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dimanche 17 mai 2020

La vie des paysans pauvres dans la vallée du Souss



Akhanouch, ministre de l’agriculture et archimilliardaire, a pris la décision de débrancher tous les compteurs de l’eau d’irrigations de ces 600 moyen-agriculteurs, l’ONE a fait la même chose, débrancher les compteurs de l’électricité ! La banque les exige à obligatoirement payer les échéances du crédit agricole, ils sont obligés à tout liquidé : le matériel agricole et le bétail… sans avoir pu récupérer leur situation naturelle, ils risquent de perdre leurs terres !
Les ressources naturelles qu’offrent le Haut-Atlas et Anti-Atlas qui contiennent des réserves d’eau très importantes (Tabkal 4165 et Seroue 3320), les forêts d’arganier dans la montagne et la plaine, l’environnement de la vallée du Souss donnent une idée pour le développement de la vie des paysans.
Le safran de Taliouine est une caractéristique de l’Anti-Atlas, des études scientifiques sur « l’Or Rouge » du Maroc ont été montées aux laboratoires des pays impérialistes, l’identité sioniste est en tête de ce complot de massacre de végétaux naturelle Bio ! Tout cela pour mettre la main du capital impérialiste sur les ressources naturelles d’un pays appauvri par le capital comprador.
Le classement de l’arganeraie en « réserve de la biosphère », la réorganisation de la recherche sur l’arganeraie et ses produits et l’utilisation des moyens modernes peuvent faire de l’arganeraie l’axe essentiel du développement à Taroudant.
La destruction de la forêt d’arganiers dans la plaine du Souss par l’implantation des agrumes et le sur-pompage d’une part et la mal-production de ses ressources par les paysans dans les montagnes du haut et anti atlas d’autre part provoque la dégradation du développement de la vallée.
La vie des paysans pauvres dans la vallée du Souss et dans la périphérie des deux barrages est en dégradation continue. De jour en jour les paysans pauvres perdent leurs terres, l’eau, et les ressources naturelles en particulier l’arganier, et leur culture amazight va vers une marginalisation absolue. 

Exploitation massive de la nappe phréatique au Souss

Barrage Aoulouz


La politique coloniale agricole dans la vallée du Souss au sud du Maroc depuis les années quarante du vingtième siècle qui destine, par l’intervention des politiques du nouveau colonial mené par l’État marocain, à accélérer l’exploitation de la nappe phréatique qui est ; d’une valeur de 50 milliards de mètres cubes dont 8 milliards mètres cubes disponibles à l’exploitation par pompage, va vers une destruction totale par le sur-pompage, ce qui  a créé dans certaines régions (El Guerdain à Taroudant, Bouygra à Agadir) une situation catastrophique, l’eau marie monte à la vallée !
En 2000 l’État marocain a pris des décisions politiques agricoles anti-populaires destinent à exploiter les terres collectives des petits et pauvres paysans à la périphérie d’Aoulouz, il occupe tous les terres collectives à Elmâader, Idaougamad, Elfide et les mettent sous les mains des grandes propriétaires.
En 2008 la construction d’un canal menant plus de 80 millions mètre cube d’eau des barrages Aoulouz Et Moukhtar Soussi chaque année aux domaines des grands propriétaires (famille royal, les généraux militaires, gendarmes et la police, les ministres, les députés, les bourgeoisies compradors, les survivances du féodalisme) à El Guerdan et Ouled Teima et l’exploitation de 600 moyen agriculteurs dans le dit « projet royal » : « Bassatine El Guerdan » sur une superficie de 10 milles hectare d’agrume (un hectare d’agrume consomme chaque année 4500 mètre cube d’eau) avec un budget de 900 millions dirhams (80 millions euros).
 la société « Aman Souss » de son propriétaire Akhnouch ministre de l’agriculture et de la pèche maritime  a récolté toute cette somme d »argent. Les moyen-agricultures d’El Guerdan ne sont qu’un moyen pour offrir l’eau d’irrigations aux grands propriétaires qui exploitent l’eau et l’électricité sans payer les frais d’irrigation et de l’électrification. Les 600 moyens agriculteurs n’ont pas pu commercialiser leurs premières récoles d’agrumes aux marchés européens, les grands propriétaires ont chassé toutes les commandes d’agrume, ils ont atteint leurs objectifs qui est l’exploitation des moyen-agriculteurs d’El Guerdan. 

