Affichage des articles dont le libellé est Arganier. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Arganier. Afficher tous les articles

lundi 11 février 2019

Affaire des paysans d'Idaougamad : demain troisième jugement et énoncé du verdict


Sit-in des paysans devant le tribunal de Taroudant

Idaougamad est une tribu amazighe vivant entre la vallée du Souss et les montagnes du Haut-Atlas, à l’est de Taroudant au sud-ouest du Maroc, dans une région située au sein de la réserve de biosphère de l’arganeraie, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1998.
La réserve de l’arganeraie subit une destruction massive pour permettre d'implanter les agrumes. Le programme dit "planning Maroc vert" vient achever ce qui reste de cette destruction organisée. Un programme d’implantation du dit "arganier israélien", génétiquement modifié dans les laboratoires sionistes, comme l’olivier, le safran et autres. 
 Ce programme dirigé par Akhenouch, vise à l’implantation de 12000 hectares de cette "copie" d’arganier dans la réserve du Souss. Il a même constitué une association (AMBA) pour exécuter son programme et y affecter Bourahime, un grand propriétaire immobilier et président de la commune Tinzert à quelques kilomètres d’Idaougamad. Donc il trouve un champ fertile pour commencer la deuxième phase de la destruction de l’arganeraie, après avoir ravagé les terres de cette tribu qui connait au début des hommes de justice, ainsi le juge Agarram l’ex-président du tribunal de Casablanca dans les années 1990.
Les petits paysans d’Idaougamad avaient manifesté leur colère contre ce programme destructeur en provoquant l'arrêt de ses premiers travaux. Le 31 janvier 2019, 5 petits paysans de cette communauté amazighe ont été arrêtés par la gendarmerie d’Aoulouz et déférés au tribunal de Taroudant.
Le procureur avait joué le rôle du médiateur de prédateurs des biens des paysans, il leur a imposé une seule condition pour les libérer, c’est de signer l’engagement à ne plus toucher à ce projet. Ce sont des hommes âgés, expérimentés dans la lutte pour leur droit à la terre depuis 2011, ils ont vécu les problèmes des tribunaux et n’ont rien à perdre, leurs enfant sont  majeurs. Ils ont donné une bonne leçon au procureur, ils ont choisi la voie de la résistance de leur ancêtres pour l’indépendance de la patrie contre  la trahison, ils ont choisi la prison.
Les détenus sont :
Omar Larabi.
Hmed Ihihi.
Omar Azdou.
Jilali Elgherizi.
Hassan Boussaid. 
Le premier février 2019, un groupe de jeunes paysans avaient contacté le syndicat paysan (SP) pour demander de soutenir leurs détenus. Ils ont manifesté leur colère en organisant un sit-in devant la maison de la province de Taroudant. Un comité a été constitué pour suivre le déroulement du jugement, la première audience aura lieu mardi le 5 février 2019.

Qu'est-ce que l'arganier de l'arganeraie ?
C'est un arbre de la Biosphère qui lutte contre la sécheresse et nourrit les chèvres, l'Homme est prédateur il peut se nourrir des boucs. Dans les saisons des sécheresses, l'arbre se débarrasse de ses feuilles d'un seul coup. C'est un processus écologique secret, qui est évalué à deux millions d'années.
Aujourd'hui, l'invasion d'une copie dit "l'arganier israélien" menace le Souss. Une copie récessive, génétiquement modifiée est manipulée depuis les laboratoires sionistes. Les scientifiques sionistes s'imaginent qu'ils sont plus puissants que la biosphère. Ils ont fabriqué une fausse copie de l'arganier, pour créer  l'illusion-argan de la pire espèce.
Akhenouch s'imagine qu'il est le plus intelligent des Marocains en s'intégrant dans les programmes de la culture de cette fausse copie. Il fait tout son possible pour ravager les terres des paysans pauvres dans l'Anti-Atlas, en coopération avec le président de l'association marocaine bi-professionnelle de l'arganier. Les deux hommes prédateurs cherchent à dominer l’arganeraie, trouvant un grand coût foncier facile à récolter.
Les paysans pauvres ne voient dans ce programme sioniste qu'une autre façon d'arracher de plus en plus leurs biens par ces nouveaux prédateurs. Une lutte des classes a été déclarée depuis qu'Akhenouch avait dévoilé ses objectifs dans la politique agricole de classe en mettant en tête de son ordre du jour l’exécution de la loi 13-113.


