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jeudi 29 octobre 2020

Les nomades de Saghro contre la loi 13-113 concernant les pâturages


Les nomades jouent un rôle important dans la régénération du pâturage et les forêts du Maroc, portant ils sont marginalisés par l'Etat marocain. On les appelle nomades au sein de la société marocaine. Ils vivent dans la marge du processus de la production capitaliste, malgré qu'ils produisent les viandes Bio, de qualité sensorielle.

Leurs troupeaux jouent des rôles importants dans la régénération des terres et forêts, ils cultivent la terre en marchant et l’enrichirent en jetant leurs excréments. Ils déplacent les semences bio-naturelles en équilibrant la diversité de la nature en matière biologique. Ces hommes et femmes sont toujours intimidés dans les sociétés arriérées, malgré leur travail noble.

Des milliers de familles dans les tribus amazighes, au sud-est du Maroc, vivent dans la marge de la société. La plus part d'entre eux prennent les grottes de Saghro (chaîne de montagnes) comme abris. Sous leurs pieds il existe des mines d'argents. Malgré tous ses richesses,  ils cassent la croûte aux sommets des montagnes de l'Atlas et dans la plaine de Souss.

Leurs enfants sont prévus de la scolarisée et leurs femmes risquent de mourir aux moments des accouchements. Leurs morts, aux moments de leurs voyages, sont abandonnés là où ils sont morts. Ils ont des cimetières partout dans les montagnes de l'Atlas et la plaine de Souss.

Ils quittent Saghro, en familles, quand la région est dépourvue d'herbes, en gagnant les pâturages de l'Anti-Atlas riches en herbes pour l'alimentation de leurs bétails.

Ils sont dépourvus des droits de l'Homme et les autorités ne cessent jamais de les chasser, harceler et extorquer pour voler leurs biens.

La loi 13-113 vient d'approuver tous ces actes de discrimination moderne au Maroc.

Le syndicat paysans dit : à bas à l’apartheid, le dossier des professionnels forestiers, bergers comme on aime les appelés, est en tête de notre ordre du jour !

 


lundi 11 février 2019

Affaire des paysans d'Idaougamad : demain troisième jugement et énoncé du verdict


Sit-in des paysans devant le tribunal de Taroudant

Idaougamad est une tribu amazighe vivant entre la vallée du Souss et les montagnes du Haut-Atlas, à l’est de Taroudant au sud-ouest du Maroc, dans une région située au sein de la réserve de biosphère de l’arganeraie, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1998.
La réserve de l’arganeraie subit une destruction massive pour permettre d'implanter les agrumes. Le programme dit "planning Maroc vert" vient achever ce qui reste de cette destruction organisée. Un programme d’implantation du dit "arganier israélien", génétiquement modifié dans les laboratoires sionistes, comme l’olivier, le safran et autres. 
 Ce programme dirigé par Akhenouch, vise à l’implantation de 12000 hectares de cette "copie" d’arganier dans la réserve du Souss. Il a même constitué une association (AMBA) pour exécuter son programme et y affecter Bourahime, un grand propriétaire immobilier et président de la commune Tinzert à quelques kilomètres d’Idaougamad. Donc il trouve un champ fertile pour commencer la deuxième phase de la destruction de l’arganeraie, après avoir ravagé les terres de cette tribu qui connait au début des hommes de justice, ainsi le juge Agarram l’ex-président du tribunal de Casablanca dans les années 1990.
Les petits paysans d’Idaougamad avaient manifesté leur colère contre ce programme destructeur en provoquant l'arrêt de ses premiers travaux. Le 31 janvier 2019, 5 petits paysans de cette communauté amazighe ont été arrêtés par la gendarmerie d’Aoulouz et déférés au tribunal de Taroudant.
Le procureur avait joué le rôle du médiateur de prédateurs des biens des paysans, il leur a imposé une seule condition pour les libérer, c’est de signer l’engagement à ne plus toucher à ce projet. Ce sont des hommes âgés, expérimentés dans la lutte pour leur droit à la terre depuis 2011, ils ont vécu les problèmes des tribunaux et n’ont rien à perdre, leurs enfant sont  majeurs. Ils ont donné une bonne leçon au procureur, ils ont choisi la voie de la résistance de leur ancêtres pour l’indépendance de la patrie contre  la trahison, ils ont choisi la prison.
Les détenus sont :
Omar Larabi.
Hmed Ihihi.
Omar Azdou.
Jilali Elgherizi.
Hassan Boussaid. 
Le premier février 2019, un groupe de jeunes paysans avaient contacté le syndicat paysan (SP) pour demander de soutenir leurs détenus. Ils ont manifesté leur colère en organisant un sit-in devant la maison de la province de Taroudant. Un comité a été constitué pour suivre le déroulement du jugement, la première audience aura lieu mardi le 5 février 2019.

