vendredi 15 novembre 2013

Pour ne pas introduire la banque allemande de développement dans le conflit de l’eau d’Aoulouz


Union Marocaine du Travail

Syndicat National des Petits Paysans et Employés Forestiers

Région du Souss Massat Drâa

Lotissement Monir Taflagt Taroudant

Bureau Syndical  provincial de Taroudant

Taroudant le : 15/11/2013

  

A Monsieur l’ambassadeur de l’Allemagne
 au Maroc Rabat
Pour ne pas introduire 

la banque allemande de développement 

dans le conflit de l’eau d’Aoulouz





Monsieur l’ambassadeur, nous sommes désolés de vous exprimer notre colère sur ce qui se passe au sujet du projet G1 d’Aoulouz. Nous avons déjà envoyé des lettres explicites des positions de nos organismes sur les revendications des petits et pauvres paysan(ne)s, en avril, aout et 11 novembre 2013. Le mercredi 13 novembre 2013 nous avions participé à une rencontre avec les représentants de la banque allemande de développement qui soutient le projet G1 d’Aoulouz. Nous avons bien exprimé nos positions sur ce sujet comme suite :



1-                Il faut avant tout prendre en considération les revendications des associations Tafarzazte et Timilte qui sont constitués depuis cinq ans par l’initiative des paysan(ne)s et le soutien de notre syndicat. Les autorités et  le bureau régional du développement agricole de Taroudant sont toujours contre l’organisation des paysan(ne)s indépendante de l’état, malgré que nous avons un procès juridique qui permit à nos association le droit au reçu de dépôt, ce qui est contradictoire aux libertés de la société civile (les deux associations ont tous les reçus de dépôts de leurs dossiers chez les autorités depuis quatre ans), elles sont donc légales.



2-                Il faut savoir que les paysan(ne)s de Tafarzazte et Timilt ont leurs propre source au sein de la rivière Souss qui n’ont aucune relation avec le barrage Aoulouz, et seules nos associations ont le droit de les exploiter, suit à leur droit depuis des millénaires. Le programme G1 soutenu par votre banque ne doit pas modifier nos sources naturelles ni exploiter ses eaux.



3-                 Il faut savoir que nos ressources naturelles Bios n’est pas en questions de modifications génétiques que doit exiger le programme G1 sur les cultures dans l’avenir. Les paysan(ne)s son liés aux cultures Bios et surtout notre olivier de caractères purement Bios. Votre banque, par son soutien à ce projet, va commettre une grave faut inévitable qu’elle ne peut pas récupérer une fois les cultures génétiquement modifiées seront sur nos terres.



4-                Il faut savoir que notre vue positive au développement durable de notre région ne peut être réalisée sans l’intégration de la femme paysanne au vrai développement, et qui vit aujourd’hui dans des conditions proche de l’esclavage. Votre banque, par son soutien au programme G1, sera introduite dans le crime d’encercler la femme paysanne dans l’enfer de l’esclavage du 21ème siècle. 



5-                Il faut savoir que les paysan(ne)s évacués agressivement du barrage Aoulouz depuis 1990 et qui ont perdu leurs terres et leurs biens sont toujours liés à leurs droits violés par l’Etat marocain. Votre banque, par son soutien au programme G1, par l’exploitation de 18 millions mètres cube d’eau du barrage, sera introduite dans la violation des droits des paysan(ne)s pauvres d’Ouzioua qui vivent aujourd’hui dans des groupements d’habitats de moyen âge.



Nous avons cité là-dessus nos positions positives qui vont mettre en marche un vrai développement durable dans notre région, ce que nous luttons depuis la constitution du barrage Aoulouz en 1985 et que nous serons près à lutter fortement dans l’avenir. Nous sommes organisé légalement et pacifiquement au sein de la société civile et nous luttons pour la vraie démocratie et liberté.



