A l'occasion
de l'anniversaire du mouvement 20 févier, un mouvement résultant de
l'accumulation de différents mouvements partiels dans les villes et campagnes
durant les années noires, 39 ans de lutte contre la répression et la torture du
régime Hassan II.
Depuis 2005;
une nouvelle génération de mouvement et soulèvement populaires apparue au
Maroc, surtout dans le mode rural. Au Rif (Tamassint), au moyen-atlas (Imelchel),
à lgharb (Baggara), à Lhouaz (Ait Ourir), au sud-est (Bouâarfa, Talsint ...),
au sud (Tata, zagora, Guelmim, Ifni, Aoulouz ...)... Partout dans les campagnes,
les paysan(ne)s, les ouvrir(e)s des mines et agricoles se manifeste contre la
marginalisation, dont la plupart des manifestants sont des femmes!
Leurs enfants : les jeunes
diplômés chômeurs occupent les boulevards de la capital (Rabat), ils
manifestent pour réclamer leur droit au travail.
Leurs enfants : les
étudiants manifestent aux facultés pour réclamer leur droit à l'éducation et
l'enseignement.
Tout une société qui bouge,
manifeste pour réclamer sa colère envers un régime dictature sanglant : au 20
février tout le peuple se révolte. Les partis politiques réformistes et
opportunistes restent loin du jeu et des intérêts des masses laborieuses,
gravitent autour du régime comprador et soutenir ses politiques.
Une situation politique
injuste : une minorité riche (10% de la population) contre une majorité plus
pauvre (70% de la population), au dessous du seuil de pauvreté.
Dans les montagnes (le Rif,
le moyen-Atlas, le Hut-Atlas, l'Anti-Atlas) et dans la plupart des plateaux et
plaines, des femmes et leurs enfants vivent dans la misère !
A chaque jour des femmes et enfants meurent dans des
hôpitaux ou dans les routes vers l'hôpital, au moment de l'accouchement ! On peut
dire que maintenant il y a une femme ou un enfant qui meurt dans ces conditions.
La plupart des enfants qui ont la chance de rester en vie
n'arrivent pas à continuer leurs études. Les filles s'arrêtent aux premières
années primaires pour rejoindre leurs mères aux champs, les camps
d'exploitations, sans salaire, ni congé, ni CNSS, ni rien que le travail
continu. Les femmes paysannes travaillent dans des conditions proche de
l'esclavage, système semi-féodal : elles travaillent 18 heures par jour
sans arrêt, dans le foyer et aux champs, leurs filles succèdent à ce régime
d'exploitation multiple (Travail et Sexe).
Les garçons qui n'ont pas la chance de continuer leurs
études quitte l'école à l'age de 14 ans pour rejoindre l'une des grandes villes
(Rabat, Casablanca, Fez, Tanger …) chercher un travail. Ils vivent dans des
cartiers populaires, banlieues ou bidonvilles, soumissent à l’exploitation du
patronat.
Les paysans perdent de jour en jour leurs terres, 20
millions d'hectares de terres collectives sont sous les mains du ministre de
l'intérieur et agents des autorités locales. Le comprador et les grands
propriétaires occupent des centaines de milliers d'hectares des paysan(ne)s
pauvres (Souss, Saïss, Dakala, Aabda, Chaouia …), des terres riches et fertiles
exploitées par l'implantation des domaines, fermes des grands propriétaires,
par des cultures (Agrumes, Primeurs, Raisins) destinées à l'exportation vers
les marchés européens.
Des milliers de femmes ouvrières agricoles travailles dans
ces domaines, camps de concentration, dans des condition proches d'esclavage :
salaire au dessous de SMAG, sans CNSS, sans mutuelle, sans congé payé (toutes
des saisonnières) … en exploitation multiple (Travail et Sexe).
