les mines de
phosphate. Ces richesses exploitatées massivement par la mafia du bois et les
grands propriétaires fonciers qui détruisent cet environnement et endommagent
la vie dans les plaines du centre du Maroc.
10- Les réserves du Drâa-Tafilalat,
Souss-Massa, le Moyen Atlas et le Nord occupées par les Saoudiens, les Emirats
et les Qataris qui en exploitent les biens publics tandis que les vrais
propriétaires de ces terres, les petits paysans et professionnels forestiers,
sont persécutés. Il faut signaler que ces réserves sont destinées à être
transformées en bases militaires pour occuper notre pays de la même manière qu'
au Yémen, en Syrie et en Libye.
11- Les professionnels forestiers,
“les nomades” comme l'État les appelle, persécutés jusqu'à ce qu'ils deviennent
des réfugiés dans leur propre pays. Ils n’ont pas de droit d'accès à la terre
et se déplacent à travers les montagnes et les plaines à la recherche de
pâturages pour leur bétail. Ils n'ont aucune aide financière de l’État bien
qu'ils soient propriétaires des terres qui regorgent de ressources naturelles.
12- Les terres collectives Gsima
Msguina à Agadir, qui subit de graves violations des droits des petits paysans
et professionnels forestiers, persécutés quotidiennement après avoir été
expulsés de leurs terres occupées par la mafia foncière. Celle-ci occupe ses
terres et y construit ses palais pour diriger ses projets rapportant des
milliards de dollars à travers la spéculation immobilière et le pillage des
fonds publics. L’alliance des sociétés de transactions et des grands
propriétaires fonciers investit ses fonds dans la construction d' hôtels cinq
étoiles, de groupements immobiliers de l’agro-alimentaire et de vente de voitures. Alors que les ouvrier(e)s
: paysans pauvres sans terres sont exploités dans ces projets dans des
conditions proches de l’esclavage. Leurs enfants sont privés des droits les
plus élémentaires : la santé, l'éducation, le logement et le travail.
13- Les projets "Nour
Maroc" de l'énergie solaire dans le Sud-est, considérés comme grands projets en milliards
de dollars sur les terres des petits paysans et des professionnels forestiers
qui sont persécutés et leurs protestations réprimées à Ouarzazate - Hollywood
du Maroc et Sidi Ayad Midelt - centre des
métaux précieux, et l'emprisonnement de leurs militants. Ces projets polluent
le cours d'eau dans la région Drâa Tafilalet et l'eau du barrage Mansour Dahbi
à Ouarzazate qui alimente la vallée de Drâa.
Face à cette situation catastrophique
dans notre pays, voici donc les résultats
de la politique de classe qui a
un impact grave sur la vie des Marocains
opprimés. Face à cette situation dramatique, une minorité de 70 familles
fortunées grâce au pillage de leurs biens, exploite les paysans devenus
ouvrier(re)s dans leurs projets d'investissement industriel et agricole, dans
des conditions proches de l'esclavage.
Le syndicat national des petits
paysans et professionnels forestiers, filière de l'Union Marocaine du Travail,
condamne ces politiques de classe qui écrasent le peuple marocain en train de
périr. Il exige de désigner ceux qui exploitent ces richesses, d'arrêter la
répression contre le peuple marocain et de libérer tous les détenus politiques
et prisonniers d'opinion, en particulier ceux du Hirak d’Al-Hoceima.
Agadir le 31 janvier 2020