dimanche 3 février 2019

Taroudant : une région livrée à des prédateurs de la pire espèce

  
La province de Taroudant est d’une superficie de 16500 Km2 les régions Aoulouz, Ouled Berhil et Taroudant occupent 740 000 hectares. Les ressources forestières occupent 580 000 ha, et 200 000 ha de la superficie générale disponible à l’agriculture dont 100 000 ha irrigués par pompage.
Les deux barrages :
Aoulouz :
et Mokhtar Soussi :
sont construits dans la région d’Ouzioua, au sein des montagnes de l’anti Atlas dans l’ l’Est de la province de Taroudant.
La politique coloniale agricole dans la vallée du Souss depuis les années quarante du vingtième siècle qui destine, la politique du nouveau colonial mené par l’État marocain, ont accéléré l’exploitation de la nappe phréatique par le sur-pompage et ont créé dans certaines régions (El Guerdain à Taroudant) une situation catastrophique, ce qui explique la décision de l’État d’implanter plus de 12 000 ha d’agrumes dans la région d’Aoulouz et Ouled Berhil.
Les paysan(ne)s pauvres d’Ouzioua vivent dans des conditions catastrophiques, après avoir perdu leurs terres et leurs ressources naturelles et recevant des indemnisations très faibles (trois dirhams seulement le mètre carré de terre irriguée et deux dirhams le mètre de terre bour (uniquement arrosée par la pluie) non-irriguée.
- 50% d’entre eux habitent dans la zone près du barrage, 10 douars de la commune Tisrass au barrage Aoulouz et sept douars de la commune Ouzioua au barrage Mokhtar Soussi, ils vivent dans des conditions très difficiles.
- 15% habitent dans la commune d’Aoulouz.
- 35% ont quitté la région vers Ouled Berhil et Taroudant.
La construction de ces deux barrages a eu des effets néfastes sur le développement de la région en général, et en particulier sur la vie des paysan(ne)s pauvres.
La vie des paysans pauvres dans la vallée du Souss et dans les deux barrages en particulier est en dégradation continue. Ils ont perdu leurs terres ; paysans pauvres sans terre transformés en ouvriers agricoles qui travailles dans des conditions proches de l’esclavage.
La double exploitation de la femme au travail (bas prix, sexe) et au sein de sa famille (travail sans salaire).
La couverture sanitaire reste faible, 15% couvre par mode fixe, 43% couvre par l’itinérance, 42% par équipe mobile.
La dégradation de la santé de la population et donc l’augmentation de la morbidité et mortalité materno-infantile. En effet la prévention reste l’arme la plus efficace pour améliorer l’état de la santé de la population rurale.
De jour en jour les paysans pauvres perdent la terre, l’eau, et les ressources naturelles en particulier l’arganier, et leur culture amazigh va vers une marginalisation absolue.
Le droit naturel à l’eau du barrage
Les terres des trois sources d’Aoulouz sont réparties suivant les propriétaires en trois catégories principales : les domaines de l’état et les Habous constitues 60%, les terres des survivances du féodalisme 30% et les terres des petits et paysans pauvres 10%.
Les ouvriers agricoles/paysans pauvres travaillent dans des conditions proche de l’esclavage dans des groupements de populations sans itinéraires, assainissements, réseaux de l’eau potable, couverture de la santé de la femme et d’enfant, centres d’éducation et culture des enfants, et en plus ; l’exploitation des femmes et leurs enfants dans les champs des survivances du féodalisme sans SMIG, CNSS, vacances...
La banque allemande de développement soutient le projet G1 d’irrigation des terres d’Aoulouz qui consiste à organisé l’irrigation des terres par goutte-à-goutte sans mettre en considération la situation critiques des paysans pauvres des trois sources.
Le projet G1 est destiné à exploiter 18 millions mètre cube de l’eau du barrage Aoulouz sans prendre en considération le droit des paysans pauvres d’Ouzioua à l’eau du barrage.
Lors de la rencontre d’Aoulouz sur le G1 le 13 novembre 2013 les représentants de la banque allemande de développement parlaient du développement durable des petits paysans ?
Ils ont oubliés que le soutien des survivances du féodalisme d’Aoulouz n’a rien avoir avec le vrai développement d’Aoulouz et que leur soutien au projet G1 est programmé suite au dit « plan Maroc vert » qui est destiné à manipuler la domination des biens des petits paysans par les grands propriétaires immobiliers.
