mardi 22 janvier 2019

Pour ne pas oublier l’affaire du martyr Brahim Saika



Le conseil de coordination régional de Souss Massa et Guelmim Oued Non du syndicat national des petits paysans et professionnels forestiers, dans sa réunion le 19 avril 2016, a étudié l’affaire du martyr Brahim Saika : ses causes, ses répercussions et ses résultats sur le mouvement de masse en général et le mouvement syndical paysan en particulier.

Le syndicat paysan confirme ce qui suit :


1 – On considère le martyre Brahim Saika comme martyre de mouvement de masse y compris, et le mouvement syndical paysan. Brahim Saika a largement contribué à organiser les luttes de masse de protestation, en tant que :

-Leader du mouvement des étudiants sahraouis pendant la période de ses études universitaires. Il a été détenu, poursuivi et condamné à trois ans de prison ferme.
-Leader du mouvement de la coordination sur le terrain des diplômés enchômagés sahraouis. Il a été attaqué et harcelé pour limiter son mouvement, et enfin, détenu et assassiné.
-Sa présence au sein du mouvement de masse de protestation à Guelmim sur les revendications socio-économiques, pousse les adversaires des mouvements de masse à le harceler dans le but de l'isoler.
-Son attachement à la défense des revendications des classes populaires opprimées le pousse à s’engager dans les travaux du comité préparatoire pour la restructuration du bureau régional du syndicat national des petits paysans et professionnels forestiers, quelques jours avant son arrestation.

2 – L’affaire du martyr Brahim Saika, est une affaire d’assassinat organisée contre un militant chef de mouvement de masse de protestation à fin d’écraser le mouvement de masse militant, y compris le mouvement syndical paysan, ce qui demande :

-La considération de l’affaire de l’assassinat du martyr comme affaire de toutes les organisations syndicales et de droits humains, militant vraiment pour la liberté et la démocratie au niveau national et international.
-La considération de notre syndicat comme partie civile à la justice, concernant les deux plaintes de sa famille posées chez le procureur de la cour d’appel à Agadir, contre la police de Guelmim. La première sur la torture contre le martyr devant sa famille et dans le commissariat. La deuxième sur l’offensive de leur maison par les policiers et harceler la mère et ses enfants.
-Nous considérons l'État comme le seul responsable pour révéler les causes réelles de la mort du  martyre, plutôt que d'adopter les sophismes du procureur d'Agadir dans sa déclaration lointaine de la réalité de sa mort.
-Appel à toutes organisations de droits humains militant vraiment au niveau national et international pour obliger l'État à procéder à une expertise médicale légale et une autopsie légale pour révéler la vérité.

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