La constitution d’une autre association Timilte le 06 aout 2013 dans des conditions contre-démocratiques montre bien les tendances dictatures de l’Etat marocain (existences des gendarmes et des forces de répression dans la salle de l’assemblé générale,  élimination des femmes paysannes des listes des associations, falsification des listes des paysans…). Les autorités décident aujourd’hui de continuer le viole des droites de nos associations malgré, nos position pendant la rencontre du 13 novembre 2013 dont on a bien monté la bonne volonté avec une large souplesse qui ne veut pas dire que nous sommes convainquis. Le président de la chambre agricole a convoqué les paysan(ne)s pour la constitution d’une autre association Tafarzazte le 21 novembre 2013 sur nos terres, un acte que nous considérons comme insulte au paysan(ne)s organisé dans leur propre association Tafarzazte depuis 2009, acte qui détruit tout ce qu’on avait constitué lors de notre rencontre le 13 novembre 2013.

 

Pour cela nous décidons de lutter conte le programme G1 jusqu’à ce que les choses soient sur une bonne voie. Si votre banque décide de soutenir ce programme dans ses conditions malheureux nous serons obligés d’aller au parlement européen et d’autre institution de droits humains européennes.



En attendant votre réponse veillé monsieur recevoir nos salutations et respects.

Le secrétaire général
Lahoucine Amal

jeudi 14 novembre 2013

La position du syndicat paysan d'Aouloz sur le projet G1 soutenu par la banque allemande de développement (400 millions dirhams) !



       Les paysan(ne)s d'Aoulouz, comme tous les paysan(ne)s de Taroudant subissent de multiples formes d' exploitations par l'invasion des grands propriétaires sur les terre collectives, dans leurs propres domaines et  dans leurs coopératives et associations agricoles. 
Le vol des biens des paysan(ne)s par les sections de coopérative COPAG ( coopérative agricole Touksous à Aoulouz par exemple). 
Comment les voleurs des biens publics peuvent-ils arriver à la direction des organisations des paysan(ne)s pour mettre leur main sur l'argent des paysan(ne)s? Le président de la coopérative COPAG et son conseil administratif sont les premiers responsables, en coopération avec le crédit agricole : ainsi tous les paysan(ne)s doivent payer l'argent volé ! Une autre façon de les exploiter !  
Et quelle est la position de l’État envers ces lourds dossiers ?
  L'ensemble des coopératives et associations agricoles constitue une machine à broyer  le sang et la sueur des paysan(ne)s pour en extraire l'argent à verser au compte des grands propriétaires.
La banque allemande de développement entre en coopération avec l’État marocain sur la dite "modernisation d'irrigation" des terres des petits paysan(ne)s par la méthode du goutte-à-goutte, sans savoir qu'elle entre en relation avec la mafia du vol des biens des paysan(ne)s.
Dans la rencontre du 13 novembre 2013 sur le projet G1 d'Aoulouz, les responsables du syndicat paysan ont bien montré aux représentants de la banque allemande comment ce marché est monté pour faciliter le vol des biens publics et comment la banque est entrain de s'introduire dans le conflit de l'eau à Aoulouz.

Depuis le début de la construction du barrage d'Aoulouz en 1985 les paysan(ne)s sont entrés dans une  ère d'exploitation sauvage, véritable esclavage pour réserver l'eau aux grands propriétaires au Souss.
 
Le soutien de la banque ne peut être que l'appui à la politique des classes dominantes suivies par l’État dans le domaine agricole. Le syndicat paysan d'Aoulouz lutte depuis 13 ans (?) pour le droit des paysan(ne)s à l'eau, à la terre et aux ressources naturelles, et il refuse tout projet qui ne met pas en considération le développement durable du travail de la femme paysanne,  exploitée comme une esclave dans les champs. Elle passe toute sa journée à travailler pour offrir le lait de ses vaches à la coopérative COPAG qui récolte des milliards sur la sueur de 13000 familles paysannes à Taroudant. 
Une vidéo sur le vol d'argent de la coopérative 
Touksous d'Aoulouz : section de COPAG