mercredi 13 février 2019

Affaire des paysans d'Idaougamad : demain troisième jugement et énoncé du verdict


Sit-in des paysans devant le tribunal de Taroudant

Idaougamad est une tribu amazighe vivant entre la vallée du Souss et les montagnes du Haut-Atlas, à l’est de Taroudant au sud-ouest du Maroc, dans une région située au sein de la réserve de biosphère de l’arganeraie, classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1998.
La réserve de l’arganeraie subit une destruction massive pour permettre d'implanter les agrumes. Le programme dit "planning Maroc vert" vient achever ce qui reste de cette destruction organisée. Un programme d’implantation du dit "arganier israélien", génétiquement modifié dans les laboratoires sionistes, comme l’olivier, le safran et autres. 
 Ce programme dirigé par Akhenouch, vise à l’implantation de 12000 hectares de cette "copie" d’arganier dans la réserve du Souss. Il a même constitué une association (AMBA) pour exécuter son programme et y affecter Bourahime, un grand propriétaire immobilier et président de la commune Tinzert à quelques kilomètres d’Idaougamad. Donc il trouve un champ fertile pour commencer la deuxième phase de la destruction de l’arganeraie, après avoir ravagé les terres de cette tribu qui connait au début des hommes de justice, ainsi le juge Agarram l’ex-président du tribunal de Casablanca dans les années 1990.
Les petits paysans d’Idaougamad avaient manifesté leur colère contre ce programme destructeur en provoquant l'arrêt de ses premiers travaux. Le 31 janvier 2019, 5 petits paysans de cette communauté amazighe ont été arrêtés par la gendarmerie d’Aoulouz et déférés au tribunal de Taroudant.
Le procureur avait joué le rôle du médiateur de prédateurs des biens des paysans, il leur a imposé une seule condition pour les libérer, c’est de signer l’engagement à ne plus toucher à ce projet. Ce sont des hommes âgés, expérimentés dans la lutte pour leur droit à la terre depuis 2011, ils ont vécu les problèmes des tribunaux et n’ont rien à perdre, leurs enfant sont  majeurs. Ils ont donné une bonne leçon au procureur, ils ont choisi la voie de la résistance de leur ancêtres pour l’indépendance de la patrie contre  la trahison, ils ont choisi la prison.
Les détenus sont :
Omar Larabi.
Hmed Ihihi.
Omar Azdou.
Jilali Elgherizi.
Hassan Boussaid. 
Le premier février 2019, un groupe de jeunes paysans avaient contacté le syndicat paysan (SP) pour demander de soutenir leurs détenus. Ils ont manifesté leur colère en organisant un sit-in devant la maison de la province de Taroudant. Un comité a été constitué pour suivre le déroulement du jugement, la première audience aura lieu mardi le 5 février 2019.