Les propriétaires de ces domaines sont : les membres
de la famille royale, les officiers supérieurs de la gendarmerie, de l'armée et
de la police, les ministres, les députés, les maires, les chefs des communes
rurales, les PGD des sociétés et banques, les survivances du féodalisme. Ils
constituent 10% de la population du Maroc qui atteint les 40 millions
d'habitants.
Cette minorité exploite 90% des ressources naturelles et
biens publics :
·
les mines : le phosphate,
l'or, l'argent, le cuivre … qui existent dans les montagnes et plateaux qui
constituent 80% de la superficie du pays (Le total de la superficie et de
446550 kms2), c'est un grand trésor.
·
La pêche : 2800 kms de
plages : une ressource maritime très riche occupée par cette minorité.
Une classe moyenne (les moyens et petits fonctionnaires,
commerçant artisans et paysans) constitue 20% de la population, elle vit dans
des condition un peu stable mais, qui tendent au moment des crises financiers
et économiques vers le seuil de la pauvreté.
La plus large classe est constitué par les ouvrier(e)s et
paysan(ne)s pauvres par les 70% de la population qui vivent dans des conditions
misérables. Cette majorité travaille pour accumuler l'argent des comptes
bancaires de la minorité qui gouverne (Comprador et Grands Propriétaires).
Cette minorité constitue un Etat comprador semi féodal :
-Un Etat de la police politique et de renseignements.
-Un Etat de la mafia de vol des biens publics,
-Un Etat qui apparaît moderne aux yeux des touristes.
Une modernisation de sa structure externe qui couvre son
sobre contenu :
·
Réforme de l'appareil militaire
(matériels et administrations).
·
Réforme de l'appareil de la police
politique et de renseignements.
·
Réforme de moyens de
communications (réseaux Internet et informatique, télécommunication).
·
Réforme de moyens médiatiques (télévisions
et radios).
·
Réforme de moyens de transport
(aéroports, ports, trains, autoroutes, trams, bus …).
L'objectif de ces réformes est d'intégrer le capital
comprador dans le capital impérialiste !
Les banques impérialistes (la BCE, la BCA, la BM, la CMM)
et les banques des pays du golf arabe soutiennent tous ses réformes par des
crédits à long terme (des centaines de milliards d'euros). Une lourde dette sur
le dos du peuple marocain de génération en génération pour soutenir le nouveau
colonialisme au Maroc et couvre les intérêts du capital impérial.
Le peuple marocain doit vive dans la misère et travaille à
vie pour payer cette dette.
L'appareil répressif du système comprador au Maroc prend
dans son plan stratégique l'objectif d'écraser tous les mouvements qui luttent pour
la démocratie et la liberté ces dernières années :
·
Mouvement estudiantin.
·
Mouvement des diplômés chômeurs.
·
Mouvement 20 février.
·
Mouvement ouvrier et paysan.
·
Mouvement associatif.
Des centaines de détenus politiques, la majorité est des
jeunes révolutionnaires, qui luttent pour la démocratie et la liberté. Ils sont
enfermés dans les geôles, camps de concentrations, du régime dictature
sanglant. Des martyrs sont tombés mort aux moments des confrontations et dans
les geôles.
L’affaire du Sahara occidental : depuis les années
1970 le régime comprador met en jeu cette affaire pour des multiples
utilisations contre les intérêts du peuple marocain. Des manifestations des
sahraouis pour réclamer l’indépendance ont été écrasées par les forces de
répression. Des femmes torturées, des jeunes détenus, poursuivis et condamnés à
des procès lourds, des centaines de détenus sahraouis dans les geôles du
régime.
Nous déclarons notre soutien au peuple marocain dans sa
lutte pour la démocratie et la liberté en condamnant la politique du régime
basée sur le vol des biens publics bâtis par le sang et la sueur des
ouvrier(e)s et paysan(ne)s pauvres.
Vive la lutte du
peuple marocain !
Vive la lutte des peuples pour la liberté et la
démocratie !
France, Rezé le
20/02/2015
Des militants
progressistes
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