Le programme de ce plan exige l’obligation de l’organisation des petits paysans dans des sociétés, coopératives et associations agricoles dominées par un ou plusieurs grands propriétaires. L’idée est basée sur la sauvegarde des intérêts du capital comprador pour récupérer les taux de la valeur ajouté perdus par l’autoproduction des biens des paysans pauvres.
Une autre façon de transformer les petits paysans en paysans pauvres et ouvriers agricoles exploités dans les domaines de ces chefs de dite organismes agricoles.
Le G1 est destiné à soutenir les survivances du féodalisme d’Aoulouz, un principal outil qui met en œuvre la nouvelle politique coloniale au Maroc qui facilite l’exploitation des ressources naturelles par le capital de la bourgeoisie commerciale.
Trois familles (Dardouri, Kurdi, Sarghini) sont aujourd’hui les chefs dirigeants des trois sources principales d’eau d’Aoulouz (El jadida, Timilte, Tafarzazte) après la constitution de trois associations d’irrigation par l’État marocain alors qu’il a refusé au même moment  l’auto-organisation des petits paysans de Tafarzazte et Timilte.
La coopérative COPAG et les associations d’irrigation
Le soutien du capital impérial allemand au capital commerciale marocain (Le projet G1 d’irrigation et d’autre projets dans les montagnes de l’Atlas : 30 millions euros) multiple l’exploitation de l’eau par les survivances du féodalisme les prochains grands propriétaires. Une autre façon d’intégrer ces derniers dans le capital de la bourgeoisie commerçante marocain et les faire évacuer de la culture du blé et des cultures Bios, surtout l’olivier d’Aoulouz, en ouvrant les voies aux cultures génétiquement modifiées. Une autre grande catastrophe écologique attend Aoulouz après la conquête de la vache de COPAG destinée à l’irrigation des citernes  du lait de la coopérative.
Au Souss, 14000 familles paysannes et plus de 7000 ouvriers agricoles travaillent pour COPAG, une coopérative fondée par la sueur et le sang des petits et pauvres paysans est aujourd’hui occupée par le capital commercial marocain. La bourgeoisie commerciale marocaine récolte des centaines de milliards de dirhams au dépriment de la force du travail de ces pauvres familles, à travers des coopératives-filles reliées à COPAG. Elles sont fondées dans plusieurs communes au Souss et forment une chaine de récupération de la valeur ajoutée par le capital comprador en faveur du capital impérial.
La coopérative-fille Touksouss qui siège à la municipalité d’Aoulouz remplit cette tâche. Les petits et pauvres paysans travaillent pour les intérêts du crédit agricole pour l’achat des vaches de COPAG, l’alimentation des vaches fournie par COPAG et les valeurs des loyers des terres de domaine de l’état et du Habous. Cette coopérative vit maintenant des problèmes financiers suite au vol des biens des paysans (1,2 millions de dirhams) par le conseil administratif précédent, une enquête est ouverte par la direction de COPAG, on verra où va mener l’enquête, et quelles seront ses limites ?
Après les coopératives viennent les associations paysannes de l’eau d’irrigation. En 2001 l’État marocain avait fondé l’association d’usagers d'eau exclusivement destinée aux agriculteurs du secteur d’Aoulouz, ce qui multiple l’exploitation de l’eau par les survivances du Féodalisme, les prochains grands propriétaires immobiliers. Une autre façon d’intégrer, cette association était dirigée par une famille des  survivances du féodalisme d’Aoulouz. L’association a encaissé en 8 ans plus de 7 millions de dirhams = 627 000 € sans compter le vol des revenues des ventes de l’eau aux paysans de Taboumhaoute (La source asséchée par le blocage de l’eau du barrage).
Cette situation déclenche la lutte des deux autres familles des survivances du féodalisme (Kurde et Sarghini) et les petits paysans dirigés par la famille Lboujat pour leur droit à l’eau de ces sources. Après 3 ans de lutte les autorités ont dissout cette association pour permettre au président, qui occupé également le poste de président de la municipalité d’Aoulouz, d’échapper à la justice pour vol de biens publics.