Qu'est-ce que l'arganier de l'arganeraie ?
C'est un arbre de la Biosphère qui lutte contre la sécheresse et nourrit les chèvres, l'Homme est prédateur il peut se nourrir des boucs. Dans les saisons des sécheresses, l'arbre se débarrasse de ses feuilles d'un seul coup. C'est un processus écologique secret, qui est évalué à deux millions d'années.
Aujourd'hui, l'invasion d'une copie dit "l'arganier israélien" menace le Souss. Une copie récessive, génétiquement modifiée est manipulée depuis les laboratoires sionistes. Les scientifiques sionistes s'imaginent qu'ils sont plus puissants que la biosphère. Ils ont fabriqué une fausse copie de l'arganier, pour créer  l'illusion-argan de la pire espèce.
Akhenouch s'imagine qu'il est le plus intelligent des Marocains en s'intégrant dans les programmes de la culture de cette fausse copie. Il fait tout son possible pour ravager les terres des paysans pauvres dans l'Anti-Atlas, en coopération avec le président de l'association marocaine bi-professionnelle de l'arganier. Les deux hommes prédateurs cherchent à dominer l’arganeraie, trouvant un grand coût foncier facile à récolter.
Les paysans pauvres ne voient dans ce programme sioniste qu'une autre façon d'arracher de plus en plus leurs biens par ces nouveaux prédateurs. Une lutte des classes a été déclarée depuis qu'Akhenouch avait dévoilé ses objectifs dans la politique agricole de classe en mettant en tête de son ordre du jour l’exécution de la loi 13-113.


samedi 2 février 2019

Colère des paysans pauvres contre la destruction de la réserve de l’arganeraie


Idaougamad, une tribu amazighe située entre la vallée de Souss et les montagnes du Haut-Atlas, à l’est de Taroudant au sud-ouest du Maroc. Une région située au sein de la réserve biosphère de l’arganeraie, classée au patrimoine mondiale de l’humanité par l’UNESCO en 1998, voir le lien ci-dessous :
 (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_de_biosph%C3%A8re_de_l%27arganeraie ). La réserve de l’arganeraie subit une destruction massive pour implanter les agrumes, le programme dit planning Maroc vert vient pour accomplir ce qui reste de cette destruction organisée. Un programme d’implantation de dit arganier israélien, génétiquement modifié dans les laboratoires sioniste, comme l’olivier, le safran et autres. Ce programme dirigé par Akhenouch, vise l’implantation de 12000 hectares de cette fausse copie d’arganier dans la réserve de Souss. Il a même constitué une association (AMBA) pour exécuter son programme et affécté Bourahime, un grand propriétaire immobilier et président de la commune Tinzert de quelques kilomètres d’Idaougamad. Dont il trouve un champ fertile pour commencer la deuxième phase de la destruction de l’arganeraie, après avoir ravagé les de cette tribu connait comme première source des hommes de justice ainsi le juge Agarram l’ex-président du tribunal de Casablanca dans les années 1990.
Les petits paysans d’Idaougamad avaient manifesté leur colère contre ce programme destructif en arrêtant ses premiers travaux. Le 31 janvier 2019, 5 petits paysans de cette communauté amazighe ont été arrêtés par la gendarmerie d’Aoulouz et déférés au tribunal de Troudant.
Le procureur avait joué le rôle du médiateur de prédateurs des biens des paysans, il a posé devant les détenus une seul condition de les libéré, c’est d’avoir signé l’engagement à ne plus toucher à ce projet. Ce sont des hommes âgés, expérimentés dans la lutte pour leur droit à la terre depuis 2011, ils ont vécu les problèmes des tribunaux et m’ont rien à perdre, leurs enfant sont des majeurs. Ils ont donné une bonne leçon procureur, ils ont choisi la voie de la résistance de leur ancêtres pour l’indépendance de la patrie au de la trahison, ils ont choisi la prison.
Les détenus sont :
-      Omar Larabi.
-      Hmed Ihihi.
-      Omar Azdou.
-      Jilali Elgherizi.
-      Hassan Boussaid. 
Le premier février 2019, un groupe de jeunes paysans avaient contacté le syndicat paysan (SP) pour soutenir leurs détenus. Ils ont manifesté leur colère en organisant un sit-in devant la province de Taroudant. Un comité a été constitué pour suivre le déroulement du jugement, la première audience sera mardi le 5 février 2019.
L'arganeraie : qu'est-ce que c'est ?
C'est un arbre de la Biosphère qui lutte contre la sécheresse et nourrit les chèvres, l'Homme est prédateur il peut se nourrir des boucs. Dans les saisons des sécheresses, il se débarrasse de ses feuilles d'un seul coup. C'est un secret de processus écologique évalué pendant deux millions d'années.
Aujourd'hui, l'invasion d'une copie dit l'arganier israélien menace le Souss. Une copie récessif, génétiquement modifiée est manipulée depuis les laboratoires sionistes. Les scientifiques sionistes s'imaginent qu'ils sont plus puissants que la biosphère. Ils ont fabriqué une fausse copie de l'arganier, pour faire l'illusion-argan d'une pire espèce.
Akhenouch s'imagine qu'il est le plus intelligent des marocains en s'intégrant dans le programmes de la culture de cette fausse copie. Il fait tout son possible pour ravager les terres des paysans pauvres dans l'Anti-Atlas, en coopération avec le président de l'association marocaine bi-professionnelle de l'arganier. Les deux hommes prédateur, cherchent à dominer l’arganeraie, dont ils trouvent un grand coût foncier facile à récolter.
Les paysans pauvres ne trouvent ce programme sioniste qu'une autre façon d'arracher de plus en plus leurs biens par ces nouveaux prédateurs. Une lutte des classes a été déclarée depuis qu'Akhenouch avait dévoilé ses objectifs dans de la politique agricole de classe en mettant en tête de son ordre du jour l’exécution de la loi 13-113.