Qu'est-ce que l'arganier de l'arganeraie ?
C'est un arbre de la Biosphère qui lutte contre la sécheresse et nourrit les chèvres, l'Homme est prédateur il peut se nourrir des boucs. Dans les saisons des sécheresses, l'arbre se débarrasse de ses feuilles d'un seul coup. C'est un processus écologique secret, qui est évalué à deux millions d'années.
Aujourd'hui, l'invasion d'une copie dit "l'arganier israélien" menace le Souss. Une copie récessive, génétiquement modifiée est manipulée depuis les laboratoires sionistes. Les scientifiques sionistes s'imaginent qu'ils sont plus puissants que la biosphère. Ils ont fabriqué une fausse copie de l'arganier, pour créer  l'illusion-argan de la pire espèce.
Akhenouch s'imagine qu'il est le plus intelligent des Marocains en s'intégrant dans les programmes de la culture de cette fausse copie. Il fait tout son possible pour ravager les terres des paysans pauvres dans l'Anti-Atlas, en coopération avec le président de l'association marocaine bi-professionnelle de l'arganier. Les deux hommes prédateurs cherchent à dominer l’arganeraie, trouvant un grand coût foncier facile à récolter.
Les paysans pauvres ne voient dans ce programme sioniste qu'une autre façon d'arracher de plus en plus leurs biens par ces nouveaux prédateurs. Une lutte des classes a été déclarée depuis qu'Akhenouch avait dévoilé ses objectifs dans la politique agricole de classe en mettant en tête de son ordre du jour l’exécution de la loi 13-113.

Case of the detained peasants: tomorrow third judgment and statement of the verdict.


Sit-in of peasants visiting the court of Taroudant

Idaougamad is an Amazigh tribe living between the Souss Valley and the High Atlas Mountains, east of Taroudant in southwestern Morocco, in an area located within the biosphere reserve of the Arganeraie, classified in the World Heritage of Humanity by UNESCO in 1998.
see the link:
The reserve of arganeraie undergoes a massive destruction to allow to implant the citrus fruits. The program called "green Morocco planning" comes to complete what remains of this organized destruction. A program of implantation of the so-called "Israeli argan tree", genetically modified in Zionist laboratories, such as olive trees, saffron and others.
 This program led by Akhenouch, aims at the establishment of 12,000 hectares of this "copy" of argan tree in the Souss reserve. He even formed an association (AMBA) to execute his program and assign Bourahime, a large real estate owner and president of the commune Tinzert a few kilometers from Idaougamad. So he finds a fertile field to start the second phase of the destruction of the argan tree, having ravaged the lands of this tribe who knows the beginning of the men of justice, so Judge Agarram the ex-president of the court of Casablanca in the 1990s.
The small peasants of Idaougamad had expressed their anger against this destructive program by stopping its first work. On January 31, 2019, 5 small peasants of this Amazigh community were arrested by the gendarmerie of Aoulouz and brought before the court of Taroudant.
The prosecutor had played the role of mediator of peasant property predators, he imposed on them one condition to release them, it is to sign the commitment to no longer touch this project. They are elderly men, experienced in the fight for their right to land since 2011, they have experienced the problems of the courts and have nothing to lose, their children are adults. They gave a good lesson to the prosecutor, they chose the path of resistance of their ancestors for the independence of the homeland against treason, they chose the prison.
Inmates are:
- Omar Larabi.
- Hmed Ihihi.
- Omar Azdou.
- Jilali Elgherizi.
- Hassan Boussaid.
On February 1, 2019, a group of young peasants contacted the peasant union (PS) to ask for support for their detainees. They showed their anger by organizing a sit-in in front of the house of the province of Taroudant. A committee has been formed to follow the progress of the judgment, the first hearing will take place on Tuesday, February 5, 2019.

What is the argan tree of the argan tree?
It is a tree of the Biosphere that fights against drought and feeds goats, Man is predator he can feed on goats. In the seasons of drought, the tree gets rid of its leaves at once. It is a secret ecological process, which is estimated at two million years.
Today, the invasion of a copy called "the Israeli argan tree" threatens Souss. A recessive, genetically modified copy is manipulated from Zionist laboratories. Zionist scientists think they are more powerful than the biosphere. They made a fake copy of the argan tree, to create the argan illusion of the worst kind.
Akhenouch imagines that he is the most intelligent of Moroccans by integrating into the culture programs of this false copy. He is doing his best to ravage the land of poor peasants in the Anti-Atlas, in cooperation with the president of the Moroccan association bi-professional argan. The two predatory men seek to dominate the argan tree, finding a great land cost easy to harvest.
Poor peasants see this Zionist program as simply another way to extract more and more of their property from these new predators. A class struggle has been declared since Akhenouch unveiled his objectives in the class agricultural policy by putting the execution of Law 13-113 on the agenda.

