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mardi 9 avril 2019

Le détenu politique Said Oba Mimoun en grève de faim depuis le 07/04/2019 dans la prison de Midelt



Le détenu politique Said Oba Mimoun en grève de faim depuis le 07/04/2019 dans la prison de Midelt au Maroc, pour le droit au jugement équitable !


Qui est le détenu politique Said Oba Mimoun ? D’où vient-il?

Son grand-père, Sidi Ayad, fondateur de la ville antique, douar Sidi Ayad, est découvreur de la mine d’or à Ahouli au 17ème siècle. Il a fondé la ville, la Zawiya, l’ancienne école et a exploité la mine.
Tout l’or accumulé pendant un an de travail, grâce à ses ouvriers/esclaves, a été volé par l’un des Sultans du Maroc. Selon l’histoire circulant au sein des paysans, un des sultans aurait demandé à Sidi Ayad de collecter le produit en or pendant une année entière, et il avait collecté une énorme quantité d’or. Le Sultan avait besoin de cet or dans la construction de la route entre Meknès et Fès. L’armée du Sultan était venu pour récupérer l’or, mais Sidi Ayad est mort et l’or a disparu. Sa famille avait quitté le lieu après avoir installé un sanctuaire pour lui rendre visite, pour chercher l’or perdu/volé.
Son grand-père Sidi Ayad, avait fondé la ville antique dans une zone stratégique de la vallée. Après la découverte de la mine d’or, il est devenu riche. Tout l’or recueilli pendant un an fut et sa ville fut détruite. Les membres de sa famille sont devenus des nomades, la frontière est restée une source de conflit entre tribus.
Le conflit de la question des frontières, déclenché par la décision administrative imposée par l’État en 2012 l’approuvait, et la lutte des paysan-nes de Sidi Ayad pour récupérer les 10 000 hectares perdus est déclenchée.
Son grand-père, le dernier de ses ancêtres, est à la fin du 19ième le leader défenseur du territoire de la tribu Sidi Ayad. Il a été soumis à la torture au cours de sa vie et a été mainte fois arrêté et traîné sur le dos, les mains ficelées et tiré à cheval. Il était toujours sur le point de se battre contre les ennemis, les autres tribus, pour le droit à la terre, a déclaré le militant Said Oba Mimoun qui lutte dans l’esprit de Sidi Ayad, grand-père.

Sa vie :

Said Oba Mimoun est né en 1986 et n’a pas terminé ses études, comme tous les enfants de Sidi Ayad, privés d’école. Il a arrêté ses études en première année du secondaire, branche scientifique, bien qu’il fût intelligent et supérieur en mathématiques. Il s’est marié et a trois enfants.
Il a travaillé très tôt dans le secteur de la construction de bâtiments et a appris la technique de l’électricité de bâtiment.
Il a fondé une petite entreprise et a travaillé avec des grandes entreprises en maintenance dans plusieurs villes du Maroc.
En 2012, il avait organisé les manifestations des paysan-nes de Sidi Ayad contre la décision administrative menée par l’État pour occuper leurs terres collectives et a été opprimé à cause de ses manifestations où un paysan a été arrêté. Il a conduit la lutte des paysan-nes contre l’occupation de 4500 hectares de leurs terres par le projet Noor 4.
Depuis cet événement il est attaché à la question de la terre et a fondé l’association de développement agricole des paysan-nes de Sidi Ayad, pour plus s’organiser.
En décembre 2016, il s’est intégré au sein du Syndicat Paysan et a été chargé du dossier foncier. Depuis lors il est contrôlé par l’État et s’efforce de prouver l’identité des paysans de Sidi Ayad en tant qu’habitants autochtones appartenant à la tribu Ait Marghad.
Il est devenu l’esprit conscient des paysan-nes de Sidi Ayad et parmi ses paysans, y compris ses frères, il est le seul à avoir une culture qui a peut-être dépassé son niveau d’étude. J’ai toujours pensé qu’il était passé par l’université.
Trésorier adjoint du bureau régional du Syndicat Paysan de Midelt. Le dossier de Sidi Ayyad, qui portait avec lui est l’axe de la lutte syndicale paysanne à Midetl où il a pu former un consensus des paysan-nes autour de lui. Ils avaient participé au sitin-in nationale du Syndicat Paysan le 28/12/2017 devant le parlement, symbole de la lutte syndicale et Sidi Ayad à la lumière du retard des autorités régionales.
Il avait déjà organisé plusieurs manifestations, des sit-in, marches populaires et des rassemblements au nom du Syndicat Paysan en 2017 pour défendre ce dossier, et a contribué lors de plusieurs réunions syndicales nationales à Midelt à la question de la terre.
La participation des paysan-nes de Sidi Ayad au sit-in nationale devant le parlement et le Conseil national au siège régional de l’UMT, à Rabat le 28/12/2017, est forte. Après cet énorme événement dans la vie du Syndicat Paysan, les manifestants de Tamtatouchte ont été attaqués et 12 paysan-nes ont été arrêtés, poursuivis et condamnés, dont le détenu politique Zaid Tkriout, secrétaire général provincial du Syndicat Paysan à Tinghir.
Il a participé à plusieurs manifestations de protestation, de mutilation et d’ingérence en faveur des détenus politiques de Tamtatouchte, et a assisté à l’audience en appel des détenus au tribunal d’Ouarzazate, représentant le Syndicat Paysan comme membre du comité administratif. Après la décision du jugement approuvant le même procès de condamnation, il a contacté le juge, le responsable du corps, se demandant pourquoi cette fausse décision, le juge a répondu : Je ne suis qu’un exécuteur des ordres. Il a mainte fois déclaré cette position du juge au cours des activités syndicales.
Afin de limiter son mouvement, qui a perturbé les autorités de Midelt et l’opportunisme au sein du Syndicat Paysan, un complot a été lancé contre lui par la mafia de la carrière. Il possédait une carrière à travers un contrat avec la commune de Mebladane et un employé de l’agence des bassins hydrographiques, l’accusant de l’avoir insulté le 18/04/2018 avec de faux témoins de la mafia des carrières et condamné à 4 mois de prison ferme. C'est son premier procès à cause de sa lutte pour le droit des paysan-nes de Sidi Ayad à la terre.
Au cours de son arrestation, il était audacieux avec le procureur dans une question à son adjoint pour la vraie raison de son arrestation, qui a lui répondu : Vous êtes opposé au projet du Roi. Après sa sortie de prison, il a été menacé à plusieurs reprises par les autorités, la gendarmerie et le parquet pour avoir exercé des représailles à son encontre.
A déclaré ses incidents lors de plusieurs réunions et activités syndicales. Son affaire a été entachée par les luttes du Syndicat Paysan pour la libération des détenus de Tamtatouchte, jusqu’à ce qu’il pense que nous avons négligé son dossier. À plusieurs reprises il m’avait signalé cette suggestion.
Et, peut-être que sa récente arrestation, donnera au Syndicat Paysan la bonne foi de ses militants à son égard !
Il a trouvé dans le Syndicat Paysan un vaste stade pour développer ses capacités de combat et, bien qu’il n’ait pas participé au premier congrès du Syndicat Paysan ainsi que ses camarades paysan-nes où il est détenu et les paysan-nes de Sidi Ayad ont été absentés, il a participé à plusieurs activités et en premier la cérémonie de l’accueil du Détenu politique Zaid Takrayout le 11/01/2019 à Tinghir et a été honoré comme détenu politique.
Il a participé à plusieurs activités organisées en coordination avec l’Association Attac Maroc à Agadir, à Beni Mellal, et à Sidi Ayad, a organisé le sit-in ouvert des paysan-nes de Sidi Ayad du 22 février 2019 au 10 mars 2019 pour leur droit à la terre. Il a pleuré lors de l’arrêt de cet événement, qui a été levé par une décision des paysan-nes. Il connaît la manœuvre des autorités et leurs fausses promesses, mais il a obéi à la décision de la majorité, malgré son incapacité à croire les fausses promesses de l’État. Il a participé à la tente des femmes paysannes à Tamtatouchte, à l’occasion de 8 mars, organisée par le Syndicat Paysan les 15, 16 et 17 mars 2019 et portant le dossier de Sidi Ayad.
Le matin du 18 mars 2019 à 10H :20, en se préparant à l’organisation de l’assemblée générale des paysan-nes, au siège de leur association, qu’il avait fondée conformément à la loi fondamentale, pour la fondation du bureau local syndical de Sidi Ayad, sur la base de ses convictions démocratiques en faveur de la participation des paysan-nes au prétendu dialogue avec les autorités provinciales de Midelt et avec le Comité préparatoire des paysan-nes, a surpris par l’offensif des autorités.
Le chef Caid, représentant des autorités aux communautés d’Ait Oufla, avec deux gendarmes et des agents de force de répression ’attaquaient le siège et de tentaient de l’arrêter. Ainsi, le dirigeant, le chef Caid, a déclenché sa chute par terre, a prétendu être battu par le détenu politique Said Oba Mimoun.
Les manifestations : sit-ins et marches des paysan-nes ont été relancées dans les rues de Midelt lors de son arrestation par les gendarmes et après la décision du procureur à le rendre à la prison de Midelt le 19/03/2019 par des accusations lourdes : dossier 1131/2101/2019 insulte à un fonctionnaire et violences à son encontre pendant et en raison de ses devoirs, crime de désobéissance, premier jugement le 21/03/2019 et la quatrième le 11/04/2019.