mercredi 30 janvier 2019

Pour l’alliance des ouvriers et paysans contre les politiques économiques de la France dans les pays de l'Afrique du nord

La mine d'argent Zgounder à Siroua et les champs du Safran autour de Siroua

Dans sa réunion «session du martyre Brahim Saika», le bureau exécutif du syndicat national des petits paysans et professionnels forestiers réuni le 22 avril 2018 au siège national de l’Union Marocaine du travail à Casablanca, a traité la question des préparatifs du premier congrès du syndicat prévu pour juillet prochain, en vue du processus de développement du syndicat paysan au Maroc (SPM) depuis sa naissance en juin 2012. Suit à la continuité de la lutte glorieuse des paysans pauvres au barrage Aoulouz des années 1980-1990 pour leur droit à la terre, l’eau et les richesses naturelles contre l’offensive des survivants du féodalisme et grands propriétaires fonciers au Souss soutenue par les politiques économiques de classe de l’État marocain. 
C’est l’une des hautes formes du nouveau colonialisme qui domine la vie économique, sociale et culturelle des ouvriers, paysans et petits fonctionnaires dans le but d’exterminer la classe moyenne et intégrer le capital commerçant qui détient le pouvoir dans le capital impérialiste mondial, visant  l'exécution des décisions suivant:
L’accaparement de terres collectives (20 millions d’Hectares) et exploitation de l’eau d’irrigation (sources, canaux, barrages) ce qui implique l’épuisement des nappes phréatiques (des centaines de milliards de mètres cubes) par sur-pompage pour les domaines des grands propriétaires fonciers implantés sur les terres des paysans pauvres et financés par les fonds publics crédités du peuple marocain (68 milliards de dollars) en faveur des banques colonialistes internationales. Une agriculture de développement des cultures agricoles destinées à l’exportation et l'implantation de la concentration du capital dans l’agriculture pour but d’intégrer le capital commercial local dans le capital impérialiste.
  L’exploitation des coopératives et associations agricoles pour but d’arracher les biens publics accumulés par la sueur et le sang d’environ un million de familles paysannes, ce qui implique l’exploitation d’un million de femmes paysannes dans des conditions proches de l’esclavage. Ces familles sont enchainées par les crédits de la banque «Crédit Agricole du Maroc» pour payer les frais d’achats des vaches et leur alimentation pour fournir le lait à la coopérative COPAG et la société Centrale Laitière et les frais d’eau d’irrigation à la société Aman Souss de son propriétaire Aziz Akhenouch et des associations d’irrigation des paysans dominées par son ministère. Sans oublier l’exploitation des femmes paysannes dans les coopératives féminines (l’huile d’Argan, le Safran et autres). Par contre, les grands propriétaires fonciers exploitent massivement les ressources d’eau et consomment l’électricité sans en payer les frais, lesquels endettés de milliards de dirhams et profitent malgré tout du soutien du projet dit «Plan Maroc Vert».
L’esclavage moderne des paysans pauvres (spécialement les femmes paysannes pauvres) comme parlementaires pour les informer d’une situation grave que leur silence ne ferait que cautionner. L’Union européenne, de par ses accords d’association avec le Maroc, est partie prenante ouvriers agricoles aux domaines des grands propriétaires fonciers. Ils sont privés des simples droits de travail tel le salaire minimum, la caisse social, l’assurance médical (contre les maladies graves comme les cancers causés par les produits toxiques utilisés dans la production des légumes et fruits), des vacances payées, maternité ...
La pollution des terres et nappes phréatiques par l’utilisation massive des pesticides au niveau des productions agricoles (production des bananes) ce qui menace l’équilibre écologique. L’excès des produits cancérigènes dans la production des agrumes et primeurs, ce qui condamne la santé des consommateurs.
Détournement de fonds publiques à travers de faux projets (projets de l’INDH) dans les campagnes isolées (douars des petits paysans et employés forestiers) au détriment des droits fondamentaux par des conseils communaux, provinciaux et régionaux dirigés par les partis politique soutenus par le gouvernement. Les autorités au niveau régional, provincial et local veillent sur l’acquisition des terres collectives dans les campagnes et banlieues des villes par les grands propriétaires fonciers et leurs sociétés immobilières qui profitent de la spéculation foncière. Les autorités dirigent une grande opération de constitution des dizaines de milliers d’associations utilisées comme moyen de vol de fonds publics de paysans regroupés dans leurs groupements d’habitats douars) sans dignité. Les jeunes paysans quittent l’école pour rejoindre les camps d’exploitation industriels dans les grandes villes et vivent dans des bidonvilles pour nourrir leurs pauvres familles.