Cólera de las campesinas de Taliouine: cómo el azafrán se transforma en fuente de desgracia



Taliouine, entre el Anti Atlas y el Alto Atlas, dos grandes reservas de agua (Jbel Siroua a 3.304 m de altitud y Jbel Toubkal a 4165 m de altitud), es una región puramente agrícola. El cultivo del azafrán es una de sus características, cosecha de calidad de productos agrícolas orgánicos: ¡el oro rojo de Marruecos! Así se le llama en el campo del turismo.

 Cada año en la temporada de otoño, las mujeres campesinas de Taliouine  tienen una actividad  específica en la recolección de este producto,  es una actividad socio-cultural que tiene raíces profundas en la historia agrícola de la región. La temporada de esta cosecha es una armonía que nos remonta simultáneamente a las canciones y al trabajo de las mujeres: al amanecer, su canasta en la mano hacia los campos de explotación próxima a la esclavitud. La flor de color violáceo debe ser arrancada antes de que se cierre por el efecto del calor de los rayos del sol. Un pesado trabajo la espera en casa después de la cosecha: pasa noches en vela para separar los estambres de la flor: el azafrán.

El trabajo de la mujer campesina es una actividad como otras actividades durante su vida, lo ha enseñado a sus hijas que se están preparando para el matrimonio y el trabajar sin salario. Gran parte de las mujeres rurales que trabajan en los campos de azafrán, no reciben ni un céntimo y permanecen durante toda su vida dependientes de la explotación de su sudor y su sangre por el hombre. Este último lleva una parte de la cosecha cada semana al zoco (mercado): un pequeño ingreso que apenas llega para pagar los gastos de la alimentación de la familia durante una semana, pero eso depende de la decisión de los grandes comerciantes de azafrán que fijan el precio de venta en cada día de zoco. Doble explotación de la fuerza de trabajo de la mujer campesina en los campos y en el hogar, así como un valor añadido a los bolsillos de los grandes comerciantes para aumentar su capital.

Durante milenios el azafrán natural crea  su propia conservación para sobrevivir. Tiene la capacidad de multiplicarse en la tierra de Taliouine, conservar sus rasgos genéticos específicos y constituir una especie característica marroquí


Dar azafrán (la casa del azafrán)

Dar azafrán (la casa del azafrán) se construyó en Taliouine en 2011 por el capital comprador local apoyado por el capital internacional. Dar el azafrán es una lonja de comercializacióndel producto, la apertura de este establecimiento el 10 de noviembre de 2011, es el comienzo de una era en la vida del azafrán marroquí. La mafia formada en la región desde 1956 en los albores de la independencia formal/nueva ocupación, para servir a los intereses del régimen de los compradores, alcanza ahora su nivel más alto. Después de haber metido mano en los bienes públicos de Taliouine, las finanzas del municipio y las 13 comunas rurales están sujetas al robo sistemático realizado por un grupo que constituye la mafia instalada en los consejos comunales. Las cooperativas y las asociaciones campesinas son dirigidas por los protagonistas de este grupo que tiene influencia sobre toda la vida de los/as campesinos/as pobres de Taliouine.

Una asociación se constituye para organizar el robo en la llamada Casa del azafrán por los jefes de la mafia, después de haber robado el dinero de la cooperativa Souktana cada vez que se reestructuraba su junta directiva desde los años 70.  Otras varias cooperativas se han formado hoy por la intervención del capital  comprador: un amplio margen de robo de los bienes de los campesinos/as está abierto a esta mafia para no dar oportunidad a cualquier fuga de dinero que pueda ser recuperado por las campesinas. Las campesinas se ven ahora obligadas a llevar sus productos a Dar azafrán y esperar meses y meses los ingresos de la venta. De 30 Dirhams (2,7 euros) un gramo de azafrán en 2011 a 12 dirhams (1’10 euros) los años siguientes. Es verdaderamente una catástrofe para la economía de las campesinas pobres que se ven sometidos y controlados por la mafia del azafrán.