dimanche 7 avril 2019

Maroc, Midelt :appel à la solidarité avec du détenu politique Said Oba Mimoun


Maroc, Midelt : le quatrième jugement du détenu politique Said Oba Mimoun le 11/04/2019

Qui est le détenu politique Said Oba Mimoun ?

D'où vient-il ?

Son grand-père ancestral,  Sidi Ayad, fondateur de la ville antique, douar Sidi Ayad, est découvreur de la mine d’or à Ahouli au 17ième siècle. Il a fondé la ville, la Zawiya, l’ancienne école et a exploité la mine.

Tout l’or qu’avait accumulé pendant un an de travail, grâce à ses ouvriers/esclaves, a été volé de l’un des Sultans du Maroc. Selon l’histoire circulant au sein des paysans, un des sultans aurait demandé à Sidi Ayad de collecter le produit en or pendant une année entière, et il avait collecté cette énorme quantité d’or. Le Sultant avait besoin de cette quantité d’or dans la construction de la route entre Meknès et Fès. L’armée du Sultant avait venu pour récupérer l’or, mais Sidi Ayad est mort et l'or est disparu. Sa famille avait quitté le lieu après avoir  installa un sanctuaire pour lui rendre visite, pour chercher l’or perdu/volé.
Son grand-père Sidi Ayad, avait fondé la ville antique dans une zone stratégique de la vallée. Après la découverte de la mine d’or, il est devenu riche. Tout l’or recueilli pendant un an fut volé par un le Sultant et sa ville est détruite. Les membres de sa famille sont transformés en nomades et tombés en conflit avec les tribus voisines. Des guerres ont été éclaté à cause des frontières et resté une source de conflit des tribus.
Le conflit de la question des frontières déclenché par la décision administrative imposées par l'État en 2012 l’approuvait, et la lutte des paysan-nes de Sidi Ayad pour  récupérer les 10 000 hectares qui avaient perdu est déclenchée.
Son grand-père, le dernier de ses ancêtres, à la fin du 19ième, est le leadeur défenseur du territoire de la tribu Sidi Ayad. Il a été soumis à la torture au cours de sa vie et a été maintes fois arrêté et traîné à cheval : sur le dos, les mains ficelées et tiré à cheval. Il est toujours sur le point de se battre contre les ennemis, autres tribus, pour le droit à la terre, a déclaré le militant Said Oba Mimoun qui lutte dans l’esprit de Sidi Ayad, grand-père ancestral.