L’exploitation des mines (phosphate, or, argent et autres) dans les terres collectives où les paysans pauvres sont exploités comme ouvriers dans ces gisements dans des conditions proches de l’esclavage. Ces grands projets (les mines de phosphate, l’or à Tata, l’argent à Imider Tinghir et Zgouder Tawayalt à Taroudant, charbon à Jrada) appauvrissent la nappe phréatique et polluent les terres et l’eau par des millions de tonnes de déchets toxiques jetés quotidiennement dans les cours d’eau pour développer le capital impérialiste à travers les multinationales.
La construction de méga-installations capitalistes sur les terres collectives (projets Noor à Ouarzazat et Midelt, les autoroutes, aéroports, ports, chemins de fer, le projet marina d’Agadir, les palais des Emirs du golf à Tanger et Agadir, le port touristique à Alhoceima, le barrage touristique de  Tinghir) sans dédommagement à leurs propres propriétaires. Les autorités conduisent des répressions massives contre les protestations de revendications des paysannes pauvres pour leurs droits. De l’autre côté l’État continue à menotter la classe moyenne par des crédits immobiliers qui valent des centaines de milliards de dirhams au détriment des terres collectives et du droit à la santé, l’enseignement et le travail par l’encouragement de la privatisation des institutions publiques et le travail par contrat.
Le soutien de la mafia de l’immobilier, le bois et la drogue à travers le pillage des richesses forestières (le cèdre, genévrier, chêne, argan, cannabis, le safran, l'arganier…) et l’exploitation des terres collectives pour le blanchiment d’argent.
La répression contre les libertés syndicales pour but d’affaiblissement de l’union ouvrière sous prétexte des dites «paix sociale», «cause nationale», «entreprise citoyenne», «libre échange», «commerce libre». De l’autre côté on expulse collectivement les ouvriers et ouvrières et on privatise les entreprises nationales en faveur du capital commercial et impérialiste  à des prix dérisoires.
la répression des mouvements protestataires populaires dans les villes et campagnes (Alhoceima, Jerada, Tinghir, Zagora…) et la condamnation des militants à des peines lourdes pour mettre fin aux protestations pour des revendications économiques et sociales, alors que la majorité des partis politiques sont impliqués dans le viol des droits du peuple marocain.
Dans le cadre de ces politiques économiques de classe soutenues par le capital impérialiste, la France, le protecteur des intérêts impérialistes au Maroc, veille sur l’exploitation des ouvriers et paysans par la participation de ses entreprises, qui a dépassé dans le domaine de fabrication de voitures au Maroc le plafond de production d’un million de voitures et passe à la production d’une voiture chaque minute. Cela aboutit au développement du capital impérialiste par l’exploitation des descendants des paysans comme ouvriers dans les entreprises françaises et internationales installées dans tous les secteurs au Maroc.
Le syndicat paysan au Maroc dénonce ces politiques économiques de classe et appelle la classe ouvrière, l’alliée historique des paysans, à l’unité contre l’illusion de la propagande politicienne qui sert les intérêts des classes qui détiennent le pouvoir.
Tous pour instaurer la lutte collective pour les droits des ouvriers et paysans en s’inspirant de la vraie lutte nationale pour laquelle nos martyres (ouvriers et paysans) ont fait couler leur sang contre le colonialisme.
Syndicat Paysan Maroc
Nous avons transféré une lettre au se secrétaire général du parlement européen pour la transmettre aux parlementaires pour les informer d’une situation grave que leur silence ne ferait que cautionner. L’Union européenne, de par ses accords d’association avec le Maroc, est partie prenante dans le conflit entre le régime marocain et les paysans. Il nous semble donc urgent que le Parlement adopte une résolution exigeant du Conseil qu’il rappelle au gouvernement marocain ses engagements à respecter les droits de l’homme et les principes démocratiques, pris dans les accords d’association avec l’UE.