samedi 2 février 2019

Colère des paysans pauvres contre la destruction de la réserve de l’arganeraie


Idaougamad, une tribu amazighe située entre la vallée de Souss et les montagnes du Haut-Atlas, à l’est de Taroudant au sud-ouest du Maroc. Une région située au sein de la réserve biosphère de l’arganeraie, classée au patrimoine mondiale de l’humanité par l’UNESCO en 1998, voir le lien ci-dessous :
 (https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9serve_de_biosph%C3%A8re_de_l%27arganeraie ). La réserve de l’arganeraie subit une destruction massive pour implanter les agrumes, le programme dit planning Maroc vert vient pour accomplir ce qui reste de cette destruction organisée. Un programme d’implantation de dit arganier israélien, génétiquement modifié dans les laboratoires sioniste, comme l’olivier, le safran et autres. Ce programme dirigé par Akhenouch, vise l’implantation de 12000 hectares de cette fausse copie d’arganier dans la réserve de Souss. Il a même constitué une association (AMBA) pour exécuter son programme et affécté Bourahime, un grand propriétaire immobilier et président de la commune Tinzert de quelques kilomètres d’Idaougamad. Dont il trouve un champ fertile pour commencer la deuxième phase de la destruction de l’arganeraie, après avoir ravagé les de cette tribu connait comme première source des hommes de justice ainsi le juge Agarram l’ex-président du tribunal de Casablanca dans les années 1990.
Les petits paysans d’Idaougamad avaient manifesté leur colère contre ce programme destructif en arrêtant ses premiers travaux. Le 31 janvier 2019, 5 petits paysans de cette communauté amazighe ont été arrêtés par la gendarmerie d’Aoulouz et déférés au tribunal de Troudant.
Le procureur avait joué le rôle du médiateur de prédateurs des biens des paysans, il a posé devant les détenus une seul condition de les libéré, c’est d’avoir signé l’engagement à ne plus toucher à ce projet. Ce sont des hommes âgés, expérimentés dans la lutte pour leur droit à la terre depuis 2011, ils ont vécu les problèmes des tribunaux et m’ont rien à perdre, leurs enfant sont des majeurs. Ils ont donné une bonne leçon procureur, ils ont choisi la voie de la résistance de leur ancêtres pour l’indépendance de la patrie au de la trahison, ils ont choisi la prison.
Les détenus sont :
-      Omar Larabi.
-      Hmed Ihihi.
-      Omar Azdou.
-      Jilali Elgherizi.
-      Hassan Boussaid. 
Le premier février 2019, un groupe de jeunes paysans avaient contacté le syndicat paysan (SP) pour soutenir leurs détenus. Ils ont manifesté leur colère en organisant un sit-in devant la province de Taroudant. Un comité a été constitué pour suivre le déroulement du jugement, la première audience sera mardi le 5 février 2019.
L'arganeraie : qu'est-ce que c'est ?
C'est un arbre de la Biosphère qui lutte contre la sécheresse et nourrit les chèvres, l'Homme est prédateur il peut se nourrir des boucs. Dans les saisons des sécheresses, il se débarrasse de ses feuilles d'un seul coup. C'est un secret de processus écologique évalué pendant deux millions d'années.
Aujourd'hui, l'invasion d'une copie dit l'arganier israélien menace le Souss. Une copie récessif, génétiquement modifiée est manipulée depuis les laboratoires sionistes. Les scientifiques sionistes s'imaginent qu'ils sont plus puissants que la biosphère. Ils ont fabriqué une fausse copie de l'arganier, pour faire l'illusion-argan d'une pire espèce.
Akhenouch s'imagine qu'il est le plus intelligent des marocains en s'intégrant dans le programmes de la culture de cette fausse copie. Il fait tout son possible pour ravager les terres des paysans pauvres dans l'Anti-Atlas, en coopération avec le président de l'association marocaine bi-professionnelle de l'arganier. Les deux hommes prédateur, cherchent à dominer l’arganeraie, dont ils trouvent un grand coût foncier facile à récolter.
Les paysans pauvres ne trouvent ce programme sioniste qu'une autre façon d'arracher de plus en plus leurs biens par ces nouveaux prédateurs. Une lutte des classes a été déclarée depuis qu'Akhenouch avait dévoilé ses objectifs dans de la politique agricole de classe en mettant en tête de son ordre du jour l’exécution de la loi 13-113.