Sa vie :

Said Oba Mimoun est né en 1986 et n'a pas terminé ses études, comme tout le reste des enfants de Sidi Ayad, privés d'école. Il a arrêté ses études en première année du secondaire, branche scientifique, bien qu'il fût intelligent et supérieur en mathématiques. Il s'est marié et a trois enfants.
A travaillé très tôt dans le secteur de la construction de bâtiments et a appris la technique de l'électricité de bâtiment.
A fondé une petite entreprise et a travaillé avec des grandes entreprises en maintenance dans plusieurs villes du Maroc.
En 2012, il avait organisé les manifestations des paysan-nes de Sidi Ayad contre la décision administrative menée par l'État pour occuper leurs terres collectives et a été opprimé à cause de ses manifestations, où un paysan a été arrêté. Il a conduit la lutte des paysan-nes contre l’occupation de 4500 hectares de leurs terres par le projet Noor 4.
Depuis cet événement il est attaché à la question de la terre et a fondé l’association de développement agricole des paysan-nes de Sidi Ayad, pour plus s’organiser.
En décembre 2016, il s’est intégré au sein du Syndicat Paysan et chargé du dossier foncier. Depuis lors il est contrôlé par l'État et s'efforçant de prouver l'identité des paysans de Sidi Ayad en tant qu'habitants autochtones appartenant à la tribu Ait Marghad.
Il est devenu l’esprit conscient des paysan-nes de Sidi Ayad et parmi ses paysans, y compris ses frères, est le seul à avoir une culture qui a peut-être dépassé son niveau d’étude. J'ai toujours pensé qu'il était passé par l'université.
Trésorier adjoint du bureau régional du Syndicat Paysan de Midelt. Le dossier de Sidi Ayyad, qui portait avec lui est l'axe de la lutte syndicale paysanne à Midetl où il a pu former un consensus des paysan-nes autour de lui. Ils avaient participé au sitin-in nationale du Syndicat Paysan le 28/12/2017 devant le parlement, symbole de la lutte syndicale et Sidi Ayad à la lumière du retard des autorités régionales.
Et, avait déjà organisé plusieurs manifestations, des sit-in, marches populaires et des rassemblements au nom du Syndicat Paysan en 2017 pour défendre ce dossier, et a contribué à plusieurs réunions syndicales nationales à Midelt sur la question de la terre.
La participation des paysan-nes de Sidi Ayad au sit-in nationale devant le parlement et le Conseil national au siège régional de l'UMT, à Rabat le 28/12/2017, est forte, où le nombre des paysans participant a atteint 32 paysans. Après cet énorme événement dans la vie du Syndicat Paysan, les manifestants de Tamtatouchte ont été attaqués et 12 paysan-nes ont été arrêtés, poursuivis et condamnés, dont le détenu politique Zaid Tkriout, secrétaire général provincial du Syndicat Paysan à Tinghir.
A participé à plusieurs manifestations de protestation, de mutilation et d'ingérence en faveur des détenus politiques de Tamtatouchte. 
A assisté à l'audience en appel ses détenus au tribunal d’Ouarzazate, représentant le Syndicat Paysan comme membre du comité administratif. Après la décision du jugement approuvant le même procès de condamnation, il a contacté le juge, le responsable du corps, se demandant pourquoi cette fausse décision, le juge a répondu : Je ne suis qu’un exécuteur des ordres. Il a mentes fois déclaré cette position du juge au cours des activités syndicales.
Afin de limiter son mouvement, qui a perturbé les autorités de Midelt et l'opportunisme au sein du Syndicat Paysan, un complot a été lancé contre lui par la mafia de la carrière. Il possédait une carrière à travers un contrat avec la commune de Mebladane et un employé de l'agence des bassins hydrographiques, l'accusant d'avoir l’insulté le 18/04/2018 avec de faux témoins de la mafia des carrières et condamné à 4 mois de prison ferme. Son premier procès à cause de sa lutte pour le droit des paysan-nes de Sidi Ayad à la terre.
Au cours de son arrestation, il était audacieux avec le procureur dans une question à son adjoint pour la vraie raison de son arrestation, qui a répondu : Vous êtes opposé au projet du Roi.
Après sa sortie de prison, il a été menacé à plusieurs reprises par les autorités, la gendarmerie et le parquet pour avoir exercé des représailles à son encontre.
A déclaré ses incidents lors de plusieurs réunions et activités syndicales.
Son affaire a été entachée par les luttes du Syndicat Paysan pour la libération des détenus de Tamtatouchte, jusqu'à ce qu'il pense que nous avons négligé son dossier. À plusieurs reprises il m’avait signalé cette suggestion.
Et, peut-être que sa récente arrestation, donnera au Syndicat Paysan la bonne foi de ses militants à son égard ! Bien que certains opportunistes se laissent déranger.
A trouvé dans le Syndicat Paysan un vaste stade pour développer ses capacités de combat et, bien qu'il n'ait pas participé au premier congrès du Syndicat Paysan ainsi que ses camarades paysan-nes où il est détenu et les paysan-nes de Sidi Ayad ont été absentés.
A participé à plusieurs activités et en premier la cérémonie de l’accueil du Détenu politique Zaid Takrayout le 11/01/2019 à Tinghir et a été honorés comme détenu politique.
A participé à plusieurs activités  organisées en coordination avec l'Association Atak Maroc à Agadir, à Beni Mellal, et à Sidi Ayad.
A organisé le sit-in ouvert des paysan-nes de Sidi Ayad du 22 février 2019 au 10 mars 2019 pour leur droit à la terre. Il a pleuré lors de l’arrêt de cette événement, qui a été levé par une décision des paysan-nes. Il connaît la manœuvre des autorités et leurs fausses promesses, mais il a obéi à la décision de la majorité, malgré son incapacité à croire les fausses promesses de l'État.
A participé à la tente des femmes paysannes à Tamtatouchte, à l’occasion de 8 mars, organisée par le Syndicat Paysan les 15, 16 et 17 mars 2019 et portant le dossier de Sidi Ayad.
Le matin du 18 mars 2019 à 10H :20, en se préparant à l’organisation de l’assemblée générale des paysan-nes, au siège de leur association, qu'il avait fondée conformément à la loi fondamentale, pour la fondation du bureau local syndical de Sidi Ayad, sur la base de ses convictions démocratiques en faveur de la participation des paysan-nes au prétendu dialogue avec les autorités provinciales de Midelt et avec le Comité préparatoire des paysan-nes, a surpris par l’offensif des autorités.
Le chef Caid, représentant des autorités aux communautés d’Ait Oufla, avec deux gendarmes et des agents de force de répression s’attaquaient le siège et de tenter de l’arrêter. Ainsi, le dirigeant, le chef Caid, a déclenché sa chute par terre, est devenu obscurcissant et a prétendu être battu par le détenu politique Said Oba Mimoun.
La résurrection des autorités et de la gendarmerie de Midelt, qui a mobilisé toutes ses forces pour l'arrêter à 16H, dans l'attente de l'arrivée de membres du bureau national qui souhaitent également les arrêter.
Les manifestations : sit-ins et marches des paysan-nes ont été relancés dans les rues de Midelt lors de son arrestation par les gendarmes et après la décision du procureur à le rendre à la prison de Midelt le 19/03/2019 par des accusations lourdes : dossier 1131/2101/2019 insultant un fonctionnaire et violences à son encontre pendant et en raison de ses devoirs, crime de désobéissance, affaire de la désobéissance, première jugement le 21/03/2019 et la seconde le 28/03/2019.