jeudi 24 janvier 2019

Un colonel de gendarmerie marocain s’approprie des terres collectives à Nador, au Maroc



En octobre dernier les autorités marocaines, appuyées par des forces de répression et des gendarmes, avaient envahi des terres  appartenant à des Oulad Settout à Zaïo, dans la province de Nador (région de L’Oriental). Elles avaient chassé les petits paysans pauvres de leurs terres, détruisant leurs projets agricoles et occupant leurs maisons.
L'État marocain avait annoncé « la restitution d’un million d’hectares de terres collectives irriguées aux petits paysans ». Curieux exemple de cette décision : un colonel de la gendarmerie est devenu propriétaire de 37 hectares de telles terres à un prix d’un dollar, sur la base d’un acte officiel datant des années 1970, années de plomb.
Les petits paysans propriétaires de ces terres, qu’ils exploitaient depuis plus de 150 ans avec des titres de propriété, avaient manifesté contre cette offensive. Ils avaient organisé une marche et des sit-in dans la ville de Zaïo. L’un des militants de droits de l’homme, membre de l’Instance marocaine des droits humains, Brahim El Abdellaoui, qui avait soutenu leurs manifestations, est poursuivi devant le tribunal de Zaïo.
C’est là un nouvel exemple d’accaparement de terres collectives de communautés de petits paysans marocains, qui s’appauvrissent de jour en jour. Les hauts fonctionnaires, la bourgeoisie commerçante et les grands propriétaires fonciers, soutenus par les puissances impérialistes, France est en tête, occupent le pouvoir et l’économie et appauvrissent le peuple. Tout cela pour que le sang et la sueur des ouvriers et paysans, conséquences de l’exploitation de leur force de travail dans les camps de concentration, puissent continuer à nourrir le capital financier impérialiste français.
Le Syndicat national des petits paysans et professionnels forestiers soutient leur lutte en alertant l'État marocain ainsi que l'État français et le Parlement européen sur les conséquences graves de ces politiques économiques de classe. Des lettres de protestation ont été envoyées par notre syndicat au secrétariat général du Parlement européen et au  Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) sur des affaires similaires qui aggravent la vie des paysans au Maroc. Aujourd’hui la situation des paysans marocains empire et devient insupportable, ce qui converge avec les causes de la révolte en cours du peuple français. Pour cela, nous appelons les ouvriers et paysans français à soutenir notre lutte pour le droit à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles et contre les lois coloniales et la spéculation foncière.