mercredi 30 janvier 2019

Pour l’alliance des ouvriers et paysans contre les politiques économiques de la France dans les pays de l'Afrique du nord

La mine d'argent Zgounder à Siroua et les champs du Safran autour de Siroua

Dans sa réunion «session du martyre Brahim Saika», le bureau exécutif du syndicat national des petits paysans et professionnels forestiers réuni le 22 avril 2018 au siège national de l’Union Marocaine du travail à Casablanca, a traité la question des préparatifs du premier congrès du syndicat prévu pour juillet prochain, en vue du processus de développement du syndicat paysan au Maroc (SPM) depuis sa naissance en juin 2012. Suit à la continuité de la lutte glorieuse des paysans pauvres au barrage Aoulouz des années 1980-1990 pour leur droit à la terre, l’eau et les richesses naturelles contre l’offensive des survivants du féodalisme et grands propriétaires fonciers au Souss soutenue par les politiques économiques de classe de l’État marocain. 
C’est l’une des hautes formes du nouveau colonialisme qui domine la vie économique, sociale et culturelle des ouvriers, paysans et petits fonctionnaires dans le but d’exterminer la classe moyenne et intégrer le capital commerçant qui détient le pouvoir dans le capital impérialiste mondial, visant  l'exécution des décisions suivant:
L’accaparement de terres collectives (20 millions d’Hectares) et exploitation de l’eau d’irrigation (sources, canaux, barrages) ce qui implique l’épuisement des nappes phréatiques (des centaines de milliards de mètres cubes) par sur-pompage pour les domaines des grands propriétaires fonciers implantés sur les terres des paysans pauvres et financés par les fonds publics crédités du peuple marocain (68 milliards de dollars) en faveur des banques colonialistes internationales. Une agriculture de développement des cultures agricoles destinées à l’exportation et l'implantation de la concentration du capital dans l’agriculture pour but d’intégrer le capital commercial local dans le capital impérialiste.
  L’exploitation des coopératives et associations agricoles pour but d’arracher les biens publics accumulés par la sueur et le sang d’environ un million de familles paysannes, ce qui implique l’exploitation d’un million de femmes paysannes dans des conditions proches de l’esclavage. Ces familles sont enchainées par les crédits de la banque «Crédit Agricole du Maroc» pour payer les frais d’achats des vaches et leur alimentation pour fournir le lait à la coopérative COPAG et la société Centrale Laitière et les frais d’eau d’irrigation à la société Aman Souss de son propriétaire Aziz Akhenouch et des associations d’irrigation des paysans dominées par son ministère. Sans oublier l’exploitation des femmes paysannes dans les coopératives féminines (l’huile d’Argan, le Safran et autres). Par contre, les grands propriétaires fonciers exploitent massivement les ressources d’eau et consomment l’électricité sans en payer les frais, lesquels endettés de milliards de dirhams et profitent malgré tout du soutien du projet dit «Plan Maroc Vert».
L’esclavage moderne des paysans pauvres (spécialement les femmes paysannes pauvres) comme parlementaires pour les informer d’une situation grave que leur silence ne ferait que cautionner. L’Union européenne, de par ses accords d’association avec le Maroc, est partie prenante ouvriers agricoles aux domaines des grands propriétaires fonciers. Ils sont privés des simples droits de travail tel le salaire minimum, la caisse social, l’assurance médical (contre les maladies graves comme les cancers causés par les produits toxiques utilisés dans la production des légumes et fruits), des vacances payées, maternité ...
La pollution des terres et nappes phréatiques par l’utilisation massive des pesticides au niveau des productions agricoles (production des bananes) ce qui menace l’équilibre écologique. L’excès des produits cancérigènes dans la production des agrumes et primeurs, ce qui condamne la santé des consommateurs.
Détournement de fonds publiques à travers de faux projets (projets de l’INDH) dans les campagnes isolées (douars des petits paysans et employés forestiers) au détriment des droits fondamentaux par des conseils communaux, provinciaux et régionaux dirigés par les partis politique soutenus par le gouvernement. Les autorités au niveau régional, provincial et local veillent sur l’acquisition des terres collectives dans les campagnes et banlieues des villes par les grands propriétaires fonciers et leurs sociétés immobilières qui profitent de la spéculation foncière. Les autorités dirigent une grande opération de constitution des dizaines de milliers d’associations utilisées comme moyen de vol de fonds publics de paysans regroupés dans leurs groupements d’habitats douars) sans dignité. Les jeunes paysans quittent l’école pour rejoindre les camps d’exploitation industriels dans les grandes villes et vivent dans des bidonvilles pour nourrir leurs pauvres familles.