Bulbos modificados genéticamente

Los bulbos del azafrán de Taliouine están siendo modificados genéticamente `por multinacionales que, desde hace dos años, con la ayuda de la mafia del azafrán de Taliouine, hacen circular falsos bulbos modificados genéticamente, que no contienen el carácter genético de multiplicación: queda estéril para forzar a las campesinas a comprar sus bulbos. Las desafortunadas campesinas pobres se ven sorprendidas por este desastre que condena su propio material vegetal natural y orgánica. Después de haber extendido el cultivo del azafrán en otras regiones, Oujda, Midelt, Errachidia, El Houz... el azafrán ya no sigue siendo una característica vegetal natural de Taliouine. Los bulbos genéticamente modificados provocan la explotación salvaje del agua, la tierra y los recursos naturales de Taliouine, por el capital internacional. La única manera de luchar es el levantamiento de las mujeres campesinas por sus derechos laborales, en el futuro la explotación de las trabajadoras agrícolas se multiplicará lo que necesitará de un movimiento obrero organizado.

Festival del azafrán: respuesta popular

Desde 2008 la mafia del azafrán organiza el llamado festival  del azafrán apoyado por el capital comprador  para  impulsar este programa destructivo. Esta es una oportunidad para reunir a todos los componentes del sistema de explotación salvaje de los recursos vegetales naturales, empresas, cooperativas y asociaciones han participado para aplaudir este programa. Recetas, platos y regalos (paquetes de azafrán) se remiten a los actores de esta guerra contra lo orgánico: todo es armonía  que nos remonta simultáneamente  a los cantos de muerte y al sacrificio de la fuerza de trabajo de la mujer campesina en los campos de azafrán.

Con ocasión de cada festival, jóvenes de Taliouine intentan expresar su cólera por lo que sucede en esta zona aislada: paro juvenil, analfabetismo, especialmente entre las mujeres, falta de servicio de un centro  de salud, falta de profesores y clases, aislamiento de las aldeas (grupos de personas aisladas en las montañas), falta de saneamiento... El miedo reina en las montañas a causa del terror de las fuerzas de represión (gendarmes, agentes de las autoridades), el Tribunal de primera instancia de Taroudant es sistemáticamente un aparato represivo que sostiene este terror.

 El 9 de noviembre de 2013, al segundo día del festival de este año se ha expresado la cólera de los jóvenes organizando una concentración ante la llamada Casa del azafrán. Cuando los protagonistas del robo de los bienes públicos de Taliouine se sentaban a la mesa en las salas de este establecimiento, los jóvenes han manifestado sus reivindicaciones acusando a estos ladrones de los bienes de la s campesinas pobres. Se ha creado un Comité de seguimiento por este grupo de jóvenes para defender los derechos de las campesinas al agua, a la tierra, a los recursos naturales y a la cultura amazigh.

lundi 11 février 2019

Caso de los campesinos de Idaougamad: mañana tercer juicio y declaración del veredicto.