samedi 9 novembre 2013

lettre de protestation à l’ambassadeur de l’Allemagne au Maroc



Union Marocaine du Travail
Syndicat National des Petits Paysans et Employés Forestiers
Région du Souss Massat Drâa
Lotissement Monir Taflagt Taroudant
Bureau Syndical provincial de Taroudant

  
lettre de protestation à l’ambassadeur de l’Allemagne au Maroc

Monsieur l’ambassadeur, nous sommes désolés de vous exprimer notre colère sur ce qui se passe au projet G1 d’Aoulouz. Nous avons déjà envoyé deux lettres explicites sur les positions de nos organismes sur les revendications des petits et pauvres paysan(ne)s, en avril et aout 2013. Jeudi 07 novembre 2013 le bureau régional du développement agricole d’aoulouz avait organisé une réunion sur le même sujet et, que nous avons observé ce qui suit :
-         la participation de vos représentants à cette réunion.
-                    l’exclusion de notre syndicat et nos associations, on n’a pas reçu aucune invitation à cette réunion.
-                    seule une association fabriquée par les survivances  du féodalisme y est participé pour exprimer ses revendications contradictoires aux biens des paysan(ne)s.
-                    le bureau régional du développement agricole d’aoulouz avait lâché un débit d’eau du barrage qu’il a arrêté au moment ou vos représentants ont quitté le lieu, pour les empêcher de voir  l’existence de notre propre source indépendante de l’eau du barrage.
-                    le projet G1 est basé sur l’exploitation de 18 millions mettre cube d’eau du barrage au temps que les paysan(ne)s chassés de leurs terres pour construire ce barrage, vivent aujourd’hui dans des conditions proches d’esclavage après avoir perdu leurs biens. Un autre lourd dossier qu’on n’a pas encore traité avec vous, ou sont les droit de ses paysan(ne)s ?
-                    les grands domaines des grands propriétaires à El guerdan et Ouled Teima loin d’Aoulouz de 90 kilomètres ont bénéficie d’un canal souterrain portant l’eau du barrage depuis 2008. Au moment où les terres des paysan(ne)s dans les communes Lfid, Ydaougamad, Yrazan... sont sèches et leurs terres collectives sont soumises à l’invasion des grands propriétaires d’une façon illégale qui dépourvu ces paysan(ne)s de leurs droits au développement durable surtout la femme paysannes soumise à l’exploitation dans des conditions proche d’esclavage.
Pour cela, nous vous exprimons notre attache absolue à nos revendications et notre droit à l’eau de notre source qui ne peut pas être en question d’exploitation par n’importe quel projet sans notre accord.
En outre, nous vous exprimons notre disposition à toute discussion qui soutien les droits économiques et sociales des petits et pauvres paysan(ne)s d’Aoulouz. Et, que nous refusions tout projet qui ne pose pas en question la situation critique de ces derniers proche de l’esclavage provoquée pas les politiques agricoles de ségrégation appliquées par l’Etat marocain.

Le bureau syndical provincial de Taroudant



mercredi 9 octobre 2013

بيان حقيقة للكاتب العام الجهوي للنقابة الوطنية للفلاحين الصغار والمهنيين الغابويين بكلميم


بيان حقيقة للكاتب العام الجهوي للنقابة الوطنية للفلاحين الصغار والمهنيين الغابويين بكلميم


هذا البيان تم إرساله في حينه إلى جريدة الأخبار ضد مقال مزيف للسلطات بإقليم كلميم، والبيان لم يتم نشره من طرف الجريدة المذكورة، ولهذا فإننا ننشره بعد أن تطورت الأوضاع التنظيمية للنقابة بسبب ذلك المقال المزيف والمخالف للحقيقة :

بيان حقيقة حول مقال منشور بجريدتكم" الاخبار"، عدد 227 ابام 9_10_11 2013 بعنوان: "شخص ينتحل صفة مسؤول نقابي بكلميم ويعتدي على عون سلطة وقائد" .