L’exploitation des mines (phosphate, or, argent et autres) dans les terres collectives où les paysans pauvres sont exploités comme ouvriers dans ces gisements dans des conditions proches de l’esclavage. Ces grands projets (les mines de phosphate, l’or à Tata, l’argent à Imider Tinghir et Zgouder Tawayalt à Taroudant, charbon à Jrada) appauvrissent la nappe phréatique et polluent les terres et l’eau par des millions de tonnes de déchets toxiques jetés quotidiennement dans les cours d’eau pour développer le capital impérialiste à travers les multinationales.
La construction de méga-installations capitalistes sur les terres collectives (projets Noor à Ouarzazat et Midelt, les autoroutes, aéroports, ports, chemins de fer, le projet marina d’Agadir, les palais des Emirs du golf à Tanger et Agadir, le port touristique à Alhoceima, le barrage touristique de  Tinghir) sans dédommagement à leurs propres propriétaires. Les autorités conduisent des répressions massives contre les protestations de revendications des paysannes pauvres pour leurs droits. De l’autre côté l’État continue à menotter la classe moyenne par des crédits immobiliers qui valent des centaines de milliards de dirhams au détriment des terres collectives et du droit à la santé, l’enseignement et le travail par l’encouragement de la privatisation des institutions publiques et le travail par contrat.
Le soutien de la mafia de l’immobilier, le bois et la drogue à travers le pillage des richesses forestières (le cèdre, genévrier, chêne, argan, cannabis, le safran, l'arganier…) et l’exploitation des terres collectives pour le blanchiment d’argent.
La répression contre les libertés syndicales pour but d’affaiblissement de l’union ouvrière sous prétexte des dites «paix sociale», «cause nationale», «entreprise citoyenne», «libre échange», «commerce libre». De l’autre côté on expulse collectivement les ouvriers et ouvrières et on privatise les entreprises nationales en faveur du capital commercial et impérialiste  à des prix dérisoires.
la répression des mouvements protestataires populaires dans les villes et campagnes (Alhoceima, Jerada, Tinghir, Zagora…) et la condamnation des militants à des peines lourdes pour mettre fin aux protestations pour des revendications économiques et sociales, alors que la majorité des partis politiques sont impliqués dans le viol des droits du peuple marocain.
Dans le cadre de ces politiques économiques de classe soutenues par le capital impérialiste, la France, le protecteur des intérêts impérialistes au Maroc, veille sur l’exploitation des ouvriers et paysans par la participation de ses entreprises, qui a dépassé dans le domaine de fabrication de voitures au Maroc le plafond de production d’un million de voitures et passe à la production d’une voiture chaque minute. Cela aboutit au développement du capital impérialiste par l’exploitation des descendants des paysans comme ouvriers dans les entreprises françaises et internationales installées dans tous les secteurs au Maroc.
Le syndicat paysan au Maroc dénonce ces politiques économiques de classe et appelle la classe ouvrière, l’alliée historique des paysans, à l’unité contre l’illusion de la propagande politicienne qui sert les intérêts des classes qui détiennent le pouvoir.
Tous pour instaurer la lutte collective pour les droits des ouvriers et paysans en s’inspirant de la vraie lutte nationale pour laquelle nos martyres (ouvriers et paysans) ont fait couler leur sang contre le colonialisme.
Syndicat Paysan Maroc
Nous avons transféré une lettre au se secrétaire général du parlement européen pour la transmettre aux parlementaires pour les informer d’une situation grave que leur silence ne ferait que cautionner. L’Union européenne, de par ses accords d’association avec le Maroc, est partie prenante dans le conflit entre le régime marocain et les paysans. Il nous semble donc urgent que le Parlement adopte une résolution exigeant du Conseil qu’il rappelle au gouvernement marocain ses engagements à respecter les droits de l’homme et les principes démocratiques, pris dans les accords d’association avec l’UE.