La lutte continue pour leur droit à la terre
Vidéos des manifestations :
Agadir le 07/04/2019
Secrétaire général 
Lahoucine Amal

vendredi 22 mars 2019

Morocco, Midelt: the second judgment of political prisoner Said Oba Mimoun on 28/03/2019



Who is the political detainee Said Oba Mimoun?

Where is he from ?

His ancestral grandfather, Sidi Ayad, founder of the ancient city, Douar Sidi Ayad, discovered the gold mine at Ahuli in the 17th century. He founded the city, Zawiya, the old school and operated the mine.
All the gold that had accumulated during one year of work, thanks to its workers / slaves, was stolen from one of the Sultans of Morocco. According to the story circulating among the peasants, one of the sultans asked Sidi Ayad to collect the gold product for a whole year, and he had collected this huge amount of gold. The Sultant needed this amount of gold in the construction of the road between Meknes and Fez. The Sultant's army had come to recover the gold, but Sidi Ayad died and the gold is gone. His family had left the place after setting up a shrine to visit him, to search for lost / stolen gold.
His grandfather Sidi Ayad, had founded the ancient city in a strategic area of ​​the valley. After the discovery of the gold mine, he became rich. All gold collected for a year was stolen by a Sultant and his city is destroyed. The members of his family are transformed into nomads and clashed with neighboring tribes. Wars broke out because of borders and remained a source of tribal conflict.
The border dispute triggered by the administrative decision imposed by the state in 2012 approved it, and the struggle of the peasants of Sidi Ayad to recover the 10,000 hectares that had lost is triggered.
His grandfather, the last of his ancestors, at the end of the 19th, is the defending leader of the territory of the Sidi Ayad tribe. He was subjected to torture during his life and was arrested many times and dragged on horseback: on the back, his hands tied and pulled on horseback. He is still on the verge of fighting enemies, other tribes, for the right to land, said militant Said Oba Mimoun who fights in the spirit of Sidi Ayad, ancestral grandfather.
His life :
Said Oba Mimoun was born in 1986 and did not finish his studies, like all the rest of the children of Sidi Ayad, deprived of school. He stopped his studies in the first year of high school, scientific branch, although he was intelligent and superior in mathematics. He married and has three children.
Worked very early in the building construction sector and learned the technique of building electricity.
Founded a small company and worked with large companies in maintenance in several cities of Morocco.
In 2012, he organized the farmers' protests in Sidi Ayad against the state's administrative decision to occupy their collective lands and was oppressed because of its protests, where a peasant was arrested. He led the struggle of the peasants against the occupation of 4500 hectares of their land by the project Noor 4.
Since this event he is attached to the question of land and founded the agricultural development association of peasants of Sidi Ayad, to more organize.
In December 2016, he became a member of the Peasant Union and in charge of land issues. Since then he has been controlled by the state and trying to prove the identity of the peasants of Sidi Ayad as indigenous inhabitants belonging to the tribe Ait Marghad.
He has become the conscious spirit of the peasants of Sidi Ayad and among his peasants, including his brothers, is the only one to have a culture that may have exceeded his level of study. I always thought he was at university.
Assistant Treasurer of the Regional Office of the Peasant Union of Midelt. The file of Sidi Ayyad, who carried with him is the axis of the peasant trade union struggle in Midetl where he was able to form a consensus of the peasants around him. They had participated in the national sitin-in of the Peasant Union on 28/12/2017 in front of the parliament, symbol of the trade union struggle and Sidi Ayad in the light of the delay of the regional authorities.
And, had already organized several demonstrations, sit-ins, marches and rallies on behalf of the Peasant Union in 2017 to defend this issue, and contributed to several national union meetings in Midelt on the issue of land.
The participation of farmers from Sidi Ayad in the national sit-in before the parliament and the National Council at the UMT regional headquarters in Rabat on 28/12/2017 is strong, with the number of participating farmers reaching 32 peasants. After this huge event in the life of the Peasant Union, the protesters of Tamtatouchte were attacked and 12 peasants were arrested, prosecuted and convicted, including political detainee Zaid Tkriout, provincial secretary general of the Peasant Union in Tinghir.
Participated in several demonstrations of protest, mutilation and interference in favor of the political prisoners of Tamtatouchte.
Attended the appeal hearing of his detainees at the Ouarzazate Court, representing the Peasant Union as a member of the Administrative Committee. After the decision of the judgment approving the same trial of conviction, he contacted the judge, the head of the body, wondering why this false decision, the judge replied: I am only an executor of orders. He has at times declared this position of the judge during trade union activities.
In order to limit his movement, which disturbed the Midelt authorities and opportunism within the Peasant Union, a conspiracy was launched against him by the mafia of the quarry. He had a career through a contract with the commune of Mebladane and an employee of the river basin agency, accusing him of insulting him on 18/04/2018 with false witnesses of the quarry mafia and sentenced to 4 months in prison. His first trial because of his struggle for the right of peasants from Sidi Ayad to the land.
During his arrest, he was daring with the prosecutor in a question to his deputy for the real reason for his arrest, who replied: You are opposed to the King's plan.
After being released from prison, he was threatened several times by the authorities, the gendarmerie and the prosecutor's office for having retaliated against him.
Reported his incidents during several meetings and union activities.
His case was tainted by the Peasant Union's struggles for the release of Tamtatouchte's detainees until he thought we had neglected his case. On several occasions he had pointed out this suggestion.
And, perhaps its recent arrest, will give the Peasant Union the good faith of its activists towards it! Although some opportunists let themselves be disturbed.
Found in the Peasant Syndicate a vast stadium to develop his fighting abilities and, although he did not participate in the first congress of the Peasant Syndicate as well as his peasant comrades where he is detained and the peasants of Sidi Ayad were absent.
Participated in several activities and first the reception ceremony of political detainee Zaid Takrayout on 11/01/2019 in Tinghir and was honored as a political detainee.
Participated in several activities organized in coordination with the Atak Morocco Association in Agadir, Beni Mellal, and Sidi Ayad.
Organized the open sit-in of farmers of Sidi Ayad from February 22, 2019 to March 10, 2019 for their right to land. He cried during the stop of this event, which was lifted by a decision of the peasants. He knows the maneuver of the authorities and their false promises, but he has obeyed the decision of the majority, despite his inability to believe the false promises of the state.
Participated in the tent of peasant women in Tamtatouchte, on the occasion of March 8, organized by the Peasant Union on March 15, 16 and 17, 2019 and bearing the file of Sidi Ayad.
On the morning of 18 March 2019 at 10H20, preparing for the organization of the general assembly of peasants, at the headquarters of their association, which he had founded in accordance with the Basic Law, for the foundation of the office On the basis of his democratic convictions for the participation of the peasants in the so-called dialogue with the provincial authorities of Midelt and the preparatory committee of the peasants, Sidi Ayad's trade union office was surprised by the authorities' offensives.
Chief Caid, representing authorities in the communities of Ait Oufla, with two gendarmes and law enforcement agents, attacked the siege and attempted to arrest him. Thus, the leader, Chief Caid, triggered his fall to the ground, became obscure and claimed to be beaten by political detainee Said Oba Mimoun.
The resurrection of the authorities and the gendarmerie of Midelt, who mobilized all his forces to arrest him at 16H, pending the arrival of members of the national office who also wish to stop them.
The demonstrations: sit-ins and peasant markets were re-launched in the streets of Midelt during his arrest by the gendarmes and after the prosecutor's decision to return him to the prison of Midelt on 19/03/2019 by accusations heavy: file 1131/2101/2019 insulting an official and violence against him during and because of his duties, crime of disobedience, case of disobedience, first judgment on 21/03/2019 and the second on 28/03/2019 .
The struggle continues for their right to the land
Videos of the events:

