lundi 28 janvier 2019

Les centrales solaires Noor Maroc pillage des biens publics

La centrale solaire Noor Ouarzazate

Le Maroc est devenu le milieu favorable des manipulations des programmes des grandes puissances impérialistes pour l’accumulation d’argent à travers les projets industriels. Le régime marocain par ses politiques de classe menées depuis les années 1980, a disposé les ressources naturelles du peuple marocain suivant les intérêts du capital impérialiste, au même temps que le peuple s’appauvri de jour en jour. Des simples démarches juridiques sont à la disposition des sociétés impérialistes visant l’exploitation des terres des paysans pauvres, 20 millions d’hectares, les sociétés françaises en tête.
Le régime marocain est engagé fortement dans l’exécution des nouveaux plannings de projets coloniaux programmés sur les terres des paysans pauvres opprimés. L’Agence marocaine de l’énergie solaire et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, deux établissements dominés par la bourgeoisie commerçante sont impliqués dans ces grands projets. Des projets impérialistes proie divisée entre des sociétés de transactions françaises, indiennes et chinoises et la Banque allemande de développement. Des énormes fonds d'argent public dépensés sous couvert de crédits de banques impérialistes pour bénéficier ses sociétés et augmenter leurs capitaux.
 Les trois projets Noor Ouarzazate de la centrale solaire qui sont destiné à produire de l’électricité dit énergie alternative, sont des bons exemples de pillage des biens publics au Maroc.  Le projet Noor 1 Ourzazate  est supervisé par l’ACWA Power, une société saoudienne, voir le lien:
Trois ans de construction pour un coût de 671 millions de dollars, tandis que le coût total de ces projets s'élève à deux milliards 470 millions de dollars.
Les projets Noor Ouarzazate sont implantés sur les terres des paysans pauvres, des tribus amazighes au sud-est du Maroc, marginalisés depuis 1956. Malgré qu’ils habitent dans une région proche des mines d’argent exploitées depuis les années 1920, un grand barrage et des studios de l’industrie cinématographique (Hollywood Ouarzazate) ces paysans s’appauvries de jour en jour et leur terres sont desséchés. Une guerre farouche est menée contre leur droit à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles. Des dizaines de milliers d’hectares de leurs terres ont été ravagées pour implanter ces centrales solaires.
La manifestation des paysans pauvres de Ghessate à Ourzazate, le lieu de ses projets, pour leur droit à la terre est réprimée. Leur leadeurs sont détenus et condamnés à des lourds peines de prison.
Les radiateurs électriques alimentés par les panneaux solaires, ont complètement consommé l’eau du barrage Mansour Ed-dahbi à Ouarzazate, des dizaines de millions de mètres cubes d’eau sont évaporés. Les paysans pauvres de la vallée de Drâa n’ont plus accès à l’eau d’irrigation par leurs méthodes traditionnelle.
La manifestation des habitants de Zagora pour leur droit à l’eau potable a été réprimée. Ses leadeurs sont détenus et condamnés à des lourds procès.
L’énorme somme d’argent, pillage d’argent publics, dépensée en faveur de banques et de sociétés impérialistes ne fait que multiplier les souffrances du peuple marocain endetté (92 milliards de dollars). Ce qui démontre les objectifs coloniaux de ces projets qui servent les capitaux impérialistes au détriment des intérêts du peuple marocain opprimé.
Ces politiques de classe ont des répercussions graves sur la vie des paysans pauvres :
Leurs terres sont exploitées par les nouveaux colonialistes sans compensation financière substantielle ni avantages économiques et sociaux dans leurs régions.
Leur droit à la revendication est violé, le public les appelle «  Paysans Gazat-Ouarzazate ». Ils sont aujourd’hui  menacés à se réfugier comme des palestiniens.
Une nouvelle ère de torture a été déclaré au Maroc depuis l’engagement du régime marocain dans l’exécution des pactes impérialistes de dit Libre-échange qui dispose les ressources naturelles marocaines à l’exploitation massive du capital financier impérialiste.
Cette situation grave demande le renforcement de la lutte paysanne à travers l’organisation des paysans pauvres au niveau national et international. Le syndicat paysan national des petits paysans et professionnels forestiers est engagé depuis sa fondation dans la voie de l’organisation de la lutte pour les droits légitimes des opprimés marocains.


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