Syndicat National des petits paysans et professionnels forestiers
Agadir, le 25 janvier 2019

mardi 22 janvier 2019

Témoignage du Martyr Hassan Id Abdellah fondateur du mouvement des paysans pauvres du barrage Aoulouz



 Je suis prêt à militer jusqu'à la mort
pour les biens publics 
 Tasdermte, le village natal de Hassan Id Abdellah (mort le 16 décembre 2008) martyr du mouvement des paysans pauvres d’Aoulouz, «fait désormais partie du passé, mais son souvenir ne peut pas me quitter» dit Hassan qui raconte l’histoire des paysans évacués par la construction du Barrage Aoulouz sur leurs terres. 

Hassan Id Abdallah est un paysan pauvre militant. Il habitait au douar Tasdermte (mot amazigh signifiant Porte), situé à l’entrée de la vallée d'Ouzioua. Il est parmi les fondateurs de l'association Ifghelen (signifiant espace réservé aux troupeaux du village) constituée en avril 1997. Ifghelen est aussi le nom de l’endroit où le barrage Aoulouz est construit. Hassan est aussi membre fondateur du syndicat des paysans pauvres d'Aoulouz. Il vit aujourd'hui  dans le nouveau village, Tisrass, créé après la destruction de Tasdermte, où il s’est installé avec sa famille, après l'évacuation par le barrage. Dans son ancien village, la famille Id Abdallah avait une belle maison située au pied d'une montagne dominant la vallée d'Ouzioua. Aujourd'hui, seuls demeurent les souvenirs de cette ancienne et belle Tasdermte.
 «Je me rappelle tous les détails, comme si c’était aujourd'hui. Notre belle maison au pied de la montagne, à la porte de la vallée d'Ouzioua Tasdermte (qui signifié aussi, la place et le rôle social  d'un homme dans  la société)  au bord  de la rivière d'Ouzioua, qui coule sans arrêt pendant les quatre saisons. Notre nouvelle maison, dont les travaux se sont terminés en 1986, a une superficie de 360 mètres carrés, elle est construite en pierres et béton, elle est constituée de deux étages et comprend 12 pièces avec cuisine traditionnelle, toilettes et cour plus un espace  pour nos animaux. Le remboursement de tous ces biens plus 70 arbres fruitiers divers est de 7777 Euro. »
« Au moment de l'évacuation obligatoire, J'avais refusé de quitter notre maison sans ouvrir un dossier juridique pour justifier de la valeur exacte d'un remboursement légal. C’était la seule maison qui restait debout à Tasdermte face au bulldozer qui avait tous détruit dans notre village. Les champs et récoltes avaient été rasés par ce bulldozer, pour détruire les traces du vol commis au moment du recensement des biens des paysans pauvres. J'avais envoyé des lettres de protestation aux responsables locaux et nationaux en demandant une expertise de nos biens. Un expert de la province était enfin arrivé, pour faire son travail. Cela se passait  dans les années de plombe, c'était en 1988. »
« Mais rien n'a été réglé.  Tout le fruit de mes activités agricoles à Tasdermte et de celles de mon frère, ouvrier émigré en France depuis les années soixante, a été perdu, massacré pour bâtir le capitalisme. »
«La deuxième chose qui reste choquante dan s ma mémoire est le rasage des terres près de la rivière par les inondations de 1987, avant le recensement de nos champs. La rivière avait rasé une quantité importante des champs des paysans pauvres, sans aucun secours de la part du régime marocain. Ce qui est important à signaler ici, c’est que la carte topographique qui va être utilisée pour le recensement des champs avait été déjà faite avant les inondations. La question que posaient les paysans pauvres était: au compte de qui ces terres perdues par les inondations sont-elles  recensées ?Il faut savoir à ce niveau qu'il y avait une liste de personnes qui avaient de relations directes ou indirectes avec le régime marocain et qui ont été bénéficières, alors que, légalement, elles ne possédaient aucun bien dans la région. Il faut aussi savoir que des paysans pauvres sont spoliés de leurs biens sans obtenir aucun remboursement et que certains attendent toujours l'exécution des décisions du tribunal administratif d'Agadir. Je suis parmi ceux qui attendent l'ouverture de dossiers de violations graves des droits économiques.
Cette question est apparue après l'évacuation pour cause de barrage, qui a été suivie par un faible remboursement, trois fois rien. Nous avions un bour très important à un kilomètre du barrage, c’était le seul espace qui restait pour s'installer au début des années 1990. On a recommencé à zéro, il fallait bâtir une maison qui n'est plus comme celle qu'on avait perdu au barrage, il fallait creuser un puits pour avoir l'eau pour la construction de la maison, l'eau potable et l'irrigation du potager à côté de la maison. Nous avons du alors affronter les agent des Eaux et Forêts qui venaient planter des eucalyptus, pour bien obliger les paysans pauvres à quitter le lieu. C’était un vrai combat contre les responsables des Eaux et Forêts, qui voulaient limiter notre territoire et massacrer notre forêt d'arganiers. À chaque fois qu'ils plantaient des eucalyptus, je venais les couper et détruire les bornages qu'ils avaient tracés. Tout cela était un combat solitaire, nous étions dépourvus d'organisation, dans un monde de paysans pauvres déracinés de leur terre natale, dans la torture des années noires. Enfin, on a posé la première pierre d'un nouvelle commune qui a été baptisée appelée Tisrass (mot amazigh signifie les positions). Alors s’est ouverte une nouvelle page de lutte, cette fois-ci contre le président de la nouvelle commune, fils d’un comprador et agent des autorités coloniales. »
« Après nous être installés dans notre nouvelle Tasdermte et avoir déposé notre dossier au bureau de l'AMDH à Taroudant, deux choses restaient à régler. La première était de s'organiser dans une association paysanne. Une assemblée d'un nombre limité de paysans pauvres, qui avaient une expérience de lutte pour leurs droits, a été organisée dans la maison de Lhaj Mohamed en avril 1997 sous l’encadrement du camarade Amal Lahoucine. Nous avions lutté au niveau local et national, envoyé des lettres de protestation au gouverneur de Taroudant et aux ministres de l'Intérieur et de l'Équipement, des lettres de demande de soutien aux partis politiques et députés de la province et enfin nous avions déposé un recours judiciaire au tribunal administratif à Agadir.