Sentada de los campesinos en la corte de Taroudant

Idaougamad es una tribu amazigh que vive entre el valle de Souss y las montañas del Alto Atlas, al este de Taroudant en el suroeste de Marruecos, en un área ubicada dentro de la reserva de la biosfera de Arganeraie, clasificada en el Patrimonio de la Humanidad por la UNESCO en 1998.
vea el enlace:
La reserva de arganeraie sufre una destrucción masiva para permitir implantar los cítricos. El programa denominado "planificación verde de Marruecos" viene a completar lo que queda de esta destrucción organizada. Un programa de implantación del llamado "árbol de argán israelí", modificado genéticamente en laboratorios sionistas, como olivos, azafrán y otros.
 Este programa liderado por Akhenouch, tiene como objetivo el establecimiento de 12,000 hectáreas de esta "copia" del árbol de argán en la reserva de Souss. Incluso formó una asociación (AMBA) para ejecutar su programa y asignar a Bourahime, un gran propietario de bienes raíces y presidente de la comuna de Tinzert, a pocos kilómetros de Idaougamad. Entonces encuentra un campo fértil para comenzar la segunda fase de la destrucción del árbol de argán, habiendo asolado las tierras de esta tribu que conoce el comienzo de los hombres de justicia, por lo que el juez Agarram, ex presidente de la corte de Casablanca en los años noventa.
Los pequeños campesinos de Idaougamad habían expresado su enojo contra este programa destructivo al detener su primer trabajo. El 31 de enero de 2019, 5 pequeños campesinos de esta comunidad amazigh fueron arrestados por la gendarmería de Aoulouz y llevados ante el tribunal de Taroudant.
El fiscal había desempeñado el papel de mediador de los predadores de la propiedad campesina, les impuso una condición para liberarlos, es firmar el compromiso de no seguir tocando este proyecto. Son hombres mayores, con experiencia en la lucha por su derecho a la tierra desde 2011, han experimentado los problemas de los tribunales y no tienen nada que perder, sus hijos son adultos. Dieron una buena lección al fiscal, eligieron el camino de resistencia de sus antepasados ​​para la independencia de la patria contra la traición, eligieron la prisión.
Los presos son:
- Omar Larabi.
- Hmed Ihihi.
- Omar Azdou.
- Jilali Elgherizi.
- Hassan Boussaid.
El 1 de febrero de 2019, un grupo de jóvenes campesinos se contactó con el sindicato campesino (PS) para pedir apoyo a sus detenidos. Mostraron su enojo organizando una sentada frente a la casa de la provincia de Taroudant. Se formó un comité para seguir el progreso de la sentencia, la primera audiencia tendrá lugar el martes 5 de febrero de 2019.

¿Cuál es el árbol de argán del árbol de argán?
Es un árbol de la Biosfera que lucha contra la sequía y alimenta a las cabras. El hombre es un depredador que puede alimentarse de las cabras. En las temporadas de sequía, el árbol se deshace de sus hojas a la vez. Es un proceso ecológico secreto, que se estima en dos millones de años.
Hoy, la invasión de una copia llamada "el árbol de argán israelí" amenaza a Souss. Una copia recesiva, modificada genéticamente, es manipulada de los laboratorios sionistas. Los científicos sionistas creen que son más poderosos que la biosfera. Hicieron una copia falsa del árbol de argán, para crear la ilusión de argán de la peor clase.
Akhenouch imagina que es el más inteligente de los marroquíes al integrarse en los programas culturales de esta copia falsa. Está haciendo todo lo posible por devastar la tierra de los campesinos pobres en el Anti-Atlas, en cooperación con el presidente de la asociación marroquí bi-profesional argan. Los dos hombres depredadores buscan dominar el árbol de argán, encontrando un gran costo de tierra fácil de cosechar.
Los campesinos pobres ven este programa sionista como simplemente otra forma de extraer más y más de sus propiedades de estos nuevos depredadores. Se declaró una lucha de clases desde que Akhenouch reveló sus objetivos en la política agrícola de clase al poner la ejecución de la Ley 13-113 en la agenda.