Agadir of 22/03/2019
Generalsekretär der Bauernvereinigung
Lahoucine Amal

Marokko, Midelt: das zweite Urteil des politischen Gefangenen Said Oba Mimoun am 28.03.2019



Wer ist der politische Gefangene Said Oba Mimoun?

Woher kommt es?

Sein Urgroßvater Sidi Ayad, Gründer der antiken Stadt Douar Sidi Ayad, entdeckte im 17. Jahrhundert die Goldmine in Ahuli. Er gründete die Stadt Zawiya, die alte Schule und betrieb die Mine.
Das gesamte Gold, das sich während eines Jahres Arbeit dank seiner Arbeiter / Sklaven angesammelt hatte, wurde einem der Sultane von Marokko gestohlen. Gemäß der Geschichte, die unter den Bauern kursierte, bat einer der Sultane Sidi Ayad, das Goldprodukt ein Jahr lang zu sammeln, und er hatte diese riesige Menge Gold gesammelt. Der Sultant benötigte diese Menge Gold für den Bau der Straße zwischen Meknes und Fez. Die Armee des Sultans war gekommen, um das Gold zurückzugewinnen, aber Sidi Ayad starb und das Gold ist verschwunden. Seine Familie hatte den Ort verlassen, nachdem er einen Schrein errichtet hatte, um ihn zu besuchen und nach verlorenem / gestohlenem Gold zu suchen.
Sein Großvater Sidi Ayad hatte die antike Stadt in einer strategischen Gegend des Tales gegründet. Nach der Entdeckung der Goldmine wurde er reich. Alles Gold, das ein Jahr lang gesammelt wurde, wurde von einem Sultanten gestohlen und seine Stadt zerstört. Die Mitglieder seiner Familie verwandeln sich in Nomaden und stoßen mit benachbarten Stämmen zusammen. Kriege brachen aufgrund von Grenzen aus und blieben eine Quelle des Stammeskonflikts.
Der Grenzstreit, der durch die 2012 vom Staat verhängte Verwaltungsentscheidung ausgelöst wurde, hat dem zugestimmt, und der Kampf der Bauern von Sidi Ayad, die verlorenen 10.000 Hektar wiederzugewinnen, ist ausgelöst.
Sein Großvater, der letzte seiner Vorfahren, ist am Ende des 19. Jahrhunderts der verteidigende Führer des Territoriums des Stammes Sidi Ayad. Er wurde während seines Lebens Folterungen ausgesetzt und viele Male festgenommen und zu Pferd gezogen: auf dem Rücken waren seine Hände gebunden und zu Pferd gezogen. Er stehe immer noch kurz davor, Feinde, andere Stämme, für das Landrecht zu bekämpfen, sagte der militante Said Oba Mimoun, der im Geiste von Sidi Ayad, dem Großvater seiner Vorfahren, kämpft.