Une association paysanne était donc constituée le 27 avril 1997, les autorités à Aoulouz ont refusé de la reconnaître et nous donner le reçu de dépôt du dossier. À l'époque, créer une association de paysans pauvres dans la zone du barrage d’Aoulouz n'était pas possible. La politique des barrages était une chose sacrée sous Hassan II, ce qui explique l'impossibilité de l'intervention des partis politiques parlementaires dans ce dossier. Nous avons donc engagé une autre lutte pour le droit de nous organiser après avoir déposé le dossier de l'association auprès du procureur de Taroudant. Le reçu de dépôt du tribunal permis de gérer les affaires administratives internes sans avoir la possibilité d'organiser des activités publiques. Cette situation a duré trois ans; en mars 2000 nous avons enfin eu le reçu de dépôt du dossier de l'association des autorités d’Aoulouz. »
« Notre première activité publique a eu lieu le 08 avril 2000 : nous avons organisé une rencontre du militant marxiste marocain Abraham Serfaty avec la société civile d'Aoulouz sur le thème «militantisme et développement des paysans pauvres au Souss».
Au cours de cette rencontre, quatre points de repère pour le militantisme dans le Souss ont été donnés par le camarade Abraham. Le premier était la lutte pour le droit à la terre, contre la violation des terres collectives des paysans pauvres par les grands propriétaires fonciers. Le deuxième était la lutte pour le droit à l'eau, contre le massacre de la nappe phréatique au Souss par le sur-pompage dans les domaines des grands propriétaires fonciers. Le troisième était la protection de l'arganier, mis en danger par l'implantation des agrumes dans le Souss. Le quatrième était le développement de la culture et de la langue amazigh, marginalisées par le régime marocain. Pour cela, le militant Abraham proposait de travailler sur deux fronts pour bien s'organiser, le premier était l'association Ifghelen et le deuxième devait être un syndicat des paysans.
Après cette rencontre, l'association a continué la lutte pour le droit des paysans pauvres d'Ouzioua à leurs biens. Le premier travail concernait les dossiers déposés au tribunal administratif d’Agadir, pour l'exécution de ses décisions qui a traîné trois ans; en 2004, les indemnisations ont commencé à être versées. Malgré le montant très faible de ces indemnités, beaucoup de dossiers sont encore en souffrance. Parmi ces dossiers, celui de notre maison, sur lequel le tribunal n’a toujours pas pris de décision à ce jour. Je ne comprends pas pourquoi le pouvoir marocain parle de démocratie et droits de l'homme, alors qu’il n’a pas le courage de régler les problèmes des paysans pauvres d'Ouzioua?»
«Il fallait accélérer la lutte, à chaque période qui passait les problèmes se multipliaient et la création d'un syndicat paysan devenait nécessaire. Nous avons déclenché une nouvelle lutte pour le reste des terres des paysans des sept douars évacués à cause du barrage. En 2001, le président de la commune de Tisrass avait essayé d'occuper 121 hectares de terres de paysans pauvres, en falsifiant des documents avec l'aide des autorités et des Eaux et Forêts de Taroudant. Nous avons détecté le problème et quand les responsables du Cadastre de Taroudant ont essayé de borner ces terres, ils ont été arrêtés par les paysans pauvres. Il y a eu une alerte générale : un assemblé a été organisée à la salle communale d'Aoulouz avec l'appui des militants de la Voie démocratique de Taroudant. À la fin de la réunion, le bureau syndical des paysans était constitué, son premier dossier était l'organisation de la lutte contre le président de la commune de Tisrass. Une plainte était déposée chez le procureur et le chef du Cadastre à Taroudant pour arrêter le bornage de ces terres.
C'est très simple : le régime marocain était convaincu que, devant notre lutte pour le reste de nos terres, il n'avait que ce moyen pour mobiliser ses alliés afin de réaliser le reste de son programme d'évacuation. L’idée générale derrière cette affaire était d'ouvrir la voie à une occupation de ces terres par les grands propriétaires qui avaient des visées sur les vastes forêts d'Ouzioua. Un ex-responsable à la Province de Taroudant, responsable de toutes les violations graves des droits des paysans au barrage d’Aoulouz, a ainsi occupé 20 hectares près du barrage de la même façon : en falsifiant des documents sur lesquels il a mis le nom de son fils… »
«  Aujourd'hui, il lance un avis de vente pour trouver un acheteur pour cette terre, qui se trouve à côté de la ferme du président (=maire) de la commune de Tisrass.
Le 26 janvier 2003 le syndicat et l'association Ifghelen avaient organisé un sit-in devant le siège de la commune de Tisrass. Les paysans pauvres étaient bien organisés. Aux élections de 2003, les paysans pauvres ils mis en échec Monsieur le Président en choisissant une équipe constituée de certains membres actifs de l'association et du syndicat. M. le président a été mis hors-jeu. Mais il n’a pas arrêté ses manœuvres pour autant  cette année : il vient de sortir un autre document falsifié pour essayer d'occuper le village tout entier. Cet homme a passé ses deux mandats à la tête de la commune à falsifier des documents. Son rôle dans le conseil communal est de compléter la mission du régime marocain, qui vise l'exploitation exclusive sans limites des ressources naturelles du Souss. Pour cela, après la construction du barrage d’Aoulouz et l'évacuation des paysans pauvres de sept douars, le régime avait divisé la commune d’Ouzioua et créé celle de Tisrass, pour diviser encore plus la communauté d'Ouzioua, pour ouvrir encore une nouvelle page de souffrance des paysans pauvres autour du barrage Mokhtar Soussi. »