dimanche 3 février 2019

Taroudant : une région livrée à des prédateurs de la pire espèce

  
La province de Taroudant est d’une superficie de 16500 Km2 les régions Aoulouz, Ouled Berhil et Taroudant occupent 740 000 hectares. Les ressources forestières occupent 580 000 ha, et 200 000 ha de la superficie générale disponible à l’agriculture dont 100 000 ha irrigués par pompage.
Les deux barrages :
Aoulouz :
et Mokhtar Soussi :
sont construits dans la région d’Ouzioua, au sein des montagnes de l’anti Atlas dans l’ l’Est de la province de Taroudant.
La politique coloniale agricole dans la vallée du Souss depuis les années quarante du vingtième siècle qui destine, la politique du nouveau colonial mené par l’État marocain, ont accéléré l’exploitation de la nappe phréatique par le sur-pompage et ont créé dans certaines régions (El Guerdain à Taroudant) une situation catastrophique, ce qui explique la décision de l’État d’implanter plus de 12 000 ha d’agrumes dans la région d’Aoulouz et Ouled Berhil.
Les paysan(ne)s pauvres d’Ouzioua vivent dans des conditions catastrophiques, après avoir perdu leurs terres et leurs ressources naturelles et recevant des indemnisations très faibles (trois dirhams seulement le mètre carré de terre irriguée et deux dirhams le mètre de terre bour (uniquement arrosée par la pluie) non-irriguée.
- 50% d’entre eux habitent dans la zone près du barrage, 10 douars de la commune Tisrass au barrage Aoulouz et sept douars de la commune Ouzioua au barrage Mokhtar Soussi, ils vivent dans des conditions très difficiles.
- 15% habitent dans la commune d’Aoulouz.
- 35% ont quitté la région vers Ouled Berhil et Taroudant.
La construction de ces deux barrages a eu des effets néfastes sur le développement de la région en général, et en particulier sur la vie des paysan(ne)s pauvres.
La vie des paysans pauvres dans la vallée du Souss et dans les deux barrages en particulier est en dégradation continue. Ils ont perdu leurs terres ; paysans pauvres sans terre transformés en ouvriers agricoles qui travailles dans des conditions proches de l’esclavage.
La double exploitation de la femme au travail (bas prix, sexe) et au sein de sa famille (travail sans salaire).
La couverture sanitaire reste faible, 15% couvre par mode fixe, 43% couvre par l’itinérance, 42% par équipe mobile.
La dégradation de la santé de la population et donc l’augmentation de la morbidité et mortalité materno-infantile. En effet la prévention reste l’arme la plus efficace pour améliorer l’état de la santé de la population rurale.
De jour en jour les paysans pauvres perdent la terre, l’eau, et les ressources naturelles en particulier l’arganier, et leur culture amazigh va vers une marginalisation absolue.
Le droit naturel à l’eau du barrage
Les terres des trois sources d’Aoulouz sont réparties suivant les propriétaires en trois catégories principales : les domaines de l’état et les Habous constitues 60%, les terres des survivances du féodalisme 30% et les terres des petits et paysans pauvres 10%.
Les ouvriers agricoles/paysans pauvres travaillent dans des conditions proche de l’esclavage dans des groupements de populations sans itinéraires, assainissements, réseaux de l’eau potable, couverture de la santé de la femme et d’enfant, centres d’éducation et culture des enfants, et en plus ; l’exploitation des femmes et leurs enfants dans les champs des survivances du féodalisme sans SMIG, CNSS, vacances...
La banque allemande de développement soutient le projet G1 d’irrigation des terres d’Aoulouz qui consiste à organisé l’irrigation des terres par goutte-à-goutte sans mettre en considération la situation critiques des paysans pauvres des trois sources.
Le projet G1 est destiné à exploiter 18 millions mètre cube de l’eau du barrage Aoulouz sans prendre en considération le droit des paysans pauvres d’Ouzioua à l’eau du barrage.
Lors de la rencontre d’Aoulouz sur le G1 le 13 novembre 2013 les représentants de la banque allemande de développement parlaient du développement durable des petits paysans ?
Ils ont oubliés que le soutien des survivances du féodalisme d’Aoulouz n’a rien avoir avec le vrai développement d’Aoulouz et que leur soutien au projet G1 est programmé suite au dit « plan Maroc vert » qui est destiné à manipuler la domination des biens des petits paysans par les grands propriétaires immobiliers.