Sein Leben:

Said Oba Mimoun wurde 1986 geboren und beendete sein Studium nicht wie alle anderen Kinder von Sidi Ayad, die keine Schule hatten. Er beendete sein Studium im ersten Jahr des Gymnasiums im wissenschaftlichen Zweig, obwohl er in Mathematik intelligent und überlegen war. Er hat geheiratet und hat drei Kinder.
Arbeitete sehr früh im Hochbausektor und lernte die Technik des Elektrizitätsbaus.
Gründete eine kleine Firma und arbeitete in mehreren Städten Marokkos mit Wartungsunternehmen zusammen.
Im Jahr 2012 organisierte er die Bauernproteste in Sidi Ayad gegen die Verwaltungsentscheidung des Staates, ihr kollektives Land zu besetzen, und wurde wegen seiner Proteste unterdrückt, als ein Bauer festgenommen wurde. Er führte den Kampf der Bauern gegen die Besetzung von 4500 Hektar Land durch das Projekt Noor 4 an.
Seit dieser Veranstaltung ist er an die Landfrage gebunden und gründete die landwirtschaftliche Entwicklungsvereinigung der Bauern von Sidi Ayad, um sich weiter zu organisieren.
Im Dezember 2016 wurde er Mitglied der Bauernvereinigung und für Landfragen zuständig. Seitdem wird er vom Staat kontrolliert und versucht, die Identität der Bauern von Sidi Ayad als indigene Einwohner des Stammes Ait Marghad zu beweisen.
Er ist zum bewussten Geist der Bauern von Sidi Ayad geworden, und unter seinen Bauern, einschließlich seiner Brüder, hat er als einziger eine Kultur, die sein Studienniveau möglicherweise übertroffen hat. Ich dachte immer, er wäre an der Universität.
Assistant Treasurer des Regionalbüros der Bauernvereinigung von Midelt. Die Akte von Sidi Ayyad, der mit sich trug, ist die Achse des Bauernkampfes der Bauern in Midetl, wo er einen Konsens der Bauern um sich bilden konnte. Sie hatten am 28.12.2017 vor dem Parlament, als Symbol des Gewerkschaftskampfes und Sidi Ayad im Hinblick auf die Verzögerung der regionalen Behörden, am nationalen Sitz der Bauernunion teilgenommen.
Und hatte bereits im Namen der Bauernvereinigung im Jahr 2017 mehrere Demonstrationen, Sit-ins, Märsche und Kundgebungen organisiert, um dieses Problem zu verteidigen, und zu mehreren nationalen Gewerkschaftsversammlungen in Midelt über Landprobleme beigetragen.
Die Teilnahme von Landwirten aus Sidi Ayad am nationalen Sit-in vor dem Parlament und dem Nationalrat am UMT-Regionalhauptsitz in Rabat am 28/12/2017 ist stark: Die Zahl der teilnehmenden Landwirte liegt bei 32 Bauern. Nach diesem großen Ereignis im Leben der Bauernvereinigung wurden die Demonstranten der Tamtatouchte angegriffen und 12 Bauern verhaftet, strafrechtlich verfolgt und verurteilt, darunter der politische Gefangene Zaid Tkriout, Provinzsekretär der Bauernvereinigung in Tinghir.
Teilnahme an mehreren Demonstrationen des Protestes, der Verstümmelung und der Einmischung zugunsten der politischen Gefangenen der Tamtatouchte.
Teilnahme an der Berufungsverhandlung seiner Gefangenen vor dem Ouarzazate-Gericht, die die Bauernunion als Mitglied des Verwaltungsausschusses vertrat. Nach der Entscheidung des Urteils, mit der derselbe Gerichtsbeschluss genehmigt wurde, wandte er sich an den Richter, den Leiter der Einrichtung, und fragte sich, warum diese falsche Entscheidung der Richter antwortete: Der Richter antwortete: Ich bin nur ein Vollstreckungsbeamter. Zuweilen hat er diese Position des Richters während der Gewerkschaftsaktivitäten erklärt.
Um seine Bewegung, die die Midelt-Autoritäten und den Opportunismus innerhalb der Bauernunion störte, einzuschränken, wurde von der Mafia des Steinbruchs eine Verschwörung gegen ihn eingeleitet. Er hatte eine Karriere durch einen Vertrag mit der Gemeinde Mebladane und einem Angestellten der Flussgebietsbehörde. Er beschuldigte ihn, ihn am 18.04.2019 mit falschen Zeugen der Steinbruch-Mafia beleidigt und verurteilt zu haben bis 4 Monate im Gefängnis. Sein erster Prozess wegen seines Kampfes um das Recht der Bauern von Sidi Ayad auf das Land.
Während seiner Festnahme wagte er sich zusammen mit dem Staatsanwalt in einer Frage an seinen Stellvertreter aus dem wahren Grund seiner Festnahme, der antwortete: Sie lehnen den Plan des Königs ab.
Nachdem er aus dem Gefängnis entlassen worden war, wurde er mehrmals von den Behörden, der Gendarmerie und der Staatsanwaltschaft bedroht, weil er sich gegen ihn gewehrt hatte.
Meldet seine Vorfälle bei mehreren Treffen und Gewerkschaftsaktivitäten.
Sein Fall wurde durch die Kämpfe der Bauernvereinigung um die Freilassung der Gefangenen von Tamtatouchte befleckt, bis er dachte, wir hätten seinen Fall vernachlässigt. Er hatte mehrfach auf diesen Vorschlag hingewiesen.
Und vielleicht wird die Bauernvereinigung bei ihrer kürzlich erfolgten Verhaftung dem guten Glauben ihrer Aktivisten gegenüberstehen! Obwohl sich einige Opportunisten gestört fühlen.
Im Bauern-Syndikat fand sich ein riesiges Stadion, um seine Kampffähigkeiten zu entwickeln, und obwohl er nicht am ersten Kongress des Bauern-Syndikats teilnahm, sowie an seinen inhaftierten Bauernkameraden und den Bauern von Sidi Ayad fehlte.
Teilnahme an mehreren Aktivitäten und zunächst der Empfangszeremonie des politischen Gefangenen Zaid Takrayout am 1.11.2019 in Tinghir und wurde als politischer Gefangener geehrt.
Teilnahme an verschiedenen Aktivitäten, die in Zusammenarbeit mit der Atak Morocco Association in Agadir, Beni Mellal und Sidi Ayad organisiert wurden.
Vom 22. Februar 2019 bis 10. März 2019 wurde ein offenes Sit-in der Landwirte von Sidi Ayad für ihr Landrecht organisiert. Er weinte während des Stopps dieser Veranstaltung, die durch eine Entscheidung der Bauern aufgehoben wurde. Er kennt das Manöver der Behörden und ihre falschen Versprechungen, aber er hat die Entscheidung der Mehrheit befolgt, obwohl er nicht in der Lage ist, die falschen Versprechen des Staates zu glauben.
Teilnahme am Zelt der Bäuerinnen in Tamtatouchte anlässlich des 8. März, veranstaltet von der Bauernvereinigung am 15., 16. und 17. März 2019, mit der Akte von Sidi Ayad.
Am Morgen des 18. März 2019 um 10 Uhr 20 bereitete sich die Organisation der Generalversammlung der Bauern am Sitz ihres Verbandes, den er gemäß dem Grundgesetz gegründet hatte, auf die Gründung des Amtes vor Aufgrund seiner demokratischen Überzeugung, dass die Bauern am sogenannten Dialog mit den Provinzbehörden von Midelt und dem Vorbereitungskomitee der Bauern beteiligt waren, war das Gewerkschaftsamt von Sidi Ayad von den Offensiven der Behörden überrascht.
Chief Caid, der Behördenvertreter in den Gemeinden von Ait Oufla mit zwei Gendarmen und Strafverfolgungsagenten vertrat, griff die Belagerung an und versuchte, ihn zu verhaften. Der Anführer, Chief Caid, stürzte zu Boden, wurde dunkel und behauptete, von dem politischen Gefangenen Said Oba Mimoun geschlagen zu werden.
Die Auferstehung der Behörden und der Gendarmerie von Midelt, die alle seine Truppen mobilisierten, um ihn um 16 Uhr zu verhaften, solange noch Mitglieder des nationalen Amtes ankamen, die sie ebenfalls aufhalten wollten.
Die Demonstrationen: Sit-Ins und Bauernmärkte wurden auf den Straßen von Midelt während seiner Festnahme durch die Gendarmen und nach der Entscheidung des Anklägers, ihn am 19/03/2019 durch Anklagen in das Gefängnis von Midelt zurückzubringen, wiedereröffnet schwer: Akte 1131/2101/2019 Beleidigung eines Beamten und Gewalt gegen ihn während und wegen seiner Pflichten, Straftat des Ungehorsams, Fall des Ungehorsams, erstes Urteil am 21/03/2019 und das zweite am 28.03.2019 .
Der Kampf um ihr Recht auf das Land geht weiter
Videos der Veranstaltungen:

Agadir der 22/03/2019

Generalsekretär der Bauernvereinigung
Lahoucine Amal

Marruecos, Midelt: el segundo juicio del preso político Said Oba Mimoun el 28/03/2019




¿Quién es el detenido político Said Oba Mimoun?

De donde viene ?

Su abuelo ancestral, Sidi Ayad, fundador de la antigua ciudad, Douar Sidi Ayad, descubrió la mina de oro en Ahuli en el siglo XVII. Fundó la ciudad, Zawiya, la vieja escuela y operó la mina.
Todo el oro que se había acumulado durante un año de trabajo, gracias a sus trabajadores / esclavos, fue robado de uno de los sultanes de Marruecos. De acuerdo con la historia que circula entre los campesinos, uno de los sultanes le pidió a Sidi Ayad que recolectara el producto de oro durante todo un año, y él había recolectado esta enorme cantidad de oro. El Sultante necesitaba esta cantidad de oro en la construcción de la carretera entre Meknes y Fez. El ejército del Sultante había venido a recuperar el oro, pero Sidi Ayad murió y el oro desapareció. Su familia había abandonado el lugar después de instalar un santuario para visitarlo, para buscar oro perdido o robado.
Su abuelo Sidi Ayad, había fundado la antigua ciudad en una zona estratégica del valle. Después del descubrimiento de la mina de oro, se hizo rico. Todo el oro recolectado durante un año fue robado por un Sultante y su ciudad fue destruida. Los miembros de su familia se transforman en nómadas y se enfrentan con tribus vecinas. Las guerras estallaron debido a las fronteras y siguieron siendo una fuente de conflicto tribal.
La disputa fronteriza desencadenada por la decisión administrativa impuesta por el estado en 2012 lo aprobó, y se desencadena la lucha de los campesinos de Sidi Ayad por recuperar las 10,000 hectáreas perdidas.
Su abuelo, el último de sus antepasados, a fines del siglo 19, es el líder defensor del territorio de la tribu Sidi Ayad. Fue sometido a torturas durante su vida y fue arrestado muchas veces y arrastrado a caballo: en la espalda, con las manos atadas y tiradas a caballo. Todavía está a punto de luchar contra enemigos, otras tribus, por el derecho a la tierra, dijo el militante Said Oba Mimoun que lucha en el espíritu de Sidi Ayad, abuelo ancestral.

Su vida :

Said Oba Mimoun nació en 1986 y no terminó sus estudios, como el resto de los niños de Sidi Ayad, privados de la escuela. Dejó sus estudios en el primer año de la escuela secundaria, rama científica, aunque era inteligente y superior en matemáticas. Se casó y tiene tres hijos.
Trabajó muy temprano en el sector de la construcción de edificios y aprendió la técnica de la construcción de electricidad.
Fundó una pequeña empresa y trabajó con grandes empresas en mantenimiento en varias ciudades de Marruecos.
En 2012, organizó las protestas de los agricultores en Sidi Ayad contra la decisión administrativa del estado de ocupar sus tierras colectivas y fue oprimido debido a sus protestas, donde un campesino fue arrestado. Dirigió la lucha de los campesinos contra la ocupación de 4500 hectáreas de sus tierras por el proyecto Noor 4.
Desde este evento está vinculado a la cuestión de la tierra y fundó la asociación de desarrollo agrícola de campesinos de Sidi Ayad, para organizar más.
En diciembre de 2016, se convirtió en miembro de la Unión Campesina y a cargo de los problemas de tierras. Desde entonces ha sido controlado por el estado y ha tratado de demostrar la identidad de los campesinos de Sidi Ayad como habitantes indígenas que pertenecen a la tribu Ait Marghad.
Se ha convertido en el espíritu consciente de los campesinos de Sidi Ayad y entre sus campesinos, incluidos sus hermanos, es el único que tiene una cultura que puede haber excedido su nivel de estudio. Siempre pensé que estaba en la universidad.
Tesorero adjunto de la Oficina Regional del Sindicato Campesino de Midelt. El archivo de Sidi Ayyad, que llevaba consigo, es el eje de la lucha sindical campesina en Midetl, donde pudo formar un consenso de los campesinos que lo rodeaban. Habían participado en la asamblea nacional de la Unión Campesina el 28/12/2017 frente al parlamento, símbolo de la lucha sindical y Sidi Ayad a la luz del retraso de las autoridades regionales.
Y, ya había organizado varias manifestaciones, sentadas, marchas y mítines en nombre de la Unión Campesina en 2017 para defender este problema, y ​​contribuyó a varias reuniones sindicales nacionales en Midelt sobre el tema de la tierra.
La participación de los agricultores de Sidi Ayad en la sentada nacional ante el parlamento y el Consejo Nacional en la sede regional de la UMT en Rabat el 28/12/2017 es fuerte, con un número de agricultores participantes que alcanza 32 campesinos. Después de este gran evento en la vida de la Unión Campesina, los manifestantes de Tamtatouchte fueron atacados y 12 campesinos fueron arrestados, procesados ​​y condenados, incluido el detenido político Zaid Tkriout, secretario general provincial de la Unión Campesina en Tinghir.
Participó en varias manifestaciones de protesta, mutilación e injerencia a favor de los presos políticos de Tamtatouchte.
Asistió a la audiencia de apelación de sus detenidos en el Tribunal de Ouarzazate, representando a la Unión Campesina como miembro del Comité Administrativo. Después de la decisión de la sentencia que aprobó el mismo juicio de convicción, se contactó con el juez, el jefe del cuerpo, preguntándose por qué esta decisión falsa, el juez respondió: Yo solo soy un ejecutor de órdenes. En ocasiones ha declarado esta posición del juez durante las actividades sindicales.
Para limitar su movimiento, que perturbó a las autoridades de Midelt y el oportunismo dentro de la Unión Campesina, la mafia de la cantera lanzó una conspiración contra él. Tuvo una carrera a través de un contrato con la comuna de Mebladane y un empleado de la agencia de cuencas hidrográficas, acusándolo de insultarlo el 18/04/2018 con testigos falsos de la mafia de la cantera y sentenciado. A 4 meses de prisión. Su primer juicio debido a su lucha por el derecho de los campesinos de Sidi Ayad a la tierra.
Durante su arresto, se atrevió con el fiscal en una pregunta a su adjunto por la verdadera razón de su arresto, quien respondió: Usted se opone al plan del Rey.
Después de ser liberado de la prisión, fue amenazado varias veces por las autoridades, la gendarmería y la oficina del fiscal por haber tomado represalias contra él.
Informó de sus incidentes durante varias reuniones y actividades sindicales.
Su caso fue manchado por la lucha de la Unión Campesina por la liberación de los detenidos de Tamtatouchte hasta que pensó que habíamos descuidado su caso. En varias ocasiones ha señalado esta sugerencia.
Y, quizás su reciente arresto, ¡le dará a la Unión Campesina la buena fe de sus activistas hacia ella! Aunque algunos oportunistas se dejen perturbar.
Encontró en el Sindicato Campesino un vasto estadio para desarrollar sus habilidades de combate y, aunque no participó en el primer congreso del Sindicato Campesino, ni en sus compañeros campesinos donde está detenido y en los campesinos de Sidi. Ayad estaban ausentes.
Participó en varias actividades y, en primer lugar, la ceremonia de recepción del detenido político Zaid Takrayout el 11/01/2019 en Tinghir y fue honrado como detenido político.
Participó en varias actividades organizadas en coordinación con la Asociación Atak Marruecos en Agadir, Beni Mellal y Sidi Ayad.
Organizó la sentada abierta de los agricultores de Sidi Ayad del 22 de febrero de 2019 al 10 de marzo de 2019 por su derecho a la tierra. Lloró durante la parada de este evento, que fue levantado por una decisión de los campesinos. Conoce la maniobra de las autoridades y sus falsas promesas, pero ha obedecido la decisión de la mayoría, a pesar de su incapacidad para creer las falsas promesas del estado.
Participó en la carpa de mujeres campesinas en Tamtatouchte, con motivo del 8 de marzo, organizada por la Unión Campesina los días 15, 16 y 17 de marzo de 2019 y con el archivo de Sidi Ayad.
En la mañana del 18 de marzo de 2019 a las 10h20, preparándose para la organización de la asamblea general de campesinos, en la sede de su asociación, que él había fundado de acuerdo con la Ley Básica, para la fundación de la oficina. Sobre la base de sus convicciones democráticas para la participación de los campesinos en el llamado diálogo con las autoridades provinciales de Midelt y el comité preparatorio de los campesinos, la oficina sindical de Sidi Ayad fue sorprendida por las ofensivas de las autoridades.
El Jefe Caid, que representa a las autoridades en las comunidades de Ait Oufla, con dos gendarmes y agentes de la ley, atacó el sitio e intentó arrestarlo. Por lo tanto, el líder, el jefe Caid, provocó su caída al suelo, se volvió oscuro y afirmó ser golpeado por el detenido político Said Oba Mimoun.
La resurrección de las autoridades y la gendarmería de Midelt, que movilizaron todas sus fuerzas para arrestarlo a las 16H, hasta que lleguen los miembros de la oficina nacional que también deseen detenerlos.
Las manifestaciones: reincorporaciones y mercados campesinos fueron relanzados en las calles de Midelt durante su arresto por parte de los gendarmes y después de la decisión del fiscal de devolverlo a la prisión de Midelt el 19/03/2019 por acusaciones. pesado: archivo 1131/2101/2019 insultando a un funcionario y violento contra él durante y debido a sus deberes, delito de desobediencia, caso de desobediencia, primera sentencia el 21/03/2019 y la segunda el 28/03/2019 .
La lucha continúa por su derecho a la tierra.
Videos de los eventos:

Agadir el 22/03/2019
Secretario general de la union campesina
Lahoucine Amal

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