mercredi 16 janvier 2019

Alerte à la catastrophe dans le Souss !


L’arganier et la nappe phréatique sont en danger

Le Souss est l’une des plus importantes bases matérielles de l’histoire et de la civilisation du peuple marocain en relation avec le développement du mouvement socioculturel au Maroc. Ceci a caractérisé la vie civile de l’Homme au nord-africain et sud européen. Cette base  constitue, à travers les noms des terres collectives forestières et pâturages, la côte atlantique, les mines de l’Atlas, les sources d’eau, les frontières entre les tribus et les actes de propriétés foncières. Un véritable monument historique de la civilisation a été né au Haut et Anti Atlas au Sud du Maroc, où est vécu  le  caractère amazigh, source d’inspiration de l’Homme amazigh dont l’arganier est constitué la matière du souffle créateur de la langue et la culture amazighe.
Toute cette histoire de l’Homme et de la nature avait poussé le colonialisme français à fonder son exploitation dans le Souss, à travers l’occupation des terres, de l’eau et des ressources naturelles, par une main de fer et de  feu. Avec pour but d’abattre la propriété collective des terres et de faire régner l’exploitation capitaliste de celle-ci, et à couvrir sa politique par les lois de la classe coloniale, entre 1912 et 1938. Pour rendre légitime la violation des terres de petits paysans et professionnels forestiers et transformer la plupart d’entre eux en paysans pauvres sans terres et ouvriers agricoles subissant de multiples exploitations capitalistes, proches de l’esclavage, dans les domaines des grands propriétaires.
L’application des dites lois de conservation et de décisions administratives foncières vise à l’élimination d'un monument de la civilisation de notre pays à travers l’annulation des documents de propriétés collectives et privées locales.
Cette politique de la classe coloniale reprend sa continuité par de nouvelles façons d’exploitations depuis 1956 à fin de protéger les intérêts du colonialisme. Les petits et pauvres paysans et professionnels forestiers sont opprimés, leurs révoltes écrasées par la répression et leurs leaders détenus à chaque fois qu’ils revendiquent leur droit à la terre, à l’eau et aux ressources naturelles.

Potentialité d’une région agricole

La rivière Souss constitue le cœur battant de la vallée située entre le Haut-Atlas et l’anti-Atlas au sud du Maroc. La rivière est d’une superficie de 3960 Km2.
La nappe phréatique est d’une valeur de 50 milliards de mètres cubes dont 8 milliards mètres cubes disponibles à l’exploitation par pompage.
Une démographie très importante de 90 personnes par km2 et 60 personnes par km2 à la campagne.
Les ressources qu’offre l’environnement de la vallée du Souss donnent une idée pour le développement agricole de cette rivière. Mais le système d’irrigation par pompage d’une agriculture des agrumes basée sur l’exportation vers l’Europe depuis les années 1940 du 20ièmesiècle et l’accélération de ce système vers un sur-pompage pendant les années soixante, provoquent les déséquilibres sociaux au niveau de l’exploitation des ressources naturelles de la vallée.

