samedi 9 novembre 2013

lettre de protestation à l’ambassadeur de l’Allemagne au Maroc



Union Marocaine du Travail
Syndicat National des Petits Paysans et Employés Forestiers
Région du Souss Massat Drâa
Lotissement Monir Taflagt Taroudant
Bureau Syndical provincial de Taroudant

  
lettre de protestation à l’ambassadeur de l’Allemagne au Maroc

Monsieur l’ambassadeur, nous sommes désolés de vous exprimer notre colère sur ce qui se passe au projet G1 d’Aoulouz. Nous avons déjà envoyé deux lettres explicites sur les positions de nos organismes sur les revendications des petits et pauvres paysan(ne)s, en avril et aout 2013. Jeudi 07 novembre 2013 le bureau régional du développement agricole d’aoulouz avait organisé une réunion sur le même sujet et, que nous avons observé ce qui suit :
-         la participation de vos représentants à cette réunion.
-                    l’exclusion de notre syndicat et nos associations, on n’a pas reçu aucune invitation à cette réunion.
-                    seule une association fabriquée par les survivances  du féodalisme y est participé pour exprimer ses revendications contradictoires aux biens des paysan(ne)s.
-                    le bureau régional du développement agricole d’aoulouz avait lâché un débit d’eau du barrage qu’il a arrêté au moment ou vos représentants ont quitté le lieu, pour les empêcher de voir  l’existence de notre propre source indépendante de l’eau du barrage.
-                    le projet G1 est basé sur l’exploitation de 18 millions mettre cube d’eau du barrage au temps que les paysan(ne)s chassés de leurs terres pour construire ce barrage, vivent aujourd’hui dans des conditions proches d’esclavage après avoir perdu leurs biens. Un autre lourd dossier qu’on n’a pas encore traité avec vous, ou sont les droit de ses paysan(ne)s ?
-                    les grands domaines des grands propriétaires à El guerdan et Ouled Teima loin d’Aoulouz de 90 kilomètres ont bénéficie d’un canal souterrain portant l’eau du barrage depuis 2008. Au moment où les terres des paysan(ne)s dans les communes Lfid, Ydaougamad, Yrazan... sont sèches et leurs terres collectives sont soumises à l’invasion des grands propriétaires d’une façon illégale qui dépourvu ces paysan(ne)s de leurs droits au développement durable surtout la femme paysannes soumise à l’exploitation dans des conditions proche d’esclavage.
Pour cela, nous vous exprimons notre attache absolue à nos revendications et notre droit à l’eau de notre source qui ne peut pas être en question d’exploitation par n’importe quel projet sans notre accord.
En outre, nous vous exprimons notre disposition à toute discussion qui soutien les droits économiques et sociales des petits et pauvres paysan(ne)s d’Aoulouz. Et, que nous refusions tout projet qui ne pose pas en question la situation critique de ces derniers proche de l’esclavage provoquée pas les politiques agricoles de ségrégation appliquées par l’Etat marocain.

Le bureau syndical provincial de Taroudant



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