Novembre 2006, Lahoucine Amal
Correction : Fausto Giudice

mercredi 16 janvier 2019

Le Safran : invasion des cultures génétiquement modifiées sur les terres des petits paysans


Taliouine au sein de l’Anti Atlas et le Haut Atlas, deux grandes réserves d’eau (jbel Siroua à 3 304 m d'altitude et jbel Toubkal à 4165 m d'altitude), est une région purement paysanne. L’agriculture du Safran est une caractéristique de sa culture, une qualité de récolte de produit agricole Bio : L’Or Rouge du Maroc ! On l’appelle comme ça au domaine du commerce touristique. A chaque année en saison d’automne, les femmes paysannes de Taliouine ont une activité spécifique à la récolte de cette matière, c’est une activité socio-culturelle qui a de profondes racines  dans l’histoire paysanne de la région.
La saison de cette récole est une harmonie qui renvoie aux simultanéités de chants et travail de la femme paysanne : à l’aube, son panier à la main vers les camps d’exploitation proche de l’esclavage. La fleur de couleur violée doit être enlevée avant qu’elle soit enfermée par l’effet de la chaleur des rayons du soleil. Un lourd travail l’attend à la maison après la récolte : elle passe des nuits blanches à séparer les étamines de la fleur : le Safran.
Le travail de la femme paysanne est une activité comme d’autres activités durant sa vie, elle la transmet à ses filles qui se préparent pour le mariage et le travail sans salaire. La plus part desfemmes paysannes qui travaillent aux champs du Safran, ne reçoivent pas de sous et restent pendant toute leur vie dépendantes de l’exploitation de leur sieur et de leur sang par l’homme. Ce dernier porte une partie de la récolte chaque semaine au Souk (marché) : un petit revenu qui serre à payer les frais de la nourriture de la famille pendant une semaine mais, qui dépend de la décision des grands commerçants du Safran qui délimitent le prix de vente à chaque jour du Souk. Une double exploitation de la force du travail de la femme paysanne aux champs et à la maison, en plus d’une valeur ajoutée aux poches des grands commerçants pour augmenter leur capital.
Au nom de la liberté du travail et des prix, le capital impérialiste intervient pour récupérer le taux de revenu que le capital comprador ne peut pas dominer. La marge de revenu qui est depuis longtemps restée aux paysans n’est pas normale dans le système capitaliste financier. Des études scientifiques sur l’Or Rouge du Maroc ont été montées dans les laboratoires des pays impérialistes et sionistes est en tête de ce complot de massacre de végétaux naturelles Bios!
Le safran naturel évolué pendant des millénaires ses propres conservations de survivre. Il a la capacité de se multiplier dans la terre de Taliouine, conserver ses caractères génétiques spécifiques et constituer une espèce caractéristique marocaine. La sauvagerie pousse les hommes de la science sionistes à détruire tout ce que la nature a pu constituer il y a des millénaires !
Tout cela pour mettre la main du capital impérialiste sur les ressources naturelles d’un pays appauvri par le capital comprador. Les deux capitaux sont aujourd’hui bien reliés en intégrant le capital comprador dans le système capitaliste impérialiste pour bien assurer une bonne exploitation sauvage des paysans et de la femme paysanne en particulier, en suite détruire toute production végétale naturelle Bio!
Dar le Safran (la maison du Safran) est construite à Taliouine en 2011 par le capital comprador local soutenu par le capital impérialiste, après avoir complété toutes les formalités systématiques scientifiques et commerciales pour détruire la matière végétale naturelle de Taliouine : le Safran. Dar le Safran est une bourse commerciale de cette matière, l’inauguration de cet établissement en 10 novembre 2011 la vaille du jour de la victoire de la révolte tunisienne, constitue le début d’une ère de la vie du Safran marocain.
La mafia du Safran constituée dans la région depuis 1956 à l’aube de l’indépendance formel/nouvelle occupation, pour servir les intérêts du régime comprador est maintenant atteint ses hauts degrés. Après avoir met sa main sur les biens publics de Taliouine, la finance de la municipalité et 13 communes rurales est soumise au vol systématique appliqué par un groupe qui constitue la mafia installé au sein des conseils communaux. Les coopératives et les associations paysannes sont dirigés par les acteurs de ce groupe qui a d’influence sur toute la vie des paysan(ne)s pauvres de Taliouine
Une association est fondée pour diriger le vol dans la dite Dar le Safran par les chefs de la mafia, après avoir volé l’argent de la coopération Souktana à chaque fois de la restructuration de son bureau depuis les années 1970. Plusieurs autres coopératives sont constituées aujourd’hui par l’intervention du capital comprador : une vaste marge de vol des biens des paysans est ouverte devant cette mafia pour ne pas donner de chance à toute fuite d’argent qui peut être récupéré par les paysans. Les paysans sont maintenant obligés de rendre leurs produits à Dar le Safran et attendre des mois et des mois le revenu de la vente. De 30 dirhams (2,7 euros) le gramme du Safran en 2011 à 12 dirhams les années suivantes. C’est vraiment une catastrophe pour l’économie des pauvres paysans qui ne peuvent pas arriver à comprendre le complot monté contre leurs intérêts par le capital comprador soutenu par le capital impérialiste, par la mafia du Safran soutenue par le lobby sioniste.
Une façon de destruction du Safran qui est très catastrophique est la commercialisation des bulbes du Safran de Taliouine. Le lobby sioniste organise l’achat des bulbes du Safran de Taliouine pour mettre sa main sur cette espèce naturelle Bio. Pendant deux années, il arrive par l’aide de la mafia du Safran de Taliouine à faire circuler les faux bulbes génétiquement modifiés, qui ne contient pas le caractère génétique de multiplication : reste stérile pour obliger les paysans à acheter la marchandise sioniste. Quelle crime commis par les hommes de la science sioniste envers la nature et l’Homme !
Les pauvres malheureux paysan(ne)s sont choqués par cette catastrophe qui condamne leur propre matière végétale naturelle et Bio. Après avoir ouvert l’agriculture du Safran dans d’autres régions, Errachidia, Oujda, Midelt, El Houz …
Le Safran ne reste plus une caractéristique végétale naturelle de Taliouine. Les bulbes génétiquement modifiés ouvrent l’exploitation sauvage de l’eau, la terre et les ressources naturelles de Taliouine, par le capital impérialistes. Le seul moyen de lutter est de soulever les femmes paysannes pour leurs droits du travail, dans l’avenir l’exploitation des ouvrières agricoles sera multiplier ce qui nécessitera un mouvement ouvrier organisé.
Depuis 2008 la mafia du Safran organise le dit festival du Safran soutenu par le capital comprador pour réaliser le programme destructif impérialo-sioniste. C’est une occasion de réunir tous les constituants du système d’exploitation sauvagedes ressources naturelles, des sociétés, coopératives et des associations participent pour applaudir ce programme. Des recettes, des plats et des cadeaux (Paquets de Safran) remisent aux acteurs de cette guerre menée contre le Bio : l’ensemble constitue l’harmonie renvoie aux simultanéités de chants de mort et de boucherie de la force du travail de la femme paysanne aux champs du Safran.
A l’occasion de chaque festival des jeunes de Taliouine tentent d’exprimer leur colère face à ce qui se passe dans cette région isolée, chômage au sein des jeunes, analphabétisme surtout au sein des femmes, manque de service de centre de santé, insuffisance des enseignants et de classes d’enseignement, isolement des douars (groupements d’habitants isolés dans les montagnes), manque d’assainissement…
La peur règne dans les montagnes à cause de la terreur des forces de répression (gendarmes, agents des autorités), le tribunal de première instance de Taroudant est systématiquement un appareil de répression qui soutient cette terreur.
Le 09 novembre 2013, à la deuxième journée de ce dit festival de cette année qui coïncide la colère des paysans après leur défait, des jeunes ont pu exprimer leur colère en organisant un sit-in devant la dite Dar le Safran. Au moment où les acteurs du vol des biens publics de Taliouine étaient à table dans les salles de dar Safran, les jeunes manifestent leurs revendications en accusant ces voleurs des biens des pauvres paysans. Un comité de suivi a été constitué par ce groupe de jeune pour défendre les droits des paysans à l’eau, la terre, les ressources naturelles et la culture amazigh.


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