Les nomades jouent un rôle important dans la régénération
du pâturage et les forêts du Maroc, portant ils sont marginalisés par l'Etat
marocain. On les appelle nomades au sein de la société marocaine. Ils vivent
dans la marge du processus de la production capitaliste, malgré qu'ils
produisent les viandes Bio, de qualité sensorielle.
Leurs troupeaux jouent des rôles importants dans la régénération des terres
et forêts, ils cultivent la terre en marchant et l’enrichirent en jetant leurs
excréments. Ils déplacent les semences bio-naturelles en équilibrant la
diversité de la nature en matière biologique. Ces hommes et femmes sont
toujours intimidés dans les sociétés arriérées, malgré leur travail noble.
Des milliers de familles dans les tribus amazighes, au sud-est du Maroc,
vivent dans la marge de la société. La plus part d'entre eux prennent les
grottes de Saghro (chaîne de montagnes) comme abris. Sous leurs pieds il existe
des mines d'argents. Malgré tous ses richesses, ils cassent la
croûte aux sommets des montagnes de l'Atlas et dans la plaine de Souss.
Leurs enfants sont prévus de la scolarisée et leurs femmes risquent de
mourir aux moments des accouchements. Leurs morts, aux moments de leurs
voyages, sont abandonnés là où ils sont morts. Ils ont des cimetières partout
dans les montagnes de l'Atlas et la plaine de Souss.
Ils quittent Saghro, en familles, quand la région est dépourvue d'herbes,
en gagnant les pâturages de l'Anti-Atlas riches en herbes pour l'alimentation
de leurs bétails.
Ils sont dépourvus des droits de l'Homme et les autorités ne cessent jamais
de les chasser, harceler et extorquer pour voler leurs biens.
La loi 13-113 vient d'approuver tous ces actes de discrimination moderne au
Maroc.
Le syndicat paysans dit : à bas à l’apartheid, le dossier
des professionnels forestiers, bergers comme on aime les appelés, est en
tête de notre ordre du jour !