Dégradation de la forêt d'arganier

Le 8 décembre 1998, l’Arganeraie a été déclarée par l’UNESCO première Réserve de Biosphère du Maroc sur une superficie de 2,5 millions d’hectares environ. Ce chiffre déclaré n’est pas exactement conforme à la réalité des forêts d’arganier, la surface estimée est de 800000 hectares.
Voir les liens suivants :
L’arganier a de multiples utilisations qui sont autant de sources de revenu :
- L’alimentation du cheptel (bovins, caprins et camelins), le bois utilisé en menuiserie, en cuisine traditionnelle (fours) et en chauffages et l’huile, à double usage, alimentaire et cosmétique.
La fabrication de l’huile est réalisée par les femmes, entièrement manuellement, depuis la collecte, le concassage des fruits, le grillage et Le broyage des amandes jusqu’au malaxage de la pâte dans un moulin en pierre.
Des coopératives sont constituées aujourd'hui partout dans les régions de Sous Massa et Essaouira, elles utilisent des machines d'extraction mais, la femme reste toujours exploiter soit par des hommes qui dirigent ses coopératives, soit par des médiateurs des marchés d'huile d'argan. Les sociétés françaises dominent le marché international d’argan.
- La fabrication par des méthodes traditionnelles d’un litre d’huile par une femme demande au moins 16 heures, ce qui montre l’exploitation de la femme paysanne pour un revenu de 7 à 10 euros.
- Les forêts d’arganier couvrent 400 000 ha dans la région  de Taroudant, soit 56 % de l’arganerie nationale. Elles occupent  74 % de la superficie forestière totale de la province
De la GTZ à la REFAM, une Histoire des crimes dans la Biosphère Arganeraie
Depuis les années 1990, la GTZ avait commencé son intervention dans le domaine de la production d’argan, sous forme de dit aide pour développer les méthodes de production des femmes paysannes. Leur programme secret est d’industrialiser ce produit surtout le cosmétique, essentiellement l’industrie pharmaceutique, sans oublier ses énormes revenus dans les marchés internationaux.
Une deuxième phase a été déclarée  le janvier 2019 à Taroudant, dans une réunion présidée par les représentants de la REFAM, qui ont présenté leur programme de dit développement de revenus des femmes paysannes, travaillantes au domaine de la production de l’huile d’argan. Un programme sioniste visant à promouvoir la copie récessif d’arganier, génétiquement modifiée à partir des laboratoires sionistes afin de détruire la biosphère d’arganeraie développée il y a des millénaires au Maroc.
L’exécution de ce programme constitue un crime contre l'héritage historique de l'environnement naturel international au Maroc, dirigé par le soi-disant « planning Maroc vert», qui soutient les projets sionistes destructeurs des richesses naturelles du peuple marocain.
Un système qui porte de nombreux noms, notamment des entreprises et des banques impérialistes, y compris les soi-disant organisations non gouvernementales, dont la GTZ allemande et la REFAM canadienne, qui a rempli ses quotas en matière d’exploitation des paysannes pauvres.
Aujourd’hui, le programme de la REFAM vient pour compléter la tâche destinée à la distraction da l’arganier, ​​tandis que la société impériale canadienne Maya Gold dérobe l’or et l’argent des mines d’Akka, Zekandar et autres en polluant l’environnement naturel jusqu’à  la mort des paysans pauvres.
Le SNPPF a averti les activistes des associations de Taroudant et Souss Massa du danger prévu à l’implication dans ce crime odieux. Ensuite, il a déclaré ses position à défendre l’arganier, à exposer ses plans à ses droits et à poursuivre tous les participants à ce crime aux niveaux national, régional et international.

Une catastrophe menace le Souss

Depuis l’an 2000 les grands propriétaires immobiliers au Souss ont mené une guerre farouche contre les terres collectives des petits et paysans pauvres dans la pleine (essentiellement à Berhil et Aoulouz). Les forêts d’arganier sont très touchées de cette politique dit « planning Maroc vert » qui a encouragé le rasage des milliers d’hectares de l’arganier en faveur des plantes d’agrumes.
Un hectare d’agrume consomme 4500 mètres cubes d’eau par an, 25 fois plus que la consommassions d’un hectare d’arganier. Sans oublier le rôle de l’arganerie dans l’équilibre de l’atmosphère et du cycle d’eau dans une région semi-aride. C’est ce qui explique la baisse du niveau de la nappe phréatique jusque au niveau de l’océan atlantique (El Guerdan et Chtouka).
La plus grande catastrophe nous alerte à l’accélération de sur-pompage, celle où l’océan  attaque le Souss, c’est la fin de la vie de la pleine. Qui va évidemment avoir d’influence grave sur le développement dans la vallée de Souss.

إلى العمال والفلاحين