Le programme de ce plan exige l’obligation de l’organisation des petits paysans dans des sociétés, coopératives et associations agricoles dominées par un ou plusieurs grands propriétaires. L’idée est basée sur la sauvegarde des intérêts du capital comprador pour récupérer les taux de la valeur ajouté perdus par l’autoproduction des biens des paysans pauvres.
Une autre façon de transformer les petits paysans en paysans pauvres et ouvriers agricoles exploités dans les domaines de ces chefs de dite organismes agricoles.
Le G1 est destiné à soutenir les survivances du féodalisme d’Aoulouz, un principal outil qui met en œuvre la nouvelle politique coloniale au Maroc qui facilite l’exploitation des ressources naturelles par le capital de la bourgeoisie commerciale.
Trois familles (Dardouri, Kurdi, Sarghini) sont aujourd’hui les chefs dirigeants des trois sources principales d’eau d’Aoulouz (El jadida, Timilte, Tafarzazte) après la constitution de trois associations d’irrigation par l’État marocain alors qu’il a refusé au même moment  l’auto-organisation des petits paysans de Tafarzazte et Timilte.
La coopérative COPAG et les associations d’irrigation
Le soutien du capital impérial allemand au capital commerciale marocain (Le projet G1 d’irrigation et d’autre projets dans les montagnes de l’Atlas : 30 millions euros) multiple l’exploitation de l’eau par les survivances du féodalisme les prochains grands propriétaires. Une autre façon d’intégrer ces derniers dans le capital de la bourgeoisie commerçante marocain et les faire évacuer de la culture du blé et des cultures Bios, surtout l’olivier d’Aoulouz, en ouvrant les voies aux cultures génétiquement modifiées. Une autre grande catastrophe écologique attend Aoulouz après la conquête de la vache de COPAG destinée à l’irrigation des citernes  du lait de la coopérative.
Au Souss, 14000 familles paysannes et plus de 7000 ouvriers agricoles travaillent pour COPAG, une coopérative fondée par la sueur et le sang des petits et pauvres paysans est aujourd’hui occupée par le capital commercial marocain. La bourgeoisie commerciale marocaine récolte des centaines de milliards de dirhams au dépriment de la force du travail de ces pauvres familles, à travers des coopératives-filles reliées à COPAG. Elles sont fondées dans plusieurs communes au Souss et forment une chaine de récupération de la valeur ajoutée par le capital comprador en faveur du capital impérial.
La coopérative-fille Touksouss qui siège à la municipalité d’Aoulouz remplit cette tâche. Les petits et pauvres paysans travaillent pour les intérêts du crédit agricole pour l’achat des vaches de COPAG, l’alimentation des vaches fournie par COPAG et les valeurs des loyers des terres de domaine de l’état et du Habous. Cette coopérative vit maintenant des problèmes financiers suite au vol des biens des paysans (1,2 millions de dirhams) par le conseil administratif précédent, une enquête est ouverte par la direction de COPAG, on verra où va mener l’enquête, et quelles seront ses limites ?
Après les coopératives viennent les associations paysannes de l’eau d’irrigation. En 2001 l’État marocain avait fondé l’association d’usagers d'eau exclusivement destinée aux agriculteurs du secteur d’Aoulouz, ce qui multiple l’exploitation de l’eau par les survivances du Féodalisme, les prochains grands propriétaires immobiliers. Une autre façon d’intégrer, cette association était dirigée par une famille des  survivances du féodalisme d’Aoulouz. L’association a encaissé en 8 ans plus de 7 millions de dirhams = 627 000 € sans compter le vol des revenues des ventes de l’eau aux paysans de Taboumhaoute (La source asséchée par le blocage de l’eau du barrage).
Cette situation déclenche la lutte des deux autres familles des survivances du féodalisme (Kurde et Sarghini) et les petits paysans dirigés par la famille Lboujat pour leur droit à l’eau de ces sources. Après 3 ans de lutte les autorités ont dissout cette association pour permettre au président, qui occupé également le poste de président de la municipalité d’Aoulouz, d’échapper à la justice pour vol de biens publics.

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