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mercredi 6 février 2019

Sidi Ayad: under the feet of poor peasants, silver mines



Sidi Ayad, an Amazigh tribe in southeastern Morocco is completely marginalized. Ruins of the concentration camp built by the French army are still standing at the foot of the mountain: it aimed to control the workers of the mine at the top of the hill. It is now sheltered by poor peasants, who are looking for stones in the mineral waste of the mine.
Sidi Ayad is home to one of the great mineral resources of Morocco, already exploited by the French in the colonial era, like all regions of south-eastern Morocco. It has a large body of water, a dam was built to supplement the electricity production of the solar panels of the Noor 4 power plant.
Noor 4 is a solar power station intended to supply electricity to the projected mining industry factories. France returns to recover the resources left behind after the Second World War and the Moroccan national liberation movement.
The Moroccan regime is engaged in new colonial projects on the land of the oppressed poor peasants of Sidi Ayad. An intervention of the SNPPPF must be realized in the coming months: from Tamtatouchte to Sidi Ayad, a new peasant struggle is engaged.
To attack the movement of small and poor peasants Sidi Ayyad, led by peasant activist Said Obamimoun, to intimidate them and dissuade them from claiming their rights, a sham trial was held against him. He was arrested on 18/04/2018 by the gendarmerie following a complaint by a state agent, put to the prosecutor's office of the court of Midelt, followed by a false bag of indictments approved by false witnesses, and sentenced to 4 months in prison.
The methods of repression and state trials adopted by its courts aim at blocking their movement, creating conditions conducive to the exploitation of natural resources and making the SNPPPF a detriment of the interests of the oppressed. On the contrary, they reinforce their determination to carry out their struggle to meet their demands.

lundi 28 janvier 2019

Les centrales solaires Noor Maroc pillage des biens publics

La centrale solaire Noor Ouarzazate

Le Maroc est devenu le milieu favorable des manipulations des programmes des grandes puissances impérialistes pour l’accumulation d’argent à travers les projets industriels. Le régime marocain par ses politiques de classe menées depuis les années 1980, a disposé les ressources naturelles du peuple marocain suivant les intérêts du capital impérialiste, au même temps que le peuple s’appauvri de jour en jour. Des simples démarches juridiques sont à la disposition des sociétés impérialistes visant l’exploitation des terres des paysans pauvres, 20 millions d’hectares, les sociétés françaises en tête.
Le régime marocain est engagé fortement dans l’exécution des nouveaux plannings de projets coloniaux programmés sur les terres des paysans pauvres opprimés. L’Agence marocaine de l’énergie solaire et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, deux établissements dominés par la bourgeoisie commerçante sont impliqués dans ces grands projets. Des projets impérialistes proie divisée entre des sociétés de transactions françaises, indiennes et chinoises et la Banque allemande de développement. Des énormes fonds d'argent public dépensés sous couvert de crédits de banques impérialistes pour bénéficier ses sociétés et augmenter leurs capitaux.
 Les trois projets Noor Ouarzazate de la centrale solaire qui sont destiné à produire de l’électricité dit énergie alternative, sont des bons exemples de pillage des biens publics au Maroc.  Le projet Noor 1 Ourzazate  est supervisé par l’ACWA Power, une société saoudienne, voir le lien:
Trois ans de construction pour un coût de 671 millions de dollars, tandis que le coût total de ces projets s'élève à deux milliards 470 millions de dollars.
Les projets Noor Ouarzazate sont implantés sur les terres des paysans pauvres, des tribus amazighes au sud-est du Maroc, marginalisés depuis 1956. Malgré qu’ils habitent dans une région proche des mines d’argent exploitées depuis les années 1920, un grand barrage et des studios de l’industrie cinématographique (Hollywood Ouarzazate) ces paysans s’appauvries de jour en jour et leur terres sont desséchés. Une guerre farouche est menée contre leur droit à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles. Des dizaines de milliers d’hectares de leurs terres ont été ravagées pour implanter ces centrales solaires.
La manifestation des paysans pauvres de Ghessate à Ourzazate, le lieu de ses projets, pour leur droit à la terre est réprimée. Leur leadeurs sont détenus et condamnés à des lourds peines de prison.
Les radiateurs électriques alimentés par les panneaux solaires, ont complètement consommé l’eau du barrage Mansour Ed-dahbi à Ouarzazate, des dizaines de millions de mètres cubes d’eau sont évaporés. Les paysans pauvres de la vallée de Drâa n’ont plus accès à l’eau d’irrigation par leurs méthodes traditionnelle.
La manifestation des habitants de Zagora pour leur droit à l’eau potable a été réprimée. Ses leadeurs sont détenus et condamnés à des lourds procès.
L’énorme somme d’argent, pillage d’argent publics, dépensée en faveur de banques et de sociétés impérialistes ne fait que multiplier les souffrances du peuple marocain endetté (92 milliards de dollars). Ce qui démontre les objectifs coloniaux de ces projets qui servent les capitaux impérialistes au détriment des intérêts du peuple marocain opprimé.
Ces politiques de classe ont des répercussions graves sur la vie des paysans pauvres :
Leurs terres sont exploitées par les nouveaux colonialistes sans compensation financière substantielle ni avantages économiques et sociaux dans leurs régions.
Leur droit à la revendication est violé, le public les appelle «  Paysans Gazat-Ouarzazate ». Ils sont aujourd’hui  menacés à se réfugier comme des palestiniens.
Une nouvelle ère de torture a été déclaré au Maroc depuis l’engagement du régime marocain dans l’exécution des pactes impérialistes de dit Libre-échange qui dispose les ressources naturelles marocaines à l’exploitation massive du capital financier impérialiste.
Cette situation grave demande le renforcement de la lutte paysanne à travers l’organisation des paysans pauvres au niveau national et international. Le syndicat paysan national des petits paysans et professionnels forestiers est engagé depuis sa fondation dans la voie de l’organisation de la lutte pour les droits légitimes des opprimés marocains.


إلى العمال والفلاحين