Les paysan(ne)s d'Aoulouz, comme tous les paysan(ne)s de Taroudant subissent de multiples formes d' exploitations par l'invasion des grands propriétaires sur les terre collectives, dans leurs propres domaines et dans leurs coopératives et associations agricoles.
Le vol des biens des paysan(ne)s
par les sections de coopérative COPAG ( coopérative agricole Touksous à Aoulouz
par exemple).
Comment les voleurs des biens publics peuvent-ils
arriver à la direction des organisations des paysan(ne)s pour mettre leur main
sur l'argent des paysan(ne)s? Le président de la coopérative COPAG et son
conseil administratif sont les premiers responsables, en coopération avec
le crédit agricole : ainsi tous les paysan(ne)s doivent payer
l'argent volé ! Une autre façon de les exploiter !
Et quelle est la position de
l’État envers ces lourds dossiers ?
L'ensemble des coopératives et associations agricoles
constitue une machine à broyer le sang et la sueur des paysan(ne)s pour en
extraire l'argent à verser au compte des grands propriétaires.
La banque allemande de développement entre en coopération avec l’État marocain sur la dite "modernisation d'irrigation" des terres des petits paysan(ne)s par la méthode du goutte-à-goutte, sans savoir qu'elle entre en relation avec la mafia du vol des biens des paysan(ne)s.
La banque allemande de développement entre en coopération avec l’État marocain sur la dite "modernisation d'irrigation" des terres des petits paysan(ne)s par la méthode du goutte-à-goutte, sans savoir qu'elle entre en relation avec la mafia du vol des biens des paysan(ne)s.
Dans la rencontre du 13 novembre 2013 sur le projet G1
d'Aoulouz, les responsables du syndicat paysan ont bien montré aux représentants
de la banque allemande comment ce marché est monté pour faciliter le vol des
biens publics et comment la banque est entrain de s'introduire dans le conflit
de l'eau à Aoulouz.
Depuis le début de la construction du barrage d'Aoulouz en 1985 les paysan(ne)s sont entrés dans une ère d'exploitation sauvage, véritable esclavage pour réserver l'eau aux grands propriétaires au Souss.
Depuis le début de la construction du barrage d'Aoulouz en 1985 les paysan(ne)s sont entrés dans une ère d'exploitation sauvage, véritable esclavage pour réserver l'eau aux grands propriétaires au Souss.
Le soutien de la banque ne peut être que l'appui à la
politique des classes dominantes suivies par l’État dans le domaine agricole. Le
syndicat paysan d'Aoulouz lutte depuis 13 ans
(?) pour le droit des paysan(ne)s à l'eau, à la terre et aux
ressources naturelles, et il refuse tout projet qui ne met pas en considération
le développement durable du travail de la femme paysanne, exploitée comme
une esclave dans les champs. Elle passe toute sa journée à travailler pour
offrir le lait de ses vaches à la coopérative COPAG qui récolte des milliards
sur la sueur de 13000 familles paysannes à Taroudant.
Une vidéo sur le vol d'argent de la coopérative
Touksous d'Aoulouz : section de COPAG
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