بداية اعتبر نشر الجريدة لهدا الخبر دون ان تكلف نفسها عناء الاتصال بي شخصيا، ودون تحري الدقة والموضوعية جعلها تنشر وجهة نظر واحدة وهو ما يسيء الى مصداقيتها واستقلاليتها رغم اني من أشد المدافعين عن حرية الصحافة وأناضل مع كافة القوى التقدمية والديمقراطية من اجل رفع القيود عن حرية التعبير والصحافة.

أود أن أؤكد لجريدتكم أن ما جاء في مقالكم عار تماما عن الصحة، وأتمنى منكم أن تنشروا حقيقة ما جرى، وهي كالتالي: 
صباح يوم 8 غشت 2013، قصدت مكتب العون المدعو "ح.ط" للحصول على وثيقة شهادة السكن وهو أمر طبيعي لأن أسرتي تقيم بحي تيرت كلميم ومن حقي أن اطلبها في أي وقت أشاء لأي غرض أشاء، ولما رفض عون السلطة منحي هذا الحق طالبته برد خطي حول السبب، فأجابني صراحة أنه تلقى تعليمات صارمة من قائد المقاطعة الخامسة، رافضا تقديم أي رد مكتوب. وتوجهت إلى المقاطعة الخامسة، وجدت طوابير من المواطنين ننتظر قدوم القائد رغم أنه في رخصة مدة يومين حسب تعبير باشا مدينة كلميم الذي أخبرني شخصيا أن قائد المقاطعة الثالثة هو من ينوب عنه. توجهت فورا إلى المقاطعة الثالثة فانتظرت طويلا مجيء القائد الذي لا أفهم ما إذا كان هو ايضا في رخصة أم لا؟ وجدت عشرات المواطنين ينتظرون دون أي شكل تنظيمي فطالبت من المكلف والذي أتذكر أنه قال لي"الخرا تسنى"،"هاد البشر بهايم"، فطلبت منه بكل أدب أن يحترم نفسه ويحترم المواطنين خاصة وأن الناس صيام والحرارة حارقة، فأخبرني أحد عناصر القوات المساعدة "نعل الشيطان، ما ديرش فيه راسك راه كيكمي ورمضان هذا". وتجاوزت الموضوع حتى أتى القائد وانتظرت مع بقية المواطنين دوري، ودخلت إلى المكتب فطلبت من القائد "م.ب" ردا كتابيا حول سبب منعي من الحصول على الوثيقة المذكورة فطالبني أن أنتظر إلى الغد، بعد نقاش معه إعتقدت أن الموضوع إنتهى لا سيما أن القائد إعتبر "العون باسل" على حد تعبيره ولامه أمامي هاتفيا عن اتهامي بأنني "نقابي شفار"، وبخصوص مساعده الذي يصرخ في وجهنا قال لي "أسيدي مسحها في". وفي اليوم الموالي قصدت المقاطعة فإذا بي أتفاجأ ب"القائد يطلب مني الإعتذار لأعوان السلطة على ما بدر مني من اتهامهم بالرشوة مدعيا أنهم سجلوني بالهاتف عندما قلت أن الوثيقة ثمنها 20 درهما"، ذلك ما لم يصدر مني أبدا، الأمر الذي رفضته جملة وتفصيلا مذكرا المسؤول أني لم أرتكب أي خطأ لأعتذر وأن مطالبتي برد خطي ليس جرما أعتذر عنه، فانسحبت فورا وتركته. 
أشار المقال المنشور بالجريدة إلى أني شخص ينتحل صفة نقابي، ووصفني بالنقابي المزيف، أخبركم أنني "الكاتب الجهوي للنقابة الوطنية للفلاحين الصغار والمهنيين الغابويين بجهة كلميم السمارة'، وهي نقابة عضو في الاتحاد المغربي للشغل، والسبب الحقيقي وراء ابتزازي هو ان المكتب الاقليمي للنقابة الوطنية للفلاحين الصغار والمهنيين الغابويين بكلميم كان قد تلقى مجموعة من الشكاوى من المنخرطين تفيد بتلقيهم معاملة سيئة بالمقاطعة المذكورة من طرف أحد المقربين من القائد، ولذا فهؤلاء الناس صح فيهم المثل القائل: "ضربني وبكى سبقني وشكى"، وهم ينسمون المثل القائل: "من بيته من زجاج لا يقذف الناس بالحجر".
وأخيرا، أعبر عن تنديدي بهذه الممارسات اللاأخلاقية التي قام بها هؤلاء الناس أولا بمنعي من حقي في شهادة السكن وثانيا تلفيق التهم ضدي وثالثا إهانتي عبر جريدتكم، ولهذا فإنني سأقوم بكل الإجراءات القانونية والنضالية لاسترجاع حقوقي ورد الإعتبار لي كمناضل نقابي.

بقلم الكاتب العام الجهوي
مسعود اكوريم


للإشارة لقد تم تسخير العديد من الأقلام المشبوهة ضد المناضل النقابي مسعود أكوديم تجدونها أسفله ، ومن المؤسف أن ينساق بعض النقابيين وراء هذه الإتهامات المشبوهة، وحتى نرد الإعتبار لنقابتنا بكلميم ننشر هذا البيان .
على المناضلين أن يلاحظوا حجم هذا الهجوم المسعور (...)

"نقابي مزيف" ينتحل صفة كاتب جهوي للاتحاد المغربي للشغل و يعتدي ...

"نقابي مزيف" ينتحل صفة كاتب جهوي للاتحاد المغربي للشغل و يعتدي ...

"نقابي مزيف" ينتحل صفة كاتب جهوي للاتحاد المغربي للشغل و يعتدي ...

"نقابي مزيف" ينتحل صفة كاتب جهوي للاتحاد المغربي للشغل و يعتدي ...

ينتحل صفة كاتب جهوي للاتحاد المغربي للشغل و يعتدي على عون سلطة ...


vendredi 27 septembre 2013

حول اجتماع مهزلة 25 غشت 2013 بأولاد تايمة




نحن مناضلو النقابة الوطنية للفلاحين الصغار والمهنيين الغابويين بتارودانت نستغرب إقحام نقابتنا في اجتماع جمعيات مشبوهة، ذات امتدادات سياسوية جزبية موالية لمافيات سرقة أراضي الجموع والثروات الغابوية بسوس واستغلال العمال الزراعيين بضيعاتهم.


إن مثل هذا العمل البهلواني لما يسمى ب"فدرالية الجمعيات والفلاحين" بأولاد تايمة لا يعنينا من قريب ولا من بعيد، حيث نعرف جيدا ما يتعرض له الفلاحون الصغار والفقراء بإقليم تارودانت من قمع ومحاكمات واعتقالات بسبب دفاعهم عن أراضيهم وثروات غاباتهم، التي يتم نهبها وتفويتها خارج حتى القوانين المخزنية المجحفة الإستعمارية. 


إننا في المكتب الإقليمي للنقابة الوطنية للفلاحين الصغار والمهنيين الغابويين نؤكد أننا لا علاقة لنا بهذه التنظيمات المشبوهة وهي جسم غريب عن الفلاحين، ونحن نناضل في أوساط الفلاحين الصغار والفقراء نملك ملفات هذه المفيات التي استحوذت على أراضي الجموع والثروات الغابوية في سهل سوس وبجبال الأطلس الكبير والصغير، مدعومين من طرف السلطات الإقليمية والنيابة العامة بالمحكمة الإبتدائية بتارودانت، وسنعمل على فضحها في ندوتنا المقبلة في شهر أكتوبر والتي ستأتي انسجاما مع خلاصات ندوة مارس الماضي، ولنا مع هذه المافيات حسابات وملفات ونضالات وضحايا في السجن الفلاحي بتارودانت الذي يقبع به مناضلو نقابتنا وفلاحون أبرياء، تتابعهم النيابة العامة بادعاءات شهود زور الهدف منها ثنيهم عن الدفاع عن حقوقهم.

وإليكم البلاغ المهزلة الذي نتبرأ منه ونستنكره    :

إلى العمال والفلاحين