Union
Marocaine du Travail
Syndicat
National des Petits Paysans et Employés Forestiers
Région du
Souss Massat Drâa
Lotissement
Monir Taflagt Taroudant
Bureau
Syndical provincial de Taroudant
lettre de protestation à l’ambassadeur de l’Allemagne au Maroc
Monsieur l’ambassadeur, nous sommes désolés de vous
exprimer notre colère sur ce qui se passe au projet G1 d’Aoulouz. Nous avons
déjà envoyé deux lettres explicites sur les positions de nos organismes sur les
revendications des petits et pauvres paysan(ne)s, en avril et aout 2013. Jeudi 07 novembre 2013 le bureau régional du développement agricole d’aoulouz avait
organisé une réunion sur le même sujet et, que nous avons observé ce qui
suit :
-
la participation de vos représentants à cette réunion.
-
l’exclusion de notre syndicat et nos associations, on
n’a pas reçu aucune invitation à cette réunion.
-
seule une association fabriquée par les
survivances du féodalisme y est
participé pour exprimer ses revendications contradictoires aux biens des
paysan(ne)s.
-
le bureau régional du
développement agricole d’aoulouz avait lâché un débit d’eau du barrage qu’il a
arrêté au moment ou vos représentants ont quitté le lieu, pour les empêcher de
voir l’existence de notre propre source
indépendante de l’eau du barrage.
-
le projet G1
est basé sur l’exploitation de 18 millions mettre cube d’eau du barrage au
temps que les paysan(ne)s chassés de leurs terres pour construire ce barrage,
vivent aujourd’hui dans des conditions proches d’esclavage après avoir perdu
leurs biens. Un autre lourd dossier qu’on n’a pas encore traité avec vous, ou
sont les droit de ses paysan(ne)s ?
-
les grands
domaines des grands propriétaires à El guerdan et Ouled Teima loin d’Aoulouz de
90 kilomètres ont bénéficie d’un canal souterrain portant l’eau du barrage depuis
2008. Au moment où les terres des paysan(ne)s dans les communes Lfid, Ydaougamad, Yrazan... sont sèches et leurs terres collectives sont soumises
à l’invasion des grands propriétaires d’une façon illégale qui dépourvu ces
paysan(ne)s de leurs droits au développement durable surtout la femme paysannes
soumise à l’exploitation dans des conditions proche d’esclavage.
Pour cela, nous vous exprimons notre
attache absolue à nos revendications et notre droit à l’eau de notre source qui
ne peut pas être en question d’exploitation par n’importe quel projet sans
notre accord.
En outre, nous vous exprimons notre disposition
à toute discussion qui soutien les droits économiques et sociales des petits et
pauvres paysan(ne)s d’Aoulouz. Et, que nous refusions tout projet qui ne pose
pas en question la situation critique de ces derniers proche de l’esclavage
provoquée pas les politiques agricoles de ségrégation appliquées par l’Etat
marocain.
Le bureau syndical